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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Conflits infos : Ce qui sort de chez vous.

Dans la publication sur son Facebook d’Eric Mocnga Topona et signé l’AFP  depuis le 06 décembre 2018, il est clairement mentionné que : « le Burundi exige la fermeture du bureau onusien des droits de l'homme à Bujumbura.Le gouvernement burundais a exigé la fermeture du bureau à Bujumbura du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, avec lequel il avait déjà suspendu toute collaboration depuis octobre 2016, a-t-on appris jeudi de sources gouvernementale et onusienne.Une note verbale « qui demande la fermeture » a été remise mercredi au coordinateur résident de l'ONU au Burundi, Garry Conille, afin qu'il la transmette à Genève à la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, a indiqué à l'AFP un haut cadre du ministère des Affaires étrangères.« Tout le personnel international (une dizaine de personnes, ndlr) doit être redéployé immédiatement, et l'Office a deux mois pour faire ses valises et fermer définitivement ses portes », a précisé cette source, sous couvert de l'anonymat.Cette information a été confirmée à l'AFP par une source onusienne qui a elle aussi requit l'anonymat. « Le gouvernement burundais se radicalise de plus en plus et continue sa défiance vis-à-vis de la communauté internationale », a-t-elle relevé. « Après le boycott de la cinquième session du dialogue interburundais (fin octobre, ndlr) et du sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique d'Afrique de l'Est dans la foulée, il s'en prend aux Nations unies cette fois », a ajouté la même source, rappelant que le sommet des chefs d'Etat, reporté en raison du boycott de Bujumbura, devait notamment traiter de la crise burundaise.Depuis octobre 2016, l'Office du Haut Commissaire à Bujumbura travaillait déjà au ralenti.

Le gouvernement avait alors décidé de suspendre sa collaboration avec ce bureau et de résilier l'accord régissant ses activités, l'accusant de « complicité » dans la rédaction d'un rapport de l'ONU imputant au pouvoir burundais des « violations graves » des droits de l'homme et mettant en garde contre de possibles « crimes contre l'humanité ».« Tout semble indiquer que le gouvernement écarte peu à peu tous les témoins gênants (...), ce qui ne nous rend guère optimistes pour l'avenir », a regretté la source onusienne.C'est également en octobre 2016 que le Burundi était devenu le premier pays à se retirer de la Cour pénale internationale - retrait devenu effectif un an plus tard -, après l'ouverture d'un examen préliminaire sur des accusations de meurtres, tortures et autres exactions commises au Burundi.La CPI a depuis ouvert une enquête en octobre 2017 sur la situation au Burundi.Le Burundi est en crise depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé en avril 2015 sa candidature à un troisième mandat controversé. Il avait été réélu en juillet de la même année.Les violences qui ont accompagné la crise auraient fait au moins 1.200 morts et déplacé plus de 400.000 personnes entre avril 2015 et mai 2017, d'après les estimations de la Cour pénale internationale »,

La fin des activités du navire humanitaire aquarium signalée par le site RTBF : «Médecins sans Frontières et SOS Méditerranée ont annoncé ce vendredi l'arrêt des activités de leur navire de secours des migrants en mer, l'Aquarius. « Ces deux derniers mois, alors que des personnes continuaient à fuir par la mer, sur la route migratoire la plus meurtrière au monde, l'Aquarius est resté au port, incapable de mener à bien son travail humanitaire. Ceci le résultat d’une campagne menée par le gouvernement italien et soutenue par d’autres États européens, pour délégitimer, calomnier et empêcher de travailler les organisations apportant une assistance aux personnes vulnérables », explique MSF dans un communiqué. Depuis fin septembre, le Panama a décidé de retirer son pavillon à l'Aquarius, privé dès lors de navigation et bloqué à Marseille. A l'époque, le ministre de l'Intérieur italien Matteo Salvini (extrême droite)  avait assuré qu’il n’y avait eu « aucune pression » sur le Panama. Mais, « il est évident qu'aucun pays au monde ne voudrait prendre la responsabilité d'être associé à un navire qui fait obstacle aux opérations de secours en mer » et « refuse la coordination avec les gardes-côtes libyens », avait-il ajouté. Mais, selon le Panama, qui disait redouter « de sérieuses difficultés politiques » en cas de maintien de l'Aquarius sur ses registres, la principale plainte émanait pourtant des autorités italiennes, selon lesquelles « le capitaine du navire a refusé de renvoyer des migrants et réfugiés pris en charge vers leur lieu d'origine ».

