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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Tchad : « Un journaliste dont l’hebdomadaire à pignon sur rue à N’Djaména joue le jeu selon des sources avérées pour appuyer le proclamé « Chef de l’opposition ». C’est ce journal qui a même prédit il y a quelques semaines dans ses colonnes que bientôt, le président de l’UNDR ira en taule », indexe Azibert Younous, militant de l’UNDR à Abéché.

Si le président de l’UNDR Saleh Kebzabo n’a pas Jeanne D’Arc pour invoquer son secours moral comme l'auraient fait certaines personnalités politiques françaises,  Il peut compter au moins  sur le soutien de ses militants, à l'exemple de monsieur Azibert Younous qui eut pris sa défense depuis Abéché à l'Est du Tchad en publiant une réaction indignée au titre très évocateur : «Kebzabo encore menacé par le régime d’Idriss Deby Itno », que l’on retrouve sur les réseaux sociaux depuis le vendredi 21 juin 2019, jour anniversaire de la fête internationale de la musique : «À peine remise des atteintes graves à ses droits politiques suite à l’interdiction sans aucun fondement administratif ou juridique de son 6ème Congrès ordinaire prévu dans le chef-lieu de la Province du Guéra (dans le centre), l’Union nationale pour le développement et le Renouveau se retrouve cette fois-ci dans l’œil du cyclone du Parti URD (Union pour le Renouveau et la démocratie) de feu Kamougué Wadal Wadel Abdelkader Kamougué inspiré par le régime. En effet, le président de ce Parti, le député Félix Romadoumngar Nialbé a été propulsé chef de file de l’opposition démocratique par la Cour suprême du Tchad le 11 avril dernier après le décès d’un élu et la démission téléguidée d’un autre député de l’UNDR de la circonscription de Haraze-Mangueigne dans le sud-est du Tchad, lequel a immédiatement intégré le MPS (Mouvement patriotique du Salut au pouvoir). Saleh Kebzabo qui assumait cette responsabilité depuis 2011 est devenue du coup la bête noire à abattre et le pouvoir, tapis dans l’ombre, incite la partie minoritaire de l’opposition tchadienne, à tout faire pour empêcher l’UNDR d’aller aux élections législatives annoncées pour la fin 2019 dans une mauvaise posture. Le pouvoir craint un raz-de-marée en faveur de l’opposition réelle et en particulier du parti qui fait le plus peur à Idriss Déby Itno, celui dirigé par Saleh Kebzabo ».

«Il n’est qu’un remède au doute, c’est la prière. Or la prière du militant, c’est l’action politique», avait déclaré Jean-Marie  Le Pen le 03 septembre 1999 et Jorge Rebelo d’ajouter à sa manière : «Il y a un message de justice dans chaque balle que je tire ». Alors comme considère l’écrivain philosophe Jean-Paul Sartre : «Les mots sont des pistolets chargés », monsieur Azibert Younous en tant que militant de la première heure de l’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau(UNDR) a bien su effectuer un tir fort et bien ciblé en direction de tous les détracteurs du président de son parti politique Saleh Kebzabo.Il a réussi à donner des explications qui méritent de porter une attention particulière : « Sur ces entrefaites, le nouveau « Chef de l’opposition » selon la volonté du régime MPS est monté sur grands chevaux pour fustiger un méga regroupement de Partis appelés Coordination générale de l’opposition qui veut s’organiser pour bien préparer les législatives si toutefois celles-ci ont lieu en 2019 comme annoncé. Le président de l’URD, oubliant tout d’un coup l’immense soutien à lui apporté par Kebzabo lors de ses démêlés avec l’un des fils de Kamougué prénommé Eric pour le contrôle du Parti créé par son père, demande maintenant au Ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité d’intervenir pour empêcher cette nouvelle Plate-forme de l’opposition de s’organiser. Car, estime-t-il, tout cela serait l’œuvre du président de l’UNDR qui usurperait le titre à lui retiré de chef de l’opposition tchadienne. Plus incompréhensible, Félix Romadoumngar Nialbé invite la justice tchadienne à se saisir de l’affaire pour condamner Kebzabo parce que tel est le schéma élaboré par la stratégie gouvernementale lorsque celui-ci osera contesté la décision de la chambre constitutionnelle de la Cour suprême dont l’arrêt est sans recours faut-il le rappeler.L’objectif étant d’actionner l’action publique contre le président de l’UNDR au Parquet général, car estiment les conseillers occultes du Président de l’URD, la déclaration de Saleh Kebzabo lors des assises du Congrès délocalisé à N’Djaména du 16 au 17 avril 2019 de son Parti contestant la décision de la Cour suprême constitue un acte de rébellion au Pouvoir judiciaire et mérite pour son auteur tout simplement la prison. Il faut dire que bien des observateurs se posent la question de savoir pourquoi la chambre constitutionnelle de la Cour suprême n’a visé dans ses délibérations et arrêts que le seul article 7 de l’ordonnance régissant les Partis politiques de l’opposition et non également l’article 8 qui stipule clairement que le chef de l’opposition reste toute la durée de la législature. Il se trouve que la montée au créneau du nouveau « chef de l’opposition tchadienne » ressemble fort à un film documentaire bien orienté en toute hâte pour freiner le leadership un peu inquiétant de Saleh Kebzabo qui lui porte ombrage vu son expérience à la tête de l’un des Partis les plus structuré du Tchad, et qui a fait mordre la poussière au candidat du MPS himself lors de l’élection présidentielle d’avril 2016. De là à comploter pour qu’on arrête un autre opposant comme lui, on ne saurait comprendre la logique de Romadoumngar ».

