Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !
11 Mai 2017
Dans l’Evangile de Matthieu 10 verset 27 à 28 de la Sainte Bible, Jésus déclare : « Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour ; et ce qui vous a été dit à l’oreille, prêchez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. » Sûrement dans le Saint Coran de l’Islam et dans la Torah du Judaïsme, les deux autres religions monothéistes, on trouvera évidemment des tels messages qui nous prouvent que quel que soit la méchanceté d’un être humain, sa cruauté est bien limitée et qu’il existe un très haut qui est plus fort que lui, capable de mettre fin à sa méchanceté.
Certes, on a droit d’avoir peur lorsque l’on ressent un vrai danger qui pourrait un jour mettre fin à votre vie sur terre, comme le cas du docteur Mukwege de la République Démocratique du Congo(RDC), alias « l’homme qui répare les femmes » où le site internet du journal français La Croix rapporte que l’Onu n’assurera ou n’assure plus sa protection permanente comme auparavant. Car comme dit Fiodor Dostoïevski : « la peur de l’ennemi détruit jusqu’à la rancune à son égard. » Docteur Denis Mukwege n’a-t-il pas raison d’avoir peur sans une protection permanente des forces de l’ordre de l’Onu ? Même si Rosa Parks a toujours donné du courage par sa parole à ceux qui ont peur quand elle a dit : « Vous ne devez jamais avoir peur de ce que vous faites quand vous faites ce qui est juste. » Normalement c’est déjà suffisant d’être rassuré et surtout un stumulent de plus pour chasser la peur, lorsqu’on est bien engagé dans sa vie, comme Docteur Denis Mukwege qui est bien connu mondialement pour son combat mené au Kivu(RDC) contre le viol comme arme de guerre. Malheureusement pour des raisons personnelles, les responsables de l’Onu décident ou ont décidé de lui accorder juste de protection lors de ses déplacements comme auparavant où elle était assurée de façon permanente depuis 2014.
D’après nos confrères de l’Hebdomadaire « La Croix », Denis Mukwege craint désormais non seulement pour sa vie, mais aussi pour celle de ses collègues et de ses patientes de l'hôpital de Pandzi, où ces dernières sont accueillies. Docteur Deni Mukwege révèle aux médias internationaux et nationaux que Cette protection permanente lui a été retirée après le départ de Martin Kobler, le représentant spécial du secrétaire général pour la République démocratique du Congo. « On ne m'a donné aucune explication », a-t-il avoué aux journalistes africains et occidentaux. « Pourtant, dans le Kivu,la menace est permanente, d’après son témoignage. « Notre action gêne. Nous soignons les victimes de la violence et de la barbarie dans le Kivu. Elles nous parlent, nomment leurs bourreaux. On risque sa vie quand on soigne dans le Kivu », ajoute le médecin congolais, le plus connu de son pays. Les médias congolais ont révélé aussi dans les colonnes de leurs journaux qu’il y a quelques semaines, la protection assurée par l’Onu a été retirée à son collègue Gildo Byamungu qui,quelques jours plus tard son corps sans vie à son domicile le 14 avril de cette année 2017.
Ahmat Zéïdane Bichara