Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !
15 Avril 2017
Même plus de 60 ans après les Indépendances, certains pays africains, plus particulièrement les francophones dépendent toujours de leurs anciennes colonisatrices. Pourtant comme dit l’auteur dialoguiste français, De Henri Jeanson :« nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté ». Et pour que l’Afrique ne dépende plus de ses anciens colonisateurs comme les Français, les Belges, les Portugais, les Espagnols et j’en passe, les Africains doivent mettre fin à ce complexe d’infériorité qui les pousse à croire que tout qui provient de l’Occident parait toujours meilleur plus que ce qu’eux-mêmes produisent. N’est-il pas une honte de continuer de tout consommer ce qui nous provient de l’Occident ou autres, même la formation de nos cadres civils, militaires ou autres ? Pourtant, nombreux de nos pays africains comme la République Démocratique du Congo, le Tchad, le Cameroun, le Soudan du Tchad, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la Guinée Conakry ect, possèdent des énormes ressources naturelles et humaines,surtout de grandes qualités.
C’est presque donc une surprise d’entendre ou de lire dans les colonnes des journaux belges que la RDC suspend sa coopération militaire avec la Belgique. C’est difficile de croire que ce grand pays d’Afrique, ayant formé dans les années 80 la majorité des tireurs d’élite de l’ancien régime tchadien, d’Hissein Habré au moment où régnait Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga (né Joseph-Désiré Mobutu), puisse ne pas être capable de former son armée et surtout ses cadres militaires.Fier de lui et de son pays, Mobutu avait injecté dans la formation des armées de son pays et de certains pays africains des milliards en dollars ou en Fcfa, évitant ainsi les aides étrangères des Occidentaux et surtout de la Belgique, tant en matière de formation ou autres. Malheureusement juste après son décès d’un cancer le 7 septembre 1997 à Rabat au Maroc et peu de temps après l'arrivée au pouvoir de l'actuel président, Joseph Kabila la Belgique avait décidé de rétablir la coopération militaire, et n'avait plus été interrompue depuis.
La coopération militaire entre les deux Etats concerne principalement des actions de formation. Les militaires belges ont notamment formé deux brigades d'intervention rapide. Pourtant son père Laurent-Désiré Kabila à la tête d'une rébellion, en 1997, avait déjà décidé de mettre fin à cette coopération militaire avec la Belgique, sans qu’on ne donne assez de précisions. Voilà que son fils décida de suivre le chemin de son père en rompant aussi les aides militaires ou la coopération avec ce pays occidental qui se considère toujours plus proche de la RDC que d’autres grandes puissances, d’après nos confrères de l’hebdomadaire Jeune Afrique dans leur site web du vendredi 14 avril 2017. Pourtant, une coopération ininterrompue depuis l'arrivée de Joseph Kabila au pouvoir. « Nous sommes en train de faire un inventaire de ce que cette coopération recouvrait", a-t-elle poursuivi, ne souhaitant pas s'exprimer davantage sur les motivations de cette décision, une première depuis plus d'une décennie.
Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, avait notamment critiqué la semaine dernière la nomination au poste de Premier ministre de Bruno Tshibala, un transfuge de l'opposition. « Notre attaché de Défense à Kinshasa a reçu un courrier nous informant de la suspension de notre coopération militaire", a déclaré Laurence Mortier, porte-parole du ministère belge de la Défense, à l'hebdomadaire. Une information confirmée par une source militaire congolaise sous couvert d'anonymat. Cette décision intervient dans un contexte de tension entre Bruxelles et Kinshasa.
La Rédaction