Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !
14 Juillet 2019
Que reproche-t-on à ce monde des humains contrairement à celui des animaux sauvages ou habituellement de cette nature clémente et généreuse, dont nous habitons tous? Ce qui est sûr, plusieurs imperfections graves ou simples vices apparaissent tout au long de la lecture de ces cinq articles ci-dessous signés de l’AFP, de l’agence QMI, du journal de Montréal et enfin et surtout de la RTBF ! On peut évidement découvrir d’autres défauts parmi lesquels on note entre autres : le clientélisme, le favoritisme, l’égoïsme, l’égocentrisme, le cynisme, sans oublier le despotisme et l’élitisme. C’est bien suffisant pour comprendre ce monde en déperdition voire en perte de conscience totale. Mais que faire finalement pour que les humains soient fidèles en eux-mêmes et envers la planète terre qui leur offre presque tout? Les chrétiens peuvent évidemment s’appuyer sur les Saintes Écritures ou les Paroles bibliques, comme celles de Romains chapitre 8 verset 38 à 39 : «Ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur ». Pour eux, si seulement ils mettaient en application ces paroles sages et divines, aucun esprit malin de ce prince de ténèbres ne pourra les entraîner à poser des actes maléfiques. Et d'autres âmes croyantes pourraient également faire recours à d'autres divinités pour se prémunir du mal. Que dire des âmes perdues qui croient en rien du tout ? Sali Sek,libre penseur autodidacte, France ,Lyon 1966 eut mis au profit de ses semblables ce conseil : « Choisir la direction du bien, cette protection contre le mal». Et Gandhi, homme politique indien, philosophe et révolutionnaire (1869-1948) eut pensé pour sa part que : «La non-violence ne consiste pas à renoncer à toute lutte réelle contre le mal. C’est au contraire, contre le mal, une lutte plus active et plus réelle que la loi du talion». Bonne journée dominicale et agréables moments de lecture à tous !
En Afrique de l'Ouest, la CEDEAO se réunira en septembre à Ouagadougou pour évoquer la lutte contre le terrorisme, selon la dépêche de l'AFP datée de samedi 13 juillet : «Les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest vont se réunir le 14 septembre prochain à Ouagadougou pour débattre des questions sécuritaires et envisager une large coalition au-delà de leur zone pour combattre le terrorisme au Sahel, a annoncé vendredi à Abidjan le président ivoirien Alassane Ouattara. «Nous avons convenu d’un sommet extraordinaire de la CEDEAO (Communauté Economique des États d’Afrique de l’Ouest, 15 pays), le 14 septembre prochain à Ouagadougou pour mieux coordonner nos efforts et […] prendre toutes les mesures nécessaires pour essayer de combattre le terrorisme», a déclaré Alassane Ouattara, à l’issue d’un sommet des chefs d’État de l’Union Economique et Monétaire Ouest-africaine (UEMOA, qui regroupe huit pays). Le sommet de l’UEMOA a «condamné vigoureusement les attaques terroristes récurrentes au Burkina, Mali et Niger», trois pays membres de l’organisation. Le président ivoirien a plaidé pour «une synergie, car il ne suffit pas de s’en tenir aux forces conjointes du G5 Sahel […], mais il faut que ce soit l’ensemble des pays de la CEDEAO, le Tchad et le Cameroun avec nous dans cette coalition». Les propositions issues de cette rencontre de Ouagadougou devraient être présentées à la prochaine Assemblée générale de l’ONU fin septembre. La force antidjihadiste Barkhane mobilise quelque 4500 militaires dans cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie). Ils luttent contre des attaques qui se sont étendues au centre et sud du Mali ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins, devenant de plus en plus fréquentes. Le nombre de victimes se chiffre en milliers malgré le déploiement massif de forces de sécurité. Hormis la Guinée-Bissau représentée par son Premier ministre Aristides Gomez, les présidents des autres pays membres de l’UEMOA étaient tous présents à ce sommet : Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Patrice Talon (Bénin), Macky Sall (Sénégal), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Faure Gnassingbé (Togo) et Mahamadou Issoufou (Niger). La population globale de l’UEMOA avoisine les 90 millions d’habitants qui ont en partage le franc CFA comme monnaie.