«Tu penses ne plus avoir de soutien, mais quelque part quelqu’un prie pour ton bonheur », disait en 1998  Lisa secrétaire de son état depuis Marseille en France. Bien qu’il ait eu des soutiens des militants de l’ombre ou des Sympathisants lui ayant apporté leur soutien direct ou indirect mais force est de constater malheureusement que monsieur le président de l'UNDR train perd jour après jour son rôle de file de l’opposition pour des raisons d'animosité et d'intolérance politique aux yeux de beaucoup de Tchadiens. L'indignation de monsieur Azibert Younous participe de ce climat politique délétère prévalant au Tchad à la veille des élections législatives attendues comme l'arrivée du Messie : « Pour le moment, rien n’indique que le stratagème nouveau inventé par le MPS pour fragiliser l’opposition réussira, car depuis la sortie tonitruante du Président de l’URD, une véritable levée de boucliers s’est dressée et un des jeunes « loup » de l’opposition, Brice Mbaimong Guedmbaye, le leader du MPTR, (Mouvement des patriotes Tchadiens pour la République), crie au scandale et voue aux gémonies celui que l’on considère désormais dans les milieux politiques tchadiens comme « l’opposant » choisi par le régime MPS par le canal de la Cour suprême.Du côté du Parti UNDR, c’est le calme plat synonyme de grande sérénité, car le Président Saleh Kebzabo en a vu plus que ça, lui que tout le monde reconnait comme étant un adversaire politique résolu parmi les plus déterminés contre le Président Idriss Déby Itno.Enfin, dans cette cabale, la presse privée, disons une certaine presse, est mise à contribution pour véhiculer les messages de haine contre Saleh Kebzabo. Un journaliste dont l’hebdomadaire à pignon sur rue à N’Djaména joue le jeu selon des sources avérées pour appuyer le proclamé « Chef de l’opposition ». C’est ce journal qui a même prédit il y a quelques semaines dans ses colonnes que bientôt, le Président de l’UNDR ira en taule.Le landernau politique tchadien sera-t-il éprouvé par cette nouvelle intrigue ? Rien ne permet de l’affirmer. Tout au plus, on risque d’assister à un « affrontement » entre deux tendances de l’opposition tchadienne c’est à dire, celle qui en sous-main est soudoyée par le Régime et l’autre qui revendique son droit de chercher à obtenir le changement à la tête du pays.La présidentielle étant passée, cette opposition pense non sans pertinence que cette fois-ci, le MPS et ses nombreux partis alliés aura un grand mal à obtenir la majorité absolue à la future Assemblée nationale si ces élections se déroulent dans la transparence.Une gageure, car le processus électoral tchadien depuis l’avènement de la démocratie en 1990 et les premières consultations électorales pluralistes en 1996 n’a jamais brillé par son objectivité ».

Choix et commentaire de la Rédaction 

 

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