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15 Mai 2017
Nul n’est contre les décisions d’un juge qu’il rend public après la condamnation d’une personne lorsque celle-ci a été reconnue coupable devant la loi de son pays. Que cette condamnation soit prononcée par un tribunal musulman, chrétien ou laïc, cela n’a pas d’importance si cela n’a pas fait l’objet d’un clientélisme, sans injustice ou autres décisions malsaines.Malheureusement, tel n’est pas souvent le cas dans beaucoup de pays à travers le monde. Beaucoup de tribunaux rendent publics des décisions pénales qui asphyxient le cœur de la justice, comme le cas du tribunal de Téhéran, en Iran, qui condamne une femme à laver des cadavres dans une morgue pendant deux ans, pour avoir trompé son mari, rapporte l’agence de Presse des Etudiants Iraniens(ISNA), le samedi 13 mai 2017. Il est certes évident que lorsque l’on n’a pas assez de connaissances sur les lois d’une religion, on n’a pas droit de prononcer un jugement hâtif, mais c’est quand même inconcevable qu’un tribunal condamne simultanément cette même femme de 35 ans à laver pendant deux ans des cadavres dans une morgue et ensuite écope aussi de 74 coups de fouets pour ces faits, jugés « démoniaques ».
Là où cela parait encore plus sévère et absurde comme décision de ce tribunal de Téhéran contre l’amant de cette femme de 35 ans, c’est surtout le fait de le condamner à 99 coup de fouet, de plus il sera envoyé en exil dans une région reculée. Selon l’agence de Presse des Etudiants Iraniens, jusqu'à il y a quelques années, la punition habituelle, en Iran, pour les femmes entretenant des relations hors mariage était la mort par lapidation. L’ISNA rappelle aux non-Iraniens que la condamnation à laver des cadavres est très inhabituelle dans leur pays. Cette pratique est-elle aussi appliquée dans d'autres pays islamiques ou musulmans appliquant la « Charia islamique » (la loi islamique) ou bien l’Iran est-il le seul à l’appliquer dans le monde musulman. La Rédaction