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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Santé : Don d’organes et de Tissus après sa mort, les questions les plus fréquentes.

 Don d’organes, est un mot qu’on entend presque souvent et là où il a plus sa place, c’est dans les Hôpitaux avec les personnes malades, dont leurs pronostics vitaux sont engagés. Ce sont donc des personnes qui demandent à être sauver de la mort ou d’un état d’handicap partiel ou total. Ils n’ont pas tort et aussi leurs parents qui se battent pour eux ou pour elles. N’a-t-on pas dit que la vie n’a pas de prix ou on ne vit qu’une fois ? Seulement si les uns acceptent ou le donnent facilement le don d’Organes et ils n’y voient aucun problème qu’ils soient religieux ou pas, d’autres en revanche bien qu’ils ne soient pas tous des fondamentalistes ou adhérents d’un cercle des intégristes, il existe tout de même ceux qui brandissent des interdictions bibliques, coraniques, bouddhas ou judaïques etc… Il y a donc de gens qui vous diront clairement que : « Notre religion interdit le don d’organes ou nous interdit de donner ou de recevoir des organes d’autrui. » Ont-ils tort ou raison ? Sommes-nous là pour juger les gens ou pour dire qui a tort ou qui a raison ? Non…. Mais, simplement en publiant ces informations sur le don d’organes montées sous forme de questions-réponses par l’Agence de la biomédecine, la Rédaction de l’International journal en ligne Regards d’Africains de France a toujours cru que l’information peut rapidement parvenir dans certains endroits, mais difficilement ou presque rien dans d’autres lieux, vers là où les conditions d’accès ne seraient pas toutes réunies. Et c’est la raison pour laquelle on rencontre des gens qui sont bien instruits, renseignés ou informés que d’autres. On parle souvent d’abondance ou de carence d’informations. Ainsi, le but recherché par la Rédaction n’est pas de vous obliger à donner ou d’accepter ou de refuser de don d’organes, loin de là…Naturellement, elle veut et tient que vous soyez informés sur ce problème précis qui est celui du Don d’organes, mais la décision vous appartient. Vous avez les mains libres, n’est-ce pas ! Un journaliste donne l’information et rien que l’information sans la torde et sans trafic d’influence. Bonne lecture à tous !

 

Pourquoi manque-t-on d’organes à greffer ?

Le prélèvement d’organes post mortem n’est que rarement envisageable : moins de 1% des personnes qui décèdent à l’hôpital peuvent être prélevées.

Peut-on donner ses organes et tissus quand on est âgé ?

 Jeune ou âgé, malade ou en bonne santé, il n’existe pas de contre-indication de principe au don d’organes et de tissus. Les médecins évaluent au cas par cas les organes et les tissus pour s’assurer de la qualité de la greffe qui sera réalisée.

Peut-on ne donner que certains organes ou certains tissus ?

C’est tout à fait possible. Pour ce faire, on peut inscrire sur le registre national des refus les organes et les tissus que l’on ne souhaite pas donner.il est également possible d’exprimer son opposition au don de certains organes ou tissu par écrit sur un document que l’on peut confier à un proche pour qu’il puisse le remettre aux équipes médicales au moment du décès. En cas d’impossibilité d’écrire et de signer un document rédigé par une tierce personne correspond bien à l’expression de votre souhait. Enfin, on peut communiquer cette information oralement à ses proches qui devront signer un document écrit retranscrivant les circonstances de cette expression. Cependant, pour soulager ses proches dans un moment de décès brutal, si l’on est opposé au prélèvement de ses organes ou tissus, il est préférable de favoriser l’inscription sur le registre national des refus qui est obligatoirement consulté en premier lieu par les équipes médicales lorsqu’un prélèvement est envisagé.

Comment le corps du donneur est-il rendu à la famille ?

Le prélèvement est un acte chirurgical effectué au bloc opératoire, dans les mêmes conditions et avec le même soin que pur une personne en vie. Les incisions sont refermées et recouvertes par des pansements.si les cornées son prélevées, elles sont remplacées par des lentilles transparentes. Aucun frais n’est demandé à la famille du défunt. Après l’opération, le corps est habillé et rendu à la famille, qui peut réaliser les obsèques selon les souhaits du défunt.

