Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !
25 Mai 2017
Pour faciliter sa reconversion dans la vie active ou sociale loin de la politique, probablement en Côte d’Ivoire au cœur d’Afrique de l’Ouest, Marion Maréchal-Le Pen envisage de changer son nom de famille. Il parait qu’elle ne veut plus se faire appeler Le Pen, comme Marine Le Pen, la présidente du Front National, le parti français de l’extrême droite.Tout ne tient qu'à l'intéressée elle-même en fonction de l'objectif visible ou caché qu'elle s'est secrètement fixée.Cependant, disons-le tout haut, le fait de vouloir changer de nom n'a rien d'anodin.En cela, il rappelle les paroles prononcées par Jésus, rapportées dans le Nouveau-Testament "Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu". Ainsi, on peut se permettre par un jeu de mots un peu subtil et osé de déformer cette citation biblique en disant « Rendez donc à l’Afrique ce qui appartient à l’Afrique et à la France ce qui appartient à la France ».
C’est certainement dure de concevoir les choses de cette manière, mais ce n’est pourtant pas inexact. Déjà Le Pen n’est pas un patronyme simple à porter compte tenu de ce que le Front National abat comme politique en matière de l’immigration et surtout celle qui vise le continent africain. Ce n’est donc pas assez pratique pour la vie civile, lorsqu’une fille de 27 ans comme Marion Maréchal-Le Pen affirmait vouloir aller travailler en Afrique, y rejoindre son père, c’est-à-dire celui qui l’a reconnue, Samuel Maréchal, même si son père biologique reste Roger Auque, ancien journaliste et diplomate.En effet d’après les révélations de la presse française, le cabinet de conseil de Samuel Maréchal, Maréchal/Associés Finance, possède une filiale en Côte d’Ivoire et il pourrait être le point de chute de Marion Maréchal-Le Pen. Et c’est évident que si elle partait vivre à Abidjan, cette jeune fille de 27 ans retrouverait une partie de sa famille vivant en terre africaine.C'est facile de comprendre son désir d’aller s’installer en Afrique de l’Ouest, puisque son père adoptif Samuel Maréchal y a refait sa vie, en se mariant avec l’arrière-petite-fille de l’ancien président ivoirien Félix Houphouët-Boigny.
Il est vrai qu’aux dernières nouvelles, certains journalistes français ont aussi révélé que la nièce de la présidente du Front National, eut décidé de ne plus vouloir changer son nom de famille.La députée du Vaucluse avait expliqué tout au début de sa décision qu’elle voulait tourner la page pour se consacrer à sa fille de deux ans, mais le fondateur du parti d’extrême-droite a été déçu de sa décision. Pourtant le choix de changer de patronyme s’inscrirait dans cette logique de nouvelle vie et aurait été validé par son père adoptif, Samuel Maréchal. Dans un twitter qu’elle a publié le dimanche 21 mai 2017, l’ancienne député du Vaucluse avait tenu à mettre les choses au clair en disant : « je tiens à préciser que cette histoire d’abandonner mon nom est « fausse ». Pourtant la presse française dans sa publication en ligne du mercredi 24 mai 2017 a toujours précisé que Marion Maréchal-Le Pen et son père adoptif Maréchal restent toujours d’accord sur le changement du patronyme Le Pen et que sa valise est aussi déjà prête pour prendre l’avion à destination de la Côte d’Ivoire. Ahmat Zéïdane Bichara