En Europe, Boris Johnson, le candidat favori pour succéder à la Première ministre sortante Mme Theresa May s'est prononcée en faveur de la régularisation sous certaines conditions des immigrés clandestins vivant au Royaume-Uni, à en croire la publication d'un article de la RTBF daté de samedi 13 juillet : «Boris Johnson, favori pour devenir le prochain Premier ministre britannique, a proposé samedi de régulariser le statut des immigrés clandestins, une idée qu'il avait déjà évoquée quand il était maire de Londres. Ce geste envers les personnes en situation irrégulière, dont il a estimé le nombre à environ 500.000 rien qu'à Londres, devrait cependant selon lui s'accompagner de mesures visant à empêcher de nouvelles entrées illégales de migrants afin d'éviter un « effet d'aubaine ». Alors qu'il faisait campagne à Wyboston, dans l'est de l'Angleterre, M. Johnson a évoqué « les personnes qui sont ici depuis 12 ans ou plus, depuis longtemps » et «n'ont pas eu de problèmes avec la justice (...), ont travaillé dur, mais ne peuvent pas payer d'impôt et ont toujours un statut illégal», «Je ne pense pas qu'il soit raisonnable de penser que nous pouvons expulser un si grand nombre de personnes. Nous devons réfléchir à la façon de régulariser leur statut » , a-t-il déclaré. Il a souligné que, malgré les efforts affichés du gouvernement conservateur pour lutter contre l'immigration clandestine, «c'est plus ou moins ce que nous faisons déjà» et que le nombre d'expulsions est «extrêmement bas ». «Ce que je propose ne ferait pas une grande différence (...) ça consisterait à régulariser une situation existante», a-t-il dit. M. Johnson a plaidé pour que le Royaume-Uni se montre « plus ferme » avec les immigrés qui tentent d'entrer illégalement dans le pays et «plus compatissant envers ceux qui sont déjà ici ».
Aux États-Unis précisément à Arizona,l'agence QMI renseigne qu'une ex-enseignante écope d'une lourde peine pour abus sexuels : «Une ancienne enseignante de l’Arizona a été condamnée à 20 ans de prison après avoir été reconnue coupable de plusieurs relations sexuelles avec l’un de ses élèves, âgé de 13 ans. Brittany Zamora, 28 ans, avait été arrêtée l’an dernier et faisait face à deux chefs d’abus sexuels sur un mineur et de neuf chefs de comportements sexuels sur un mineur. Elle a plaidé coupable. Les parents avaient découvert dans les messages textes du garçon que l’enseignante, alors mariée, et le garçon ont eu des rapports sexuels à l’école ainsi qu’à l’extérieur de l’établissement. La femme aurait commencé à flirter avec lui sur un forum de discussion de la classe, et les choses auraient ensuite dérapé. «Je suis une bonne personne qui a commis une erreur et je le regrette profondément. Je ne suis en aucun cas une menace pour la société», a-t-elle confié, selon The Arizona Republic. Elle a également présenté ses excuses aux victimes de ses actes, aussi bien aux parents de l’enfant qu’à ses propres parents. Brittany Zamora passera le reste de sa vie en probation, et son nom doit également être inscrit sur la liste des délinquants sexuels. Les 400 jours qu’elle a déjà passés derrière les barreaux seront considérés dans sa peine ».
