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13 Janvier 2019
Karim Wade peut encore nourrir l’espoir de voir sa candidature à la présidentielle de 2019 validée, si l’on se fie à l’avis de 5 imminents juristes Sénégalais, comme le rapporte le site métrodakar dans sa publication de samedi 12 janvier sous la plume du journaliste Pape Bemba : «La candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle est recevable. C’est l’avis de cinq spécialistes du droit étrangers et sénégalais. Dans une lettre adressée au Conseil constitutionnel, qui en a accusé réception, ils démontrent pourquoi le Parti démocratique sénégalais (Pds) peut garder toujours espoir de voir son candidat dans les starting-blocks. Jean-Paul Costa, ancien président de la Cour européenne des droits de l’homme ; Ibrahima Arona Diallo, professeur de droit public à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) et membre du Centre d’études et de recherches sur les Constitutions, les Libertés et L’État (Bordeaux) ; Dominique Chagnollaud De Sabouret, professeur de droit public et de sciences politiques à l’Université Paris II Panthéon-Ass et président du Cercle des constitutionnalistes, Denis Alland, professeur de droit international à l’Université II Panthéon-Assas et Rosnert Ludovic Alissoutin, enseignant-chercheur en droit à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) et écrivain, s’invitent à un débat qui tient en haleine le Landerneau politico-médiatico-juridique sénégalais. Il s’agit de la validité de la candidature de Karim Wade à la présidentielle. Dans une lettre adressée au Conseil constitutionnel, les signataires disent, d’emblée, que « l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales a été parfaitement régulière et est devenue définitive ».
Brandissant l’article R. 43 du Code électoral, ils sont d’avis que « les services centraux ne peuvent procéder à une radiation de la liste électorale que si un électeur est inscrit sur au moins deux listes, ce qui n’est évidemment pas le cas en l’espèce ». Et, ces juristes sont formels : «La privation du droit de vote ne peut résulter que d’une décision de justice. (…) L’existence de la condamnation prononcée à l’encontre de Karim Wade par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ne peut donc pas entraîner par elle-même la privation du droit de vote ». D’autant plus que, insistent-ils dans leur missive, « la Crei n’a pas déchu Karim de ses droits civiques ». En effet, à les en croire, « l’arrêt de la Crei condamnant Karim Wade à six ans de prison et une amende de 138 milliards FCFA ne peut pas entraîner la privation de vote ». Car, indiquent ces professeurs de droit, l’article 6 de la Constitution stipule que « nul ne peut être condamné si ce n’est en vertu d’une loi entrée en vigueur avant l’acte commis ». Ces 5 juristes invitent donc solennellement le Conseil constitutionnel à ne pas se fonder sur la nouvelle loi en date du 4 juillet 2018 qui impose d’avoir la qualité d’électeur pour être éligible. La sortie de ces hommes de droit est loin d’être anodine, car coïncidant avec la publication, prévue ce dimanche 13 janvier, par le Conseil constitutionnel, de la liste provisoire des candidats officiels à l’élection présidentielle du 24 février 2014. Le camp du candidat de la « Coalition Karim Président 2019 » retient donc son souffle.»
De plus en plus des voix s’élèvent pour suggérer la tenue d’un second référendum pour sortir le Royaume Uni du piège du Brexit qui déchaîne les passions, c’est ce que rapporte le journal suisse Le Temps du vendredi 11 janvier : «Si les obstacles restent nombreux, l’organisation d’un nouveau référendum pourrait être une issue à l’impasse actuelle. Un vent d’optimisme soufflait dans les allées de l’Emmanuel Center ce vendredi. Les partisans d’un second référendum sur le Brexit étaient réunis dans cette salle à deux pas de Westminster, avec plus d’un millier de personnes dans une salle comble. Désormais, beaucoup croient que l’organisation de ce nouveau scrutin est à portée de main. «Il y a six mois, on nous disait qu’on était du mauvais côté de l’histoire, explique Tom Baldwin, un ancien stratégiste du Parti travailliste. Aujourd’hui, on a une chance d’y arriver.» Mardi prochain, la Chambre des communes devrait rejeter très largement l’accord de retrait de l’Union européenne conclu par Theresa May. La première ministre britannique devrait perdre d’au moins 100 voix, peut-être plus. Les partisans d’un nouveau référendum veulent ensuite s’engouffrer dans la brèche. «C’est la seule façon de sortir de l’impasse», estime Dominic Grieve, un député conservateur. La lutte va se dérouler au parlement.
