8 Novembre 2017
Depuis quelques années la presse écrite subit une forte concurrence du journal en version numérique. Au New York Times, la version papier est en net recul alors que les racines numériques ne cessent de se développer et d’alimenter le célèbre quotidien américain. La publication a indiqué mercredi dernier avoir gagné, au 3e trimestre seulement, quelque 154 000 abonnés exclusivement en ligne. Ils étaient déjà 114 000 abonnés au 2e trimestre, alors qu’au début de l’année, avec l’accession de Donald Trump à la Maison blanche, le New York Times a enregistré à cette période presque 350 000 nouveaux abonnés à la version numérique du journal. Au total, le quotidien américain dispose en tout près de 2,5 millions d’abonnés en ligne.
La part des revenus générés par la publicité numérique a augmenté substantiellement. De juillet à septembre, les revenus liés à la publicité en ligne se sont accrus à hauteur de 11 %, atteignant 49 millions de dollars. Ce qui représente 43 % des revenus de l’ensemble des publicités du quotidien. En revanche, la version papier du grand quotidien connaît les mêmes mutations que l’ensemble de l’industrie de la presse écrite. Les chiffres de la version imprimée sont en chute libre. Les revenus publicitaires ont dégringolé de pas moins de 20 % au troisième trimestre. Les entrées publicitaires de versions numérique et imprimée ont connu un net recul de 9 %. Le groupe a prévenu qu’il s’attendait à une nouvelle baisse de 10 % de ses recettes publicitaires au 4e trimestre, mais aussi à une hausse de 10 % des revenus provenant de ses abonnements. Les journaux version imprimée font face aujourd'hui, entre autres, à la chute de leur diffusion, de leurs recettes publicitaires, à la rude concurrence des gratuits et d’internet sans oublier le rôle important joué par les réseaux sociaux. La Rédaction