Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !
6 Août 2017
Beaucoup de Rédactions sont habituées à publier en grande partie des informations qui naissent dans leur pays, continent, région, ville ect…C'est ce qu'on appelle la loi de proximité. Les colonnes réservées aux informations étrangères se comptent au bout des doigts. Heureusement tel n’est pas le cas à Regards d’Africains de France qui reste toujours un journal international et dont les informations ne sont pas tous les jours publiées en fonction d’un pays, mais aussi par rapport à leur importance. Certes, il arrive souvent à la Rédaction d’organiser des éditions spéciales ou encore la rubrique hebdomadaire d’informations groupées par continent. Et d’ailleurs, c’est dans ce sens qu’aujourd’hui dimanche 06 août 2017 l’honneur est à l’Océanie.
Un responsable de l'EI derrière le projet d'attentat déjoué en Australie, visant un avion Etihad(RTBF et ses Agences). Les deux hommes inculpés jeudi en Australie pour avoir planifié un attentat terroriste projetaient de faire exploser un engin artisanal à bord d'un avion d'Etihad Airways, compagnie des Emirats arabes unis, a déclaré vendredi la police australienne.Le projet, finalement déjoué, était dirigé depuis l'étranger par un haut responsable de l'organisation djihadiste Etat islamique (EI), qui s'est chargé d'indiquer aux Australiens comment assembler l'explosif, a-t-elle précisé via son commissaire adjoint Michael Phelan. Celui-ci n'a cependant pas indiqué l'identité ou la nationalité de ce responsable. L’engin explosif devait être placé le 15 juillet à bord d'un avion d'Etihad Airways partant de Sydney, mais le projet a capoté avant que les auteurs ou l'enfin ne franchissent les contrôles M. Phelan a déclaré que la police australienne avait aussi déjoué un second complot qui impliquait la diffusion par un système approprié de sulfure d'hydrogène, un gaz toxique et inflammable. Mais ce projet-là était à un stade peu avancé. "Non seulement nous avons stoppé l'engin explosif qui devait aller dans l'avion, mais nous avons aussi empêché le projet de dispersion chimique", a-t-il dit. Concernant le complot contre l'avion, M. Phelan a indiqué que le responsable de l'EI avait expédié des composants au groupe d'Australiens depuis l'étranger, puis leur avait expliqué comment fabriquer la bombe. Le complot était "l'un des plus sophistiqués jamais tentés en territoire australien".Quatre hommes avaient été arrêtés samedi à Sydney dans le cadre de cette affaire. Deux d'entre eux, originaires de banlieues de l'ouest de Sydney, âgés de 32 et 49 ans et qui auraient un lien de parenté, ont été inculpés jeudi pour préparation d'acte terroriste. Ils pourraient être condamnés à la prison à vie. Un autre suspect a été remis en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui. Le quatrième suspect est encore détenu et interrogé par la police.
La plus grande banque australienne assignée pour blanchiment(AFP).Le service du renseignement financier australien a assigné en justice jeudi la plus grande banque du pays, l'accusant de violations "graves" et généralisées des lois contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.Austrac a expliqué qu'il assignait la Commonwealth Bank devant la Cour fédérale pour avoir contrevenu aux lois 53.700 fois, en particulier avec ses automates de dépôts d'espèces.S'il est reconnu coupable, le géant bancaire pourrait se voir infliger une amende considérable.En mars, le géant du jeu Tabcorp avait été condamné à 45 millions de dollars australiens d'amende (32 millions d'euros), la plus importante amende civile de l'histoire des entreprises australiennes, pour avoir enfreint la loi à 108 reprises."En échouant à mettre en place des contrôles et systèmes adéquats contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, les entreprises risquent d'être utilisées à des fins criminelles", a déclaré dans un communiqué le président par intérim d'Austrac Peter Clark.La banque est accusée d'avoir omis de fournir à Austrac 53.506 rapports sur des transactions en liquide portant sur plus de 10.000 dollars australiens dans les automates entre novembre 2012 et septembre 2015, pour une valeur totale de 624,7 millions de dollars australiens.La Commonwealth est aussi accusée de ne pas avoir signalé en temps et en heure, voire pas du tout, des transactions financières douteuses pour 77 millions de dollars australiens. Elle n'a pas mis en place de surveillance de certains clients même après avoir été alertée de la possibilité de blanchiment, affirme également Austrac.La Commonwealth a déclaré dans un communiqué avoir eu des discussions avec le service de renseignement "pendant une longue période et avoir coopéré complètement" avec lui."Chaque année, nous signalons plus de quatre millions de transactions à Austrac afin d'identifier et de combattre toute activité suspecte, aussi rapidement et efficacement que possible"."Nous passons en revue nos procédures et en aurons davantage à dire sur les accusations spécifiques en temps voulu", a ajouté la banque.Dans les échanges de l'après-midi, l'action de la banque perdait 0,37% à la Bourse de Sydney, à 83,92 dollars australiens.