Après le rejet presque certain de l’accord, les députés devraient tenter de faire valoir des options alternatives. Parmi elles se trouvent une sortie de l’Union européenne (UE) sans accord, une relation de type norvégien en restant dans le marché unique ou encore l’annulation unilatérale du Brexit, qui est légalement possible. «L’objectif est que toutes les options soient rejetées, et que le second référendum soit la dernière à rester», explique Eloise Todd, qui dirige Best for Britain, l’une des multiples organisations derrière cette campagne. Les obstacles à franchir demeurent cependant très nombreux. Le parlement n’a pas le pouvoir de convoquer un référendum. Il faudrait que le gouvernement soutienne cette option, ce que Theresa May exclut catégoriquement. Mais un vote indicatif de la Chambre des communes pourrait avoir un certain poids politique. Autre difficulté majeure: un référendum prendra plusieurs mois à s’organiser, nécessitant de repousser l’entrée en vigueur du Brexit prévue le 29 mars 2019. Un tel retard nécessiterait l’approbation des Vingt-Sept, qui devrait la donner à condition que tout soit terminé… avant les élections européennes du 23 mai. Sinon, on risquerait de voir le spectacle surréaliste des Britanniques votant pour leurs députés européens sans savoir s’ils resteront dans l’UE. Enfin, l’attitude de Jeremy Corbyn, leader des travaillistes, sera essentielle. S’il n’exclut pas un référendum, il ne fait preuve d’aucun enthousiasme pour cette option. Or, il sera difficile d’obtenir une majorité à la Chambre des communes sans son soutien. Reste que la campagne pour un nouveau référendum est devenue crédible. Lancée en catimini il y a plus d’un an par quelques élus centristes – travaillistes, conservateurs, libéraux-démocrates –, elle a longtemps paru une cause perdue. Ce vendredi, les standing-ovations se sont succédé pour des députés aussi différents que Caroline Lucas, égérie de la gauche radicale, et Dominic Grieve, un conservateur bon teint et ancien ministre, preuve que le sujet brise désormais les limites électorales habituelles. Un second référendum serait-il gagné par ces militants, qui souhaitent tous l’annulation du Brexit? Pas de façon certaine si le choix est de nouveau entre rester et sortir de l’UE. Les sondages actuels indiquent une faible majorité, à 54%, pour rester. Mais tout dépend de la question. Une possibilité serait de donner le choix entre l’accord de Theresa May et rester dans l’UE. Les sondages indiquent alors seulement 37% pour la sortie et 63% pour rester. Un tel scénario reste cependant encore lointain.»
Le site sputniknews a publié un article le samedi 12 janvier dans lequel il établit le Top 10 des pays où vivent les ultra-riches du monde entier : «Alors que la richesse globale continue d’augmenter, le nombre de personnes possédant des comptes en banque à nombreux zéros ne cesse de croître. Ainsi, le Global Wealth Report du Crédit Suisse fait état de 149.890 individus dont le patrimoine dépasse 50 millions de dollars et explique dans quels pays du monde ils vivent. Cette année, la richesse mondiale a augmenté de 14.000 milliards de dollars (12.380 milliards d'euros) atteignant le chiffre colossal de 317.000 milliards de dollars (280.300 milliards d'euros) au cours de la période allant jusqu'à fin octobre, selon le dernier rapport sur la richesse Global Wealth Report du Crédit Suisse. Cette analyse précise notamment que le nombre total de personnes dont le patrimoine dépasse 50 millions de dollars a également augmenté de 4%, pour atteindre 149.890 personnes en 2018.