Fin novembre, la justice italienne avait demandé le placement sous séquestre du navire, pour une affaire de traitement illégal de déchets dangereux. Selon les médias italiens : « les enquêteurs soupçonnent le navire humanitaire d'avoir fait passer un total de 24 tonnes de déchets potentiellement toxiques pour des déchets classiques. Des comptes bancaires en Italie de MSF ont également été placés sous séquestre. En juin,l’Aquarius avait déjà été au cœur d’une crise diplomatique, après avoir récupéré 630 migrants au large de la Libye, débarqués en Espagne après le refus de l'Italie et de Malte de les accepter. Le scénario s’était répété en août  pour 141 migrants débarqués à Malte. Divers navires humanitaires ont dû comme l'Aquarius trouver une solution de repli cet été. La crise a chaque fois pu se dénouer lorsque d'autres pays européens se sont engagés à se répartir les réfugiés à bord. Les autres navires humanitaires, qui étaient encore une dizaine il y a un peu plus d'un an au large de la Libye, ont quitté la zone pour des raisons diverses. Le Lifeline est bloqué à La Valette où les autorités ont ouvert une enquête administrative, le Iuventa, soupçonnée de collusion avec des passeurs, a été saisi par les autorités italiennes en août 2017, tandis que l'Open Arms patrouille désormais au large des côtes espagnoles. Depuis quatre ans, plus de 15.000 personnes sont mortes noyées en Méditerranée en tentant la traversée sur des embarcations de fortune, selon l'ONG SOS Méditerranée. En deux ans et demi, l' »organisation dit avoir secouru 29.523 personnes dont 23% sont des mineurs »

 L’agence Belga rapporte que le nombre de violences sexuelles a explosé l’année dernière en France : «Le nombre de personnes déclarant en 2017 avoir été victimes de violences sexuelles en dehors de leur foyer a augmenté de 53% en un an en France, sur fond de libération de la parole, selon une vaste enquête statistique publiée jeudi. De 173.000 en 2016, les personnes s'estimant victimes d'abus sexuels sont passées à 265.000 l'an dernier, indiquent l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l'Insee dans leur enquête annuelle de victimation et de perception de la sécurité. Celle-ci confirme par ailleurs que le terrorisme reste la première préoccupation des Français. L'ONDRP appelle toutefois à prendre ces chiffres "avec précaution". Dans le cas des violences sexuelles, l'Observatoire justifie sa prudence par une "modification des questions" posées dans l'étude en 2017 et attribue cette hausse au « contexte de libération de la parole autour des violences sexuelles peu avant la collecte des données » dans le sillage de l'affaire Weinstein et du mouvement #MeToo. « Ces résultats pourraient donc refléter une prise de conscience par les personnes interrogées de leur statut de victime, de la représentation de ce qu'est une violence sexuelle, et par là même amener une plus forte déclaration des personnes victimes », explique l'ONDRP.

Cette 12e enquête de "référence", au cours de laquelle 16.000 personnes de 14 ans et plus ont été interrogées, permet de mesurer l'évolution de la délinquance au-delà des seules statistiques administratives, en sondant les Français qui ne portent pas systématiquement plainte lorsqu'ils sont victimes. Les taux de plainte sont en effet très variables. S'ils dépassent les 75% pour des cambriolages ou des vols de voiture, ils tombent sous la barre des 30% en cas de violences physiques. Le taux dégringole à moins de 15% lorsqu'il s'agit de violences sexuelles ou de violences dans le ménage et au sein du couple. Parmi les autres indicateurs, les victimes de cambriolage et de tentative de cambriolage sont à nouveau orientées à la hausse après trois années de baisse. Les vols sans violences, ni menaces, en baisse depuis une dizaine d'années, enregistrent une forte hausse (+46%) et franchissent la barre du million de victimes déclarées. L'enquête confirme en outre qu'en 2018 le terrorisme reste la première préoccupation des Français (30%), devant le chômage (18%), même si, trois ans après le début de la vague d'attaques djihadistes qui a frappé la France, sa part diminue de deux points»

