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26 Mai 2017
Pour la deuxième de suite et en moins de deux mois,des juges fédéraux ont bloqué l'exécution du décret pris par le tout puissant Donald Trump,visant à interdire l'entrée des Etats-Unis à des musulmans originaires de certains pays.Ainsi donc,des juges ont pu dire non au président de la plus grande puissance mondiale!« Nous avons gagné », lâche un certain Omar Jadwat, l'avocat des associations qui soutenaient que Donald Trump avait volontairement visé les musulmans dans son décret, violant ainsi la Constitution, révèle le reporter de l’Agence France Presse, l’auteur de cette nouvelle publiée par son organe le jeudi 25 mai 2017.Les commentaires de l’AFP considèrent que la justice américaine a largement confirmé jeudi en appel la suspension du décret anti-immigration du président Donald Trump, lui infligeant un nouveau camouflet sur l'une de ses mesures les plus controversées.
Selon AFP, dans la décision qu’il a rendu public, le juge Roger Gregory, président de la cour d'appel de Richmond a écrit :« Le Congrès a accordé au président un large pouvoir pour interdire l'entrée des étrangers, mais ce pouvoir n'est pas absolu ». Ce pouvoir « ne peut être incontrôlé quand, comme en l'espèce, le président y a recours à travers un décret qui porte des conséquences dommageables irrémédiables pour des personnes dans tout le pays », ajoute l'arrêt. L’AFP rappelle que le fameux décret, ainsi que sa deuxième mouture, avaient été bloqués par les tribunaux en février et mars. Deux suspensions dénoncées par Donald Trump comme symptomatiques d'une « justice politisée ». La Constitution des Etats-Unis interdit la discrimination religieuse et, pour les opposants au décret, l'animosité du nouveau président américain vis-à-vis de l'islam ne faisait aucun doute. C’est ce qu'ils avaient plaidé le 8 mai dernier lors d'une audience solennelle devant la cour d'appel fédérale de Richmond, capitale de la Virginie.La Rédaction