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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Afrique:Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui de propagandiste ou de publicitaire.Voici les informations du continent africain.

Dans le but de vous aider à être plus proche du monde,"Regards d'Africains de France" décide à partir de ce mois d'avril  de publier chaque fin de la semaine entre vendredi et samedi d'une manière groupée des informations par continent en fonction de leur importance. Pour cette première diffusion, votre Rédaction décide de commencer par l'Afrique.Nous respecterons une rotation selon les événements ayant eu lieu dans tel ou tel continent qui peuvent vous aider ,vous nos lecteurs et lectrices à construire votre liberté d'expression et de penser. En effet, les journalistes et les médias en tant que vecteurs d’explication de la société ont donc un rôle important à jouer dans la résolution pacifique des conflits, l’éducation au respect des droits de l’homme, la bonne gouvernance, l’édification d’un Etat démocratique et le développement de manière générale. En faisant cela,nous voulons juste vous éviter la routine de l'informations. Voici donc des événements ayant eu lieu au courant de ce moi d'avril en Afrique. 

Centrafrique : L’élection française et la Centrafrique ! A l’instar de l’élection américaine, le regard de beaucoup d’africains, surtout les francophones est orienté sur le premier tour de l’élection française qui se déroulera ce 23 avril 2017.A l’instar de l’élection américaine, le regard de beaucoup d’africains, surtout les francophones est orienté sur le premier tour de l’élection française qui se déroulera ce 23 avril 2017. La République Centrafricaine dont la France est un partenaire de premier plan est aussi préoccupée par ce suffrage. Quels sont donc, les enjeux de cette élection pour ce pays plongé dans une crise politico–militaire qui a d’énormes incidences sur la vie socioéconomique de sa population et pour laquelle la France a joué un rôle très important ? Dans une République Centrafricaine confrontée à une crise politico–militaire qui dure depuis quatre ans, les promesses des candidats à l’élection sont sculptées. Car pour relever les nombreux défis de l’insécurité, du relèvement socioéconomique, le Centrafrique a besoin de soutiens de ses partenaires, en particulier la France. Depuis 2013, Les Forces Armées Centrafricaines (FACA) sont sous embargo du Conseil de Sécurité des Nations Unies, dont est membre la France. Après les élections présidentielle et législatives, et le retour à l’ordre constitutionnel, l’espoir était grand pour la levée de ce blocus, mais grande est la déception. Le 31 octobre 2016, l’Opération française Sangaris a pris fin, mais des combats fratricides font rage au centre et à l’est du pays entre les ex Séléka et l’embargo sur les armes est toujours maintenu. Ce regain de violence démontre à suffisance aux yeux de nombreux centrafricains que l’embargo n’a pas impacté la capacité d’approvisionnement des groupes armés, alors que seule la force légale est privée de ses moyens au détriment des rebelles. Face à cette décision qu’ils qualifient d’« injuste », les centrafricains attendent du futur locataire de l’Elysée qu’il change de stratégie dans la gestion de cette crise, en demandant au Conseil de Sécurité de l’ONU dont elle est membre de lever ce blocus et d’accélérer le rythme de formation des FACA assurée par l’EUTM. Pour les questions de Droits de l’Homme, des soldats français de l’Opération Sangaris ont été accusés de violer des mineurs centrafricains. Le Président Hollande a promis punir les auteurs si les faits sont avérés. Le parquet de Paris saisi par le ministère de la Défense a jugé, mardi 21 mars, que les « témoignages ne permettent pas d’établir des faits ». Bangui souhaite que les auteurs supposés soient jugés à l’instar ce soldat de l’opération Barkhane au Sahel accusé d’attouchement sur des enfants au Burkina Faso.