En Afrique du Sud, l’héritage de Nelson Mandela contesté par une frange des Sud-africains, écrit Valérie Hirsch : « Cinq ans après son décès, le 5 décembre 2013, Nelson Mandela, le père de la démocratie sud-africaine ne fait plus l’unanimité. La jeunesse noire trouve que Mandela a été trop conciliant à l’égard des Blancs qui contrôlent toujours l’économie. Pour une partie des Noirs,  Mandela est devenu le symbole de la persistance du statu quo. Julius Malema, président du parti radical des Combattants pour la liberté économique l’avait même accusé d’être un "traître" avant de se reprendre été d’affirmé que le "vieil homme" avait fait trop de compromis, en abandonnant notamment le programme de nationalisations. « La priorité a été de maintenir la stabilité du pays, au détriment de la justice et la redistribution, pense Thobile Ndzimande, 24 ans, qui travaille dans la financeL’oppression se poursuit encore aujourd’hui. Pour moi, les Blancs doivent céder ce qu’ils contrôlent à la majorité de la population ou quitter le pays ». 

C’est un paradoxe : le président Cyril Ramaphosa, considéré comme le dauphin de Mandela, a la difficile tâche de changer le statut quo, en commençant par l’expropriation des terres sans compensation. L’ANC espère ainsi redorer son image d’ici les élections de mi-2019. La semaine dernière, Ramaphosa a toutefois promis, devant une audience blanche, qu’il respecterait les « valeurs, principes et l’intégrité de Nelson Mandela ». Mandela est un exemple, rare en Afrique, d’un leader remarquable, qui a quitté le pouvoir après un seul mandat. Pour Pam Munian, une Sud-Africaine d'origine indienne de 37 ans qui travaille aussi dans la finance, « Mandela ne gouvernait pas à court terme. C’était un visionnaire. Ceux qui disent qu’il était une marionnette des Blancs ne pensent pas au futur du pays. C’est tellement plus simple de tout voler et tout casser. Je crains que l’héritage de Mandela soit en train de mourir»

Le mouvement des gilets jaunes fait tache d’huile chez les lycéens partout en France et à Toulouse en particulier à en croire 20 minutes dans sa publication du 4 décembre : «Selon un premier bilan de la préfecture et du rectorat, 2.500 jeunes étaient mobilisés à Toulouse et en Haute-Garonne. Un jeune manifestant « a été sérieusement blessé au visage par un retour de flammes ». Et sept personnes ont été interpellées dans la matinée. Un impressionnant incendie s’est déclaré dans le lycée Saint-Exupéry de Blagnac, dans la banlieue de Toulouse. Parti d’un feu de poubelles, il s’est propagé au bâtiment. L’accueil du lycée a été ravagé par les flammes, tout comme le secteur « sciences » de l’établissement qui accueille 1.700 élèves. Le sinistre n’a fait aucun blessé parmi les élèves qui ont été renvoyés chez eux jusqu’à lundi. « On est pour le blocage, mais là le feu, c’est abusé », a déploré un des élèves. La police était aussi sur place ce mardi matin. Son enquête devra déterminer les responsabilités. « Il sera assez facile d’identifier les fauteurs de trouble puisqu’il y a des caméras vidéo tout autour du site. Je peux vous assurer que pour l’essentiel, ce sont des lycéens du lycée et c’est ce qu’il y a de plus choquant. En démocratie on a le droit d’exprimer sa révolte, par contre porter atteinte à l’école, mettre le feu à un lieu de savoir, symboliquement c’est une atteinte à la démocratie », déplore Pierre Donnadieu, le proviseur qui indique qu’il y aura des poursuites disciplinaires et pénales car une plainte va être déposée. Le maire de Blagnac, Joseph Carles, a pour sa part dénoncé « avec fermeté cet acte de violence gratuite ».

