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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Spécial RDC : Lentement, mais sûrement, tout s’écroule dans ce pays et le peuple est entre le marteau et l'enclume !

A moins d’une semaine et demie, il s’est passé énormément des choses malheureuses ou d’événements inquiétants attirant ainsi l’attention du monde entier sur ce grand pays d’Afrique centrale et francophone, sans oublier qu’il fait partie des Grands-Lacs. Malheureusement, au lieu de profiter de leurs immenses potentialités, presque en tout, les Congolais de la RDC paraîtraient très loin de ceux qui veulent construire leur pays après plus de trente ans de dictature mise sur pied par l'ancien président, fée Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga, né Joseph-Désiré Mobutu vers le 14 octobre 1930 à Lisala au Congo belge, mort d'un cancer le 7 septembre 1997 à Rabat au Maroc. Que dire de plus ? Si ce n'est de constater avec beaucoup d'amertume et de regret la descente inexorable de ce formidable pays vers l'abîme de la destruction des fondements du vivre ensemble qui reposent sur des valeurs de tolérance et du respect d'autrui dont l'Afrique en est si fière ! Hélas, Tous les voyants sont au rouge et n'augurent ainsi rien de bon pour les jours à venir !  Ahmat Zéïdane Bichara

RDC :alerte sur une nouvelle guerre dans le Nord-Kivu. (Source RTBF et ses Agences): Le gouverneur de la province agitée du Nord-Kivu a alerté l'armée congolaise mercredi sur la multiplication d'attaques des miliciens, qu'il considère comme le prélude d'une nouvelle guerre dans l'est de la République démocratique du Congo. « Je lance une alerte particulièrement à l'état-major de l'armée pour qu'il focalise désormais ses stratégies face à ces nouvelles incursions. Une nouvelle guerre se profile à l'horizon », a déclaré à la presse à Goma le gouverneur Julien Paluku.« Ces attaques à répétition à Beni dépassent de loin la capacité des présumés Maï-Maï », a ajouté M. Paluku, indiquant que cette situation devenait « inquiétante » parce qu'elle fait penser à l'existence « d'une autre force » qui soutiendrait ces miliciens non encore identifiés.Lundi, le poste douanier de Kasindi à la frontière avec l'Ouganda a été attaqué par des Maï-Maï jusque-là inconnus, selon les autorités, causant la mort d'un milicien et blessant un autre qui a été capturé par l'armée, avait déclaré à l'AFP le lieutenant Jules Tshikudi, un des porte-parole de l'armée congolaise dans le Nord-Kivu.Mardi, une autre attaque a été signalée sur une position des Forces armées de la RDC (FARDC) dans la localité de Kalau, sans faire des victimes, avait indiqué à l'AFP l'officier.Mercredi à 5h30 (03h30 GMT) une position tenue par les FARDC à Nyamitale dans le territoire de Rutshuru a été attaquée par des présumés Maï-Maï, a déclaré à l'AFP le major Guillaume Ndjike, un autre porte-parole de l'armée dans la région.La première attaque d'envergure de ces présumés Maï-maï remonte aux 17 et 18 juin dans la localité de Kabasha puis à Beni où des combats à l'arme lourde ont fait 16 morts le 22 juin.La première guerre de l'est de la RDC déclenchée en 1996 avait conduit à la chute de l'ancien dictateur Mobutu Sese Seko et la deuxième guerre débutée en 1998 a pris fin en 2003 grâce à une forte mobilisation de la communauté internationale.Les Maï-Maï sont des « groupes d'autodéfense »constitués sur une base essentiellement ethnique. Pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), nombre de ces groupes ont été armés par le pouvoir pour combattre les envahisseurs ougandais ou rwandais. Certains n'ont jamais désarmé.Depuis plus de vingt ans, de groupes armés nationaux et étrangers pullulent dans l'Est de la RDC

