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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Sans rancune : « Nous l’avons dit par le passé que Deby n’aime pas le Tchad, et il n’a aucun projet de bien être ou de développement pour les Tchadiens », martèle  l’homme politique Abakar Assileleck Halata opposant au régime d’Idriss Deby Itno.

« S'il y a encore des conflits entre Arabes et Ouaddaïens, et entre Mouro et Dadjo, vous tuez ici, et vous tuez là-bas. (...) Vous tuez dix de chaque côté afin de sauver la majorité. Vous avez l'autorisation. Celui qui ne le fait pas, Monsieur le ministre, vous prenez une décision contre lui. Après trois sommations, si un assaillant ne s'arrête pas, tuez-le ». Voici l’extrait du discours politique et militaire du président Idriss Deby Itno ayant poussé à bout l’homme politique Abakar Assileck Halata, farouche opposant du régime actuel