Tchad: Idriss Deby et Paul Kagamé attendus à Conakry pour des consultations. Le porte-parole par intérim du gouvernement guinéen, Moustapha Mamy Diaby, et ministre des Télécommunications, a annoncé ce jeudi l’arrivée imminente à Conakry des présidents Idriss Déby du Tchad et Paul Kagamé du Rwanda pour des consultations liées à la refonte de l’Union africaine (UA).« Le Chef de l’Etat a informé le Conseil de l’arrivée de leurs excellences Idriss Déby Itno et Paul Kagamé respectivement président du Rwanda et président du Tchad dans le cadre des consultations sur le projet de réforme des institutions de l’Union Africaine », a indiqué M. Diaby au terme du conseil des ministres. Pour l’heure, ni la date exacte de la visite ni la durée du séjour n’a été précisée. En janvier dernier, le président Alpha Condé a été désigné par ses pairs président en exercice de l’UA pour un an, succédant son homologue tchadien Idiss Déby. La dernière visite du président tchadien à Conakry remonte à mars 2017. A l’époque, il était venu pour non seulement relancer la coopération bilatérale mais aussi lancer le projet énergétique phare du continent, dont Alpha Condé est le coordinateur. Quant au président Kagamé, il a effectué une visite de travail en Guinée en mars 2016. Une visite marquée par le renforcement de la coopération économique et administrative entre les deux pays.

Ghana: Nana Akufo-Addo : « L’Afrique de l’Ouest manque de grands projets communs ». Un peu plus de trois mois après son investiture, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo pose les grandes lignes de sa politique : modernisation de l’économie, lutte contre la corruption et coopération avec ses voisins de la sous-région. Longtemps il s’est approché du pouvoir sans parvenir à décrocher le Graal. Candidat malheureux aux élections de 2008 et de 2012, Nana Akufo-Addo aura dû attendre décembre 2016 pour s'imposer , enfin dans les urnes. À la tête du pays de Nkrumah, pionnier des indépendances au sud du Sahara, cet ancien ministre de la Justice puis des Affaires étrangères se réjouit d’exercer la fonction suprême au sein d’un club ouest-africain qui,depuis le départ du Gambien Yahya Jammeh, se revendique comme pleinement démocratique. A, laissant perplexe plus d’un Ghanéen. À l’en croire, ce gouvernement pléthorique se justifierait par l’ampleur des chantiers prioritaires, dans un pays dont la croissance a chuté de 14 % en 2011 à 3,3 % en 2016

Bénin: Deux Béninois aux côtés d’Emmanuel Macron. « Avec Emmanuel Macron, la France doit répondre présent au rendez-vous africain ». C’est le titre évocateur de cette tribune publiée ce jour, sous la plume de Jules-Armand Aniambosou. Une tribune qui présente les prismes sous lesquels devraient désormais s’écrire les rapports entre l’Afrique et la France« Si la France devait regarder l’Afrique avec uniquement un mélange de condescendance et de misérabilisme, elle commettrait une erreur historique », tablent ces auteurs qui vantent « une autre réalité africaine, celle d’une transformation profonde du continent sur la base d’une croissance économique continue de plus de 5 % en moyenne par an depuis le début des années 2000 ».Au nombre des atouts que présente le continent, figurent en bonne place, un marché de plus d’un milliard d’habitants dont près de 350 millions de personnes appartenant à une classe moyenne, qui consomme, se déplace, se loge, se cultive, se divertit, voyage, une jeunesse dynamique, l’explosion de l’économie numérique et de solutions digitales qui fonctionnent là-bas et encore méconnues ici, l’apparition d’une génération d’entrepreneurs qui créent de la richesse et des emplois, le développement de marchés intérieurs à fort potentiel… « Il est grand temps que la France regarde au contraire l’Afrique comme un partenaire économique au même titre que la Chine, l’Inde, le Brésil ou la Turquie… », exhortent ces auteurs qui saluent en Emmanuel Macron, le porte-flambeau d’une nouvelle dynamique pour un partenariat renouvelé avec l’Afrique. Une dynamique portée par deux piliers que sont la langue française parlée par 25 pays africains et qui constitue un « trait d’union naturel » et la population française d’origine africaine. A en croire les deux Béninois et leurs co-auteurs, si l’immigration est une préoccupation aujourd’hui pour la France et l’Europe, un mouvement inverse s’observe de la part de « concitoyens » français d’origine africaine, adeptes d’une migration heureuse, et tapis dans tous les secteurs vitaux. Au cœur de cette dynamique, la création d’un Conseil présidentiel, prônée par Emmanuel Macron. Lequel devra réunir « un panel de personnalités africaines et françaises pour co-construire la politique africaine de la France ». « S’il est élu Président de la République, Emmanuel Macron souhaite que cette nouvelle instance travaille en premier lieu sur un socle commun de valeurs et de principes », assurent-ils. Pour ces auteurs, cette nouvelle politique africaine devra « s’appuyer sur un département ministériel mis à niveau qui pilotera toute la politique d’aide et qui donnera tous les moyens nécessaires à l’Agence française de développement (AFD) pour atteindre 12 milliards d’euros d’engagements financiers en 2020, dont la moitié en Afrique ». Source : beninmondeinfos.com.