RDC: alerte sur une nouvelle guerre dans le Nord-Kivu(Source La Libre.be). Le gouverneur de la province agitée du Nord-Kivu a alerté l'armée congolaise mercredi sur la multiplication d'attaques des miliciens, qu'il considère comme le prélude d'une nouvelle guerre dans l'est de la République démocratique du Congo. « Je lance une alerte particulièrement à l'état-major de l'armée pour qu'il focalise désormais ses stratégies face à ces nouvelles incursions. Une nouvelle guerre se profile à l'horizon », a déclaré à la presse à Goma le gouverneur Julien Paluku.« Ces attaques à répétition à Beni dépassent de loin la capacité des présumés Maï-Maï », a ajouté M. Paluku, indiquant que cette situation devenait « inquiétante » parce qu'elle fait penser à l'existence « d'une autre force » qui soutiendrait ces miliciens non encore identifiés. Lundi, le poste douanier de Kasindi à la frontière avec l'Ouganda a été attaqué par des Maï-Maï jusque-là inconnus, selon les autorités, causant la mort d'un milicien et blessant un autre qui a été capturé par l'armée, avait déclaré à l'AFP le lieutenant Jules Tshikudi, un des porte-parole de l'armée congolaise dans le Nord-Kivu.Mardi, une autre attaque a été signalée sur une position des Forces armées de la RDC (FARDC) dans la localité de Kalau, sans faire des victimes, avait indiqué à l'AFP l'officier.Mercredi à 5h30 (03h30 GMT) une position tenue par les FARDC à Nyamitale dans le territoire de Rutshuru a été attaquée par des présumés Maï-Maï, a déclaré à l'AFP le major Guillaume Ndjike, un autre porte-parole de l'armée dans la région.La première attaque d'envergure de ces présumés Maï-maï remonte aux 17 et 18 juin dans la localité de Kabasha puis à Beni où des combats à l'arme lourde ont fait 16 morts le 22 juin.La première guerre de l'est de la RDC déclenchée en 1996 avait conduit à la chute de l'ancien dictateur Mobutu Sese Seko et la deuxième guerre débutée en 1998 a pris fin en 2003 grâce à une forte mobilisation de la communauté internationale.Les Maï-Maï sont des « groupes d'autodéfense » constitués sur une base essentiellement ethnique. Pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), nombre de ces groupes ont été armés par le pouvoir pour combattre les envahisseurs ougandais ou rwandais. Certains n'ont jamais désarmé.Depuis plus de vingt ans, de groupes armés nationaux et étrangers pullulent dans l'Est de la RDC.

RDC : l'ONU regrette l'absence de poursuite pour « crimes contre l'humanité » au Kasaï.(Source RTBF et ses Agences). Le Bureau de l'ONU aux droits de l'homme en République démocratique du Congo (BCNUDH) a regretté lundi la décision d'un tribunal militaire du Kasaï de ne pas poursuivre pour crime contre l'humanité sept militaires congolais poursuivis pour le meurtre de civils dans cette région du centre du pays. « Nous regrettons la décision » de la justice militaire de ne pas poursuivre pour « crimes contre l'humanité » sept militaires jugés dans l'affaire d'une vidéo supposée avoir été tournée dans le village de Mwanza Lomba (au Kasaï-oriental) montrant ce qui apparait comme une scène de massacre de civils armés de bâtons par des militaires, a déclaré à l'AFP José-Maria Aranaz, directeur du BCNUDH.« Juger ces crimes est une manière de prévenir d'autres violations de droits de l'homme et l'usage excessif de la force par les forces armées », a-t-il ajouté. Les sept militaires dont le procès a débuté le 5 juin étaient poursuivis pour « crimes de guerre » par meurtre, par mutilation, par traitements cruels, inhumains et dégradants et refus de dénonciation d'une infraction commise par des militaires dans cette région où l'armée est engagée contre une rébellion. Samedi, le tribunal militaire de Mbuji-Mayi a abandonné la charge de « crime de guerre », ne retenant que les « meurtre, dissipation de munitions et outrage ». Depuis septembre 2016, quatre provinces du centre de la RDC sont secouées par des violences qui impliquent des miliciens, soldats et policiers, après la mort du chef traditionnel Kamwina Nsapu qui défiait le pouvoir de Kinshasa. Ces atrocités ont causé la mort de plus de 3.000 personnes, selon l'Église catholique, et fait 1,3 million de déplacés. Deux experts onusiens, missionnés par le secrétaire général de l'ONU pour enquêter sur ces violences, y ont été assassinés en mars.

RDC: retour au pays du ministre de la Justice visé par une plainte en Belgique(Source RTBF et ses Agences).Le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, visé par une plainte en Belgique notamment pour crime contre l'humanité, a regagné dimanche Kinshasa - via Paris et non Bruxelles - après avoir plaidé la cause de la République démocratique du Congo (RDC) devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, rapporte lundi la presse kinoise.La plainte qui vise Alexis Thambwe a été déposée le 16 mai par un citoyen congolais qui a perdu des membres de sa famille dans un vol abattu en octobre 1998 lors de la dernière guerre civile en RDC, et par l'ancien bâtonnier de Lubumbashi, Me Jean-Claude Muyambo, actuellement détenu à la prison de Makala à Kinshasa. Il est notamment question de crime contre l'humanité et crime de guerre. D'autres faits plus récents sont aussi dénoncés. Le ministre avait à l'époque revendiqué publiquement la responsabilité de l'ordre d'abattre l'avion, un Boeing 727, près de Kindu (Maniema, est) au nom des rebelles du Rassemblement congolais pour la Démocratie (RCD, soutenu par le Rwanda). Concernant cette plainte déposée contre lui en Belgique et confiée au juge d'instruction Michel Claise, Alexis Thambwe avait promis de se rendre chez les juges répondre à la convocation en dépit de son immunité diplomatique. Mais il était resté terré à son domicile d'Uccle après la révélation de cette affaire, le 14 juin dernier par le journal 'La Libre Belgique', avant de partir pour Genève.