Voici le classement des dix premiers pays où vivent la plupart des ultra-riches du monde.
Australie: Le pays, baigné par les océans Indien et Pacifique, est la 13e économie mondiale, tandis que le PIB par habitant le classe au 6e rang mondial. L'Australie est généralement l'un des premiers pays dans les classements portant sur la qualité de la vie, les normes de santé et l'éducation. Compte tenu de son environnement climatique favorable, il n'est pas surprenant que l'Australie compte 2.910 super-riches.
Canada: Le pays a acquis la réputation d'être un endroit paisible, hautement développé, libre de tout trouble ethnique ainsi que de tout conflit interne. Le Canada est l'une des dix nations les plus actives sur le marché. Il est membre de l'Organisation de coopération et de développement économique, ainsi que du G7. Le pays abrite 3.010 personnes possédant 50 millions de dollars et plus.
France: Pays nucléaire et spatial, la France est l'une des plus grandes économies du monde. Le pays au patrimoine culturel considérable a été influencé par des vagues d'immigration au cours de son histoire. La France abrite désormais 3.040 super-riches.
Italie: Bien que le troisième plus grand pays de la zone euro ait récemment sombré dans une crise politique et économique, il compte toujours 3.220 habitants dont la richesse dépasse 50 millions de dollars. Traditionnellement, les régions du pays varient considérablement du point de vue économique. Ainsi, le nord industriellement développé est généralement opposé à la récession du sud et aux régions centrales en stagnation.
Inde: Au cours des deux dernières décennies, la croissance économique de ce vaste pays d'Asie du Sud a atteint 5,5%. Cette augmentation fait de l'Inde l'une des économies les plus prospères au monde. Le pays, riche en professionnels anglophones, a récemment attiré de nombreuses multinationales. Les méga-riches en Inde sont au nombre de 3.400.
Japon: Connu pour son niveau de vie élevé, le Japon est la maison de 3.580 super-riches. L'économie du pays est principalement basée sur son secteur bancaire, les télécommunications, les secteurs de l'immobilier et des transports, le commerce de détail et le secteur de la construction. Pays doté d'une énorme capacité de production, le Japon est réputé pour ses constructeurs automobiles, ses producteurs d'électronique et d'acier, ses constructeurs de navires, ses fabricants de produits chimiques et ses industries alimentaires.
Royaume-Unie: Le secteur des services du pays est le principal moteur de son économie, représentant près de 75% de son PIB. Un secteur bancaire très développé et une réglementation relativement libérale font du Royaume-Uni, notamment de Londres, sa capitale, l'un des plus grands centres financiers au monde. Il n'est donc pas surprenant que le pays abrite 4.670 résidents très fortunés.
Allemagne: L'Allemagne se classe parmi les premiers pays les plus développés dans la plupart des domaines industriels et technologiques. La plus grande économie de l'UE soutient activement le bien-être social et un système universel de soins de santé, ainsi que la protection de l'environnement et la gratuité de l'enseignement supérieur. Le nombre de personnes fortunées vivant en Allemagne est estimé à 6.320.
Chine: L'économie chinoise n'a cessé de croître au cours des 30 dernières années. La Chine a développé avec succès son propre système éducatif. Le pays encourage l'importation de technologies lui permettant de développer des domaines en progrès tels que la production de logiciels, les nouvelles matières premières, les télécommunications, les biotechnologies et les services de santé. La Chine compte 16.510 super-riches.
États-Unis: Les États-Unis sont considérés comme la première économie mondiale. Bien que la population du pays ne représente que 4,3% de la population mondiale, elle possède près de 40% de la richesse globale. Le pays est en tête par son nombre de personnes super-riches car il en compte 70.540 personnes.
Sélection de Moussa T. Yowanga