Zambie: le chef de l’opposition maintenu en détention au moins jusqu’au 26 avril. Le chef de l’opposition zambienne Hakainde Hichilema, incarcéré depuis la semaine dernière pour "trahison", restera en détention au moins jusqu’au 26 avril, a annoncé jeudi un juge du tribunal de Lusaka en charge du dossier. « Les questions soulevées sont nombreuses et complexes et je ne peux statuer hâtivement. J’ajourne l’audience jusqu’au 26 avril", a déclaré le juge Greenwell Malumani.Le 11 avril, la police a interpellé M. Hichilema, accusé d’avoir gêné le passage de la caravane de son rival, le président Edgar Lungu lors d’un déplacement en province au début du mois.Le dirigeant du Parti uni pour le développement national (UPND) a été inculpé dans la foulée pour "insultes", "refus d’obtempérer à une injonction policière" mais aussi pour "trahison». Il aurait, selon l’accusation, entrepris de "renverser par des moyens illégaux le gouvernement du président Edgar Lungu, à des dates inconnues entre le 10 octobre 2016 et le 8 avril 2017.Les avocats de celui que l’on surnomme "HH" ont sollicité du juge Malumani l’abandon de ces charges de "trahison", passibles de quinze ans de prison à la peine de mort et dont la gravité interdit toute possibilité de libération sous caution. Jeudi, ils ont dénoncé le climat délétère dans lequel se déroule selon eux le procès, en raison notamment de la forte présence policière y compris au sein de la salle d’audience. Les autorités ont justifié ce déploiement par une série d’incidents attribués aux partisans de M. Hichilema survenus dans le pays depuis son arrestation, dont l’incendie d’un marché de Lusaka ou celui d’un tribunal jeudi dans la province de Mongu (ouest). Le porte-parole du président Lungu a laissé entendre jeudi soir à l’AFP que l’état d’urgence pourrait être décrété dans ces régions. « Le président a publié une déclaration disant qu’il n’était pas satisfait (de ces incidents)", a déclaré Amos Chanda, "il déplore que l’éventuelle instauration de l’état d’urgence nuirait au public mais il a prévenu qu’il ne faudrait pas le pousser à le faire ». Les partisans du dirigeant de l’UPND jugent "politiques" les poursuites intentées contre lui et estiment qu’elles ne sont motivées par son refus de reconnaître la réélection de M. Lungu lors des élections d’août dernier. Hakainde Hichilema, opposant historique en Zambie, a échoué en août dernier pour la cinquième fois consécutive à la présidentielle. Battu de seulement 100.000 voix (2,5% des suffrages) par Edgar Lungu, au pouvoir depuis 2015, il continue de contester ces résultats en arguant de fraudes,malgré leur validation par la Cour constitutionnelle. 

Namibie: la banque centrale namibienne maintient le taux de pension à 7%. la Banque centrale de Namibie a de nouveau ,décidé de maintenir le taux de pension à 7%, ce qui ,selon  elle, est nécessaire pour soutenir la croissance économique.La mesure a été prise mardi dernier ,lors de la réunion bimensuelle du Comité de politique monétaire. Le MPC de la Banque centrale a déclaré mercredi dernier le gouverneur de la Banque, Lipumbu Shiimi, qu'ils ont décidé de maintenir le taux de pension à 7¨% en février dernier et ensuite ils ont augmenté le taux de 25 points de base à 7% en avril 2016 pour aligner les taux d'intérêt avec ceux de l'Afrique du sud voisine. Ce taux reste approprié pour soutenir la croissance, tout en maintenant le lien direct entre le dollar namibien et le rand Sud-africain. 

la Rédaction.

 

 

 

 

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