Mères porteuses au Cambodge: une infirmière australienne condamnée à 18 mois de prison(RTBF et ses Agences).Une infirmière australienne a été condamnée jeudi à 18 mois de prison au Cambodge pour sa participation à une clinique spécialisée dans les mères porteuses, un secteur porteur dans ce pays pauvre d'Asie du Sud-Est."Tammy Davis-Charles était une intermédiaire entre les parents et les mères porteuses cambodgiennes", a conclu le juge Sor Lina, avant d'annoncer la peine.L'infirmière avait été arrêtée en novembre 2016 à Phnom Penh, à peine deux semaines après l'interdiction de la GPA dans le pays. Elle est soupçonnée d'avoir recruté des femmes et d'avoir falsifié des documents pour obtenir des certificats de naissance pour les nouveaux-nés.Lors de son procès, cette femme qui travaillait auparavant dans une clinique spécialisée dans la gestation pour autrui (GPA) en Thaïlande a nié tout rôle d'organisatrice, disant avoir simplement pratiqué des soins aux femmes enceintes et nié avoir recruté des Cambodgiennes.Le business des mères porteuses s'est très rapidement développé ces derniers mois au Cambodge après l'interdiction de la pratique dans la Thaïlande voisine en 2015, jusqu'à ce que le gouvernement interdise la GPA.Le Cambodge offrait pour les futurs parents des prix très bas, par rapport aux Etats-Unis notamment, et en l'absence de régulation les cliniques acceptaient les couples homosexuels comme les célibataires.
Deux pères et leurs fils soupçonnés du "complot terroriste" déjoué à Sydney(Source RTBF et ses Agences). Les quatre individus placés en détention à Sydney dans le cadre d'un "complot terroriste" déjoué en Australie, prévoyaient de faire exploser un avion à l'aide d'un explosif dissimulé dans un hachoir à viande, rapportent les médias nationaux ce lundi. Deux pères et leurs fils forment cette cellule soupçonnée d'avoir fomenté ce complot.Deux pères d'une quarantaine d'années et leurs fils, qui seraient apparentés par alliance, sont soupçonnés d'être derrière le projet de viser un avion international depuis Sydney à l'aide d'une bombe artisanale cachée dans un hachoir à viande. Selon Channel 7, la cellule recevait des instructions du groupe terroriste Etat islamique en Syrie.Jusqu'à présent, les individus n'étaient pas connus des services anti-terrorisme australiens, seul l'un d'entre aux avait été appréhendé pour conduite négligente.Toutefois, ces services ont été alerté par un "petit élément de renseignement" à propos d'un possible complot "inspiré par l'islamisme" ayant recours à un engin explosif artisanal. La cellule est suspectée d'avoir eu l'intention de l'introduire à bord d'un avion à destination du Moyen-Orient, probablement Dubai, caché dans des bagages à main, rapporte ce lundi The Daily Telegraph.Du matériel a été retrouvé lors de raids de la police anti-terrorisme menés samedi dans quatre quartiers de Sydney. Les fouilles se poursuivent, alors que les quatre individus sont gardés en détention sans encore être formellement inculpés, indique ABC. Selon le média, la police est assurée d'avoir intercepté tous les membres de la cellule.La police a en outre découvert lundi une feuille de route d'un vol de Jakarta à Sydney ainsi qu'une lettre reliant deux des adresses perquisitionnées. Les mesures de sécurité ont été renforcées dans tous les aéroports australiens, causant des perturbations pour les voyageurs.Ce projet d'attaque est le 13ème complot déjoué depuis 2014, selon le ministre de la Justice australien, Michael Keenan.