Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !
6 Avril 2017
« Ce monde est ce que nous en avons fait. S’il est sans pitié aujourd’hui, c’est parce que nous l’avons rendu impitoyable par nos comportements. Nous ne pouvons changer le monde que si nous changeons nous-même, et cela commence par notre langage et notre façon de communiquer », Gandhi.
Si beaucoup de dirigeants tchadiens ou d'autres acteurs de développement n’ont pas encore réussi à graver dans leur coeur cette citation de Mohandas Karamchand Gandhi, le père de la Nation Indienne, tel n’est pas le cas de beaucoup d’organisations de la société civile à l’exemple des responsables de la Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme (C.T.D.D.H) qui ont fait d’elle leur credo en se mettant au service du peuple et des valeurs humaines qui malheureusement sont bafouées à cause des actes inhumains et dégradants perpétrés par des personnes machiavéliques et ignobles. Heureusement ces organisations de défense de Droits humains sont encore là au profit des faibles. Sinon, que deviendront beaucoup de Tchadiens sans moyens colossaux de défense face à certains groupes de personnes sans foi, ni loi qui se croient tout permis ? Par ce communiqué de Presse N°011/2017 du 02 avril 2017, signé de son secrétaire général, Mahamat Nour Ahmed Ibedou, la CTDDH, déclare donc, être extrêmement préoccupée par des arnaques quotidiennes dont font l’objet, les commerçants importateurs de marchandises.
En effet, d’après cette organisation de la société civile, la Société Bivac-Tchad, dans son programme de vérification des importations avait exigé des commerçants importateurs tchadiens, l’inspection des marchandises déjà arrivées et stockées dans les locaux et entrepôts des Douanes à N’Gueli. Les Inspections des marchandises par cette entreprise internationale ne devant être effectuée qu’au point de départ des marchandises, cette exigence est injustifiée et ne respecte pas l’esprit édicté par les normes établies. Monsieur Mahamat Nour Ahmed Ibedou, au nom de la C.T.D.D.H exige le déblocage immédiat de cette situation par le Ministre des Finances, et donc la libération rapide des marchandises stockées à N’Gueli ; cette situation si elle n’est pas dénouée à temps risque à terme d’avoir des répercutions sérieuses sur le bien-être de la population en cette période de crise fabriquée par les autorités. Il exige aussi la cessation immédiate des arnaques quotidiennes des importateurs par l’entreprise SMT (Société de Manutention du Tchad) filiale du groupe Français Bolloré bien connu pour ses agissements mafieux en Afrique. Cette société dont la présence considérée inutile prélève des frais exorbitants sans fournir le moindre travail notable et menace l’emploi des portefaix tchadiens.
Ahmat Zéïdane Bichara