Tout comme la présidente de la région Occitanie, gestionnaire des lycées. « Je comprends l’inquiétude des lycéens quant à leur avenir et notamment leurs revendications au sujet de Parcoursup. Pour autant, cette violence aveugle n’apporte aucune solution concrète et cela aura un coût pour la collectivité régionale, d’ores et déjà de plusieurs centaines de milliers d’euros ». D’autres feux ont aussi été allumés devant certains établissements, parmi lesquels Déodat-de-Séverac où des échauffourées ont lieu avec les forces de l’ordre, Raymond-Naves où au moins une voiture a été détruite, et Roland-Garros. Un barrage a été activé devant le lycée Bellevue, dans le quartier de Rangueil. Une manifestation a eu lieu au cours de l’après-midi dans les rues de Toulouse. Encadrée par des militants de la CGT, elle réunissait des lycéens mais aussi des étudiants. « Nous nous mobilisons contre la réforme du bac, contre celle du lycée professionnel, mais aussi pour un accès libre et gratuit aux études supérieures, parce que c’est un droit pas un privilège », explique Rami, un élève de terminale du lycée Stéphane-Hessel, à Jolimont. Comme pour ces camarades, les annonces du milieu de la journée d’Edouard Philippe « sont du vent, et maintenant qu’on est en marche on ne nous arrêtera plus », a-t-il poursuivi. Aux côtés de centaines d’autres lycéens, il a défilé durant plusieurs minutes dans le calme. Jusqu’à l’arrivée du cortège à Saint-Cyprien où les forces de l’ordre ont décidé de bloquer l'accès au Pont-Neuf. Durant plus d’une heure, des échauffourées ont eu lieu avec les forces de l’ordre, jusqu’à la dispersion définitive vers 17h30.Devant ces mouvements sociaux, le réseau de transports Tisséo a annoncé l’interruption « pour une durée indéterminée » des trams T1 et T2, ainsi que des deux lignes de métro. Il n’y avait pas de bus non plus. Si des lycéens affirment soutenir les « gilets jaunes », dont certains sont présents dans leur mobilisation, les principales revendications portent sur l’abrogation de la réforme du bac, de Parcoursup ou le libre accès à l’enseignement supérieur »

La justice béninoise inculpe un ministre et dix députés rapporte beninwebtv.com : «L’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (l’ANLC) était face aux Hommes des médias dans l’après du mercredi 05 décembre 2018. Il a été essentiellement question de l’annonce de la commémoration de la journée de lutte contre la corruption, mais aussi des actions posée par l’institution pour contraindre certaines personnalités à faire la déclaration de leurs patrimoines. Selon Jean-Baptiste Elias, l’ANLC ayant constaté qu’après le délai réglementaire défini par la loi, il s’est trouvé des députés, ministres, préfet et membres d’institution qui n’ont pas déclaré leurs biens, ne s’est pas pressée d’agir. A l’en croire, une action de sensibilisation a été menée d’abord à l’endroit des fautifs. Ainsi, des correspondances ont été envoyées à chacun des concernés pour leur rappeler qu’ils sont contraints aux yeux de la loi de faire la déclaration de leurs patrimoines. Après cette campagne de sensibilisation, beaucoup ont compris et se sont conformés. Mais il y en a qui ont demeuré dans la faute.

D’après l’état des lieux faits par Jean-Baptiste Elias, à la date d’aujourd’hui, il y a un (01) ministre, dix (10) députés et cinq (05) membres du Conseil Economique et Social (CES) qui n’ont pas satisfait à cette obligation. Face à cet état de chose l’ANLC a pris la décision de confier le dossier à la justice. Ainsi, une plainte a été déposée contre les mis en cause le 24 octobre 2018 auprès de la Cour Suprême pour dénoncer la non déclaration de patrimoine par certains membres des institutions de la République. L’ANLC par cet acte souhaite que le Président de la Chambre des Comptes soit instruit pour mettre en application les dispositions de l’article 4 alinéa 6 de la loi 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin. En effet, cet article dispose que le refus de déclaration de biens est punie d’une amende dont le montant est égal à six (06) mois de rémunération perçue ou à apercevoir dans la fonction occupée. Ladite amende est prononcée d’office ou sur dénonciation par le Président de la Chambre des Comptes. Liste complète des mis en cause: Ministre en charge de la défense nationale,  Nouatin Fortuné Alain. Les députés: Eric Houndété, Rosine Soglo, Mohamed Atao Hinnouho, Valentin Aditi Houdé, Jocelyn Degbé, Dagniho Rosine, Essou Pascal, Houngnibo Lucien, Issifou Amadou, Zoumarou Wariss. Les membres du CES: Dominique Atchawé, Christophe Dovonon, Essou Magloire, Fangbédji Daniel, Sakou Benoît »

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