Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Zimbabwe: Malgré l’attentat «rien n'empêchera les élections », affirme un vice-président

Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa a échappé samedi à un probable attentat à la bombe qui a visé une réunion électorale à laquelle il participait à Bulawayo (sud) et fait plusieurs blessés, dont au moins un des deux vice-présidents du pays, d’après la publication de l’Agence Belga du samedi 23 juin 2018 pour le compte de la RTBF.Pourtant malgré cet attentat, l’Agence France Presse du dimanche 24 juin  2018 rapporte que les élections générales prévues le 30 juillet au Zimbabwe auront lieu comme prévu, a affirmé dimanche l'un des deux vice-présidents du pays, Constantino Chiwenga,au lendemain de l'explosion qui a visé le chef de l'Etat Emmerson Mnangagwa. « Que les choses soient très claires, rien m'empêchera la tenue des élections au Zimbawe, rien du tout », a déclaré monsieur Chiwenga lors d'une réunion électorale qui se tenait à Chitungwiza, dans la grande banlieue de la capitale Harare.

En rappel Belga et AFP reviennent respectivement sur l’engin non identifié qui a explosé samedi 23 juin 2018 juste après un discours prononcé par le chef de l'Etat et candidat à la présidentielle qui est heureusement sorti indemne dans un stade de la grande ville du sud Bulawayo, un fief de l'opposition. « Cet acte de terrorisme qui a eu lieu à Bulawayo n'est rien », a assuré le vice-président Chiwenga, légèrement blessé par l'attaque de la veille. « Il ne dissuadera personne. Mais si des candidats aux élections du 30 juillet ont peur et se sentent menacés, nous assurerons leur sécurité », a promis l'ex-chef d'état-major de l'armée. « La police traquera les criminels et les défèrera à la justice », a également affirmé M. Chiwenga.Les scrutins présidentiel et législatifs du 30 juillet sont les premiers depuis la démission forcée en novembre du président Robert Mugabe, qui a dirigé le Zimbabwe d'une main de fer depuis son indépendance en 1980.Sauf énorme surprise, monsieur Mnangagwa est assuré de remporter la présidentielle face à une opposition orpheline de son chef historique Morgan Tsvangirai, décédé en février.

Belga et l’AFP décrivent ce malheureux événement avec beaucoup de précisions que l’attentat qui a visé samedi à Bulawayo (sud) une réunion électorale du président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, sain et sauf, a fait un total de 41 blessés, selon un nouveau bilan officiel publié dimanche.« Nous en avons 25 à (l'hôpital central) Mpilo, 12 à Mater Dei et 4 à United Bulawayo Hospitals, ce qui nous fait un total de 41 personnes qui se sont présentées pour des blessures dans nos hôpitaux », a déclaré le ministre de la Santé David Parirenyatwa au journal d'Etat Sunday Mail.Un engin non identifié a explosé samedi à la fin d'une réunion électorale de Emmerson Mnangagwa, candidat du parti au pouvoir, la Zanu-PF, à l'élection présidentielle du 30 juillet.Plusieurs milliers de ses partisans assistaient à ce meeting organisé dans un stade de la deuxième ville du Zimbabwe, considérée comme un fief de l'opposition. Indemne, le chef de l'Etat a suggéré que cet attentat, qu'il a qualifié « d'acte lâche », le visait personnellement. L'attaque n'a fait l'objet d'aucune revendication immédiate.Parmi les blessés figurent les deux vice-présidents du pays, Constantino Chiwenga et Kembo Mohadi, et plusieurs hauts responsables de la Zanu-PF, pour la plupart légèrement atteints.« Certains (des blessés) ont eu besoin d'interventions chirurgicales lourdes»,a toutefois ajouté David Parirenyatwa.Inédit, cet attentat intervient dans la dernière ligne droite de la campagne pour les élections générales du 30 juillet, les premières depuis la démission forcée en novembre du président Robert Mugabe, qui a dirigé le Zimbabwe d'une main de fer depuis son indépendance en 1980.Lâché par l'armée et son parti, Robert Mugabe a été remplacé par M. Mnangagwa, son ancien vice-président.Sauf énorme surprise, Emmerson Mnangagwa est assuré de remporter la présidentielle face à une opposition orpheline de son chef historique Morgan Tsvangirai, décédé en février.

La Rédaction

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article