Au Moyen-Orient, l'AFP se pose d'emblée la question sur le nouvel état d'esprit des Talibans en Afghanistan«Lorsqu’ils étaient au pouvoir en Afghanistan de 1996 à 2001, les talibans avaient suscité l’indignation mondiale notamment pour leurs pratiques brutales à l’égard des femmes Ils leur interdisaient notamment l’accès à l’éducation, les confinaient à l’espace familial et les contraignaient à porter la burqa en public. Certaines avaient été lapidées pour des accusations d’adultère.«Du temps des talibans, nos droits étaient entièrement respectés dans le cadre des valeurs islamiques », ironise la militante afghane Wazhma Frogh sur Twitter. « Quelle réussite à la réunion de Doha: un retour en arrière !», s’indigne-t-elle. Heather Barr, une responsable de Human Rights Watch, relève elle aussi que s’il peut sembler positif que les mots « droits des femmes » soient mentionnés dans le texte, «ce langage sur les droits des femmes à l’intérieur du cadre islamique relève de la rhétorique talibane classique». Les insurgés «demeurent fondamentalement opposés à l’égalité des sexes. Donc les Afghanes assises à la table des négociations savent qu’elles mènent le combat de leur vie lorsqu’elles essaient de préserver la promesse d’égalité des sexes figurant dans la Constitution» afghane, souligne-t-elle. L’inquiétude est d’autant plus vive que seules les versions de la résolution publiées en anglais et en langue darie comportent la référence aux droits des femmes. Une version du texte parue en pachtou, langue parlée par de nombreux talibans, n’en fait pas état. La résolution a été publiée à l’issue d’une rencontre de deux jours co-organisée par l’Allemagne et le Qatar et à laquelle ont participé quelque 70 délégués afghans.Outre les talibans, des membres du gouvernement et des élites politiques, dont des opposants, des représentants de la société civile et des médias ainsi que quelques femmes. Cette conférence a lieu au moment où les États-Unis cherchent à conclure un accord de paix avec les insurgés pour se désengager d’Afghanistan après 18 ans d’intervention militaire, soit la plus longue guerre de leur histoire. Les talibans répètent à présent qu’ils garantiront les droits des femmes s’ils reviennent au pouvoir, mais lient toujours ces droits aux valeurs de l’islam. Dans certaines zones du pays actuellement sous leur influence, soit environ la moitié du territoire afghan, les fillettes peuvent à présent se rendre à l’école primaire. Mais elles sont tenues strictement à l’écart des garçons et leur cursus scolaire est fixé par les talibans. Les lapidations et flagellations, de même que les crimes dits d’+honneur+ (lorsqu’une femme est accusée d’apporter le déshonneur à son foyer) restent fréquents. «Par pitié, ne laissez pas à nouveau les talibans interpréter les principes islamiques pour les femmes. (Cela) veut dire pour eux battre et emprisonner les femmes», s’émeut une utilisatrice de Facebook, Samira Samim.»
Au Brésil, le président brésilien Jair Bolsonaro songe à nommer un de ses trois fils, Eduardo, ambassadeur aux États-Unis, a-t-il révélé jeudi 11 juillet 2019, comme le souligne le journal de Montréal : « Eduardo, qui est actuellement député, « est un ami des enfants de (Donald) Trump, parle anglais, espagnol, a une très large expérience dans le monde. À mon avis, il peut être la bonne personne et pourrait parfaitement s’occuper du travail à Washington», a déclaré aux journalistes le président d’extrême droite en marge d’un événement officiel à Brasilia. Cependant, la décision revient à son fils, a-t-il dit, car pour prendre ses fonctions à Washington, il devrait abandonner son mandat de membre du Congrès. Eduardo Bolsonaro, 35 ans, le plus jeune des fils du président, qui tous trois sont impliqués en politique, a indiqué n’avoir pas reçu pour l’heure de proposition officielle, mais a affirmé: «Si le président me confie cette mission, je serais prêt à démissionner de mon mandat ». «J’imagine comme ce sera perçu de l’autre côté: je pense au peuple américain voyant le président d’un pays qui envoie son fils y travailler...», a-t-il convenu. «Mais je parle anglais, je parle espagnol, j’ai été élu avec un nombre de suffrages record, je suis président de la commission des relations étrangères à la Chambre des députés. Je pense que mes titres et mes compétences me donnent une certaine qualification », a-t-il ajouté. Cette éventualité a été dévoilée au lendemain de l’anniversaire d’Eduardo Bolsonaro, qui a fêté mercredi 35 ans, justement l’âge minimum requis pour être ambassadeur du Brésil à l’étranger. Pendant la campagne et les premiers mois du gouvernement, Eduardo Bolsonaro a été comme une sorte de ministre des Affaires étrangères informel pour le gouvernement d’extrême droite de son père. Il a ainsi accompagné son père lors de plusieurs voyages à l’étranger et notamment lors de sa visite officielle aux États-Unis en mars. À cette occasion, il a d’ailleurs été le seul représentant brésilien à participer avec son père à la rencontre privée avec Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, alors même que le ministre brésilien des Affaires étrangères Ernesto Araujo faisait également partie du voyage».
Choix et commentaire de la Rédaction