RDC: l'ONU va envoyer des experts pour enquêter sur les violences au Kasai.(Source RTBF et ses Agences).Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a adopté vendredi une résolution prévoyant l'envoi d'un groupe « d'experts internationaux » chargés d'enquêter sur les graves violences dans le Kasaï, région du centre de la République démocratique du Congo (RDC), une solution qualifiée de minimaliste par les défenseurs des froits de l'Homme.Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, l'Union européenne et les Etats-Unis souhaitaient initialement créer une véritable « mission internationale indépendante ». Mais Kinshasa y étant fermement opposé, les pays occidentaux ont préféré trouver un compromis avec les pays africains, ont indiqué à l'AFP plusieurs sources proches des négociations. « Mieux vaut une solution d'équilibre avec la participation du pays », a expliqué une source occidentale.Depuis septembre 2016, le Kasai est secoué par la rébellion de Kamwina Nsapu, chef traditionnel tué en août dernier au cours d'une opération militaire après s'être révolté contre le pouvoir de Kinshasa.Le Haut-Commissaire Zeid Ra'ad Al Hussein a de nouveau accusé mardi les autorités congolaises de fortes responsabilités dans ces violences, dénonçant des cas de mutilations d'enfants, de viols et de femmes enceintes éventrées. Selon l'Eglise catholique, plus de 3000 personnes ont été tuées en huit mois. Et l'ONU parle de 42 fosses communes.Le texte adopté par consensus par les 47 Etats membres du Conseil « demande au Haut-Commissaire aux droits de l'homme d'envoyer une équipe d'experts internationaux, y compris des experts de la région » pour enquêter. Ils devront ensuite partager leurs conclusions avec l'ONU et les autorités judiciaires congolaises.La résolution demande à la RDC de coopérer avec les experts, qui devront veiller à ce que "les auteurs des crimes" soient jugés par la justice congolaise.Dans un communiqué, le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme s'est félicité de « l'ouverture d'une enquête internationale sur les événements au Kasaï ».« La résolution réitère clairement l'importance d'assurer la protection de toutes les personnes qui collaborent avec l'équipe, ce qui souligne la nécessité que le groupe d'experts opère en totale indépendance. Nous comptons sur la pleine coopération des autorités, en particulier pour nous octroyer un accès illimité à tous les sites, dossiers, individus et lieux concernés », a-t-il souligné.Deux experts de l'ONU - la Suédo-chilienne Zaida Catalan et l'Américain Michael Sharp - ont été assassinés en mars dans le Kasaï dans des circonstances non élucidées. Ils faisaient partie d'un groupe d'experts qui enquêtaient sur les fosses communes découvertes dans la région.S'exprimant devant le Conseil, l'ambassadeur congolais, Zenon Mukongo Ngay, a relevé que son gouvernement « accepte d'accueillir sur son sol une équipe d'enquêteurs dans le but de faire la lumière sur les atrocités du Kasaï, mais que cet appui sera technique ou logistique ». « La justice congolaise gardera le leadership de ces enquêtes comme cela a été souligné dans le courrier adressé au Haut-Commissaire le 9 juin dernier ». « A l'issue de ces enquêtes conjointes, la justice congolaise jugera les présumés coupables », a-t-il ajouté, indiquant qu'il était favorable à la résolution bien que « le texte ne convient pas parfaitement ». L’ambassadrice allemande, Antje Leenderste, s'exprimant au nom de l'UE, a demandé que les experts exercent leur mandat « en toute indépendance et sans aucune entrave ». Le représentant américain, Jason Mack, a jugé que la résolution aurait dû être « plus forte » et il a appelé la RDC à protéger les experts.La nouvelle équipe d'experts constituée vendredi par le Conseil devra présenter un premier rapport oral en septembre, ainsi qu'un rapport écrit en juin 2018. Selon l'ONU, des témoins ont déclaré qu'une milice, appelée Bana Mura, « était organisée et armée par les autorités locales ».Depuis des mois, l'ONU accuse aussi les Kamwina Nsapu d'enrôler des enfants-soldats et d'avoir commis des atrocités, tout en dénonçant l'usage disproportionné de la force par l'armée congolaise.La résolution « risque de ne pas suffire à empêcher les massacres », a affirmé dans un communiqué le secrétaire général adjoint à la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), Paul Nsapu, parlant « d'accord a minima ». « La bonne foi du président (congolais Joseph) Kabila sera toutefois mesurée à l'aune de sa coopération avec la mission d'experts envoyée », a-t-il ajouté.

 

 

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