La famille du donneur peut-elle contacter les personnes greffées ?

Le don d’organes et de tissus est soumis au principe d’anonymat. Cela signifie que le nom donneur ne peut pas être communiqué au receveur, et l’entourage du donneur ne peut pas connaître le nom du receveur. Cet anonymat est destiné à préserve les familles en deuil mais également à aider les personnes greffées à prendre de la distance par rapport à, leur greffon.la famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevé si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a accompagnée. De son côté, la personne greffée peut adresser une lettre « de façon anonyme », via les coordinations hospitalières de prélèvement à la famille du donneur.

Quels sont les bénéfices de la greffe de tissus ?

La greffe de tissus (la cornée, la peau, les artères, les veines, les os, les valves) peut sauver des vies. Elle peut aussi soigner et bien souvent permettre à des malades de retrouver une vie normale ; certains peuvent recouvrer la vue, recommencer à marcher….

Qu’en pensent les religions ?

Les prélèvements d’organes et de tissus en vue de greffes ne rencontrent pas d’objection de principe. Les religions monothéistes invitent leurs fidèles à réfléchir au don d’organes et de tissus et y sont favorables dès lors qu’il s’agit de sauver des vies et qu’ils y ont consenti.

Qu’est-ce que « le consentement présumé » ?

En France, la loi repose sur le principe de la solidarité nationale. De ce fait, elle indique que tout le monde est présumé donneur mais laisse chacun libre de s’opposer au prélèvement de tout ou partie de ses organe et tissus, en s’inscrivant sur le registre national des refus ou en le faisant valoir par écrit auprès de ses proches. Si aucun écrit n’a été transmis aux proches par le défunt, il sera vérifié auprès des proches si le défunt a fait valoir de son vivant, à l’oral, son opposition. Avant d’entreprendre tout prélèvement, les équipes médicales doivent d’après la loi consulté le registre national des refus pour s’assurer que le défunt n’y est pas inscrit .si son nom n’y figure pas, le médecin vérifiera auprès des proches que le défunt n’avait pas de son vivant fait valoir un refus. Si son nom figure sur ce registre ou si le défunt avait exprimé son opposition à ses proches de son vivant, conformément au de décret du 16 aout 2016, l’équipe médicale arrête les démarches initiées en vue d’un prélèvement.

Comment s’inscrire sur le registre national des refus de prélèvement ?

Il suffit de compléter le formulaire d’inscription, d’y joindre une copie d’une pièce identité officielle et une enveloppe timbrée à votre nom et adresse et d’envoyer le tout à l’adresse indiquée. Pour se désinscrire, deux possibilités : soit en renvoyant la partie inférieure de l’attestation d’inscription, soit sur papier libre, avec dans les deux cas la copie d’une pièce d’identité officielle. Dès janvier 2017, vous pourrez faire votre demande d’inscription au registre national des refus en ligne sur le site. www.registrenationaldesrefus.fr

Si le défunt n’a pas fait connaitre son refus de son vivant, que se passe-t-il ?

Les types de décès permettant le prélèvement d’organe et de tissus sont dans la plupart des cas des mort brutales. Les proches viennent d’apprendre le décès d’un parent, d’un conjoint, et seront sollicité pour s’assurer de son éventuelle opposition au don d’organe et de tissus si le défunt n’est pas inscrit sur le registre national des refus. Quand le défunt n’a laissé aucune indication (écrite ou éventuellement orale) de son, opposition, c’est une preuve qui s’ajoute à la douleur des proches. C’est la raison pour laquelle, lorsque l’on est opposé au prélèvement de tout ou partie de ses organes et tissus après la mort, il est important de s’inscrire sur le registre national des refus pour éviter ainsi à ses proches de vivre une situation douloureuse qui viendrait s’ajouté au deuil. Un accompagnement et un soutien des proches par la coordination hospitalière des prélèvements seront, dans tous les cas mis en œuvre tout au long de ce processus.

 

Ahmat Zéïdane Bichara avec la participation de la Rédaction et d'Agence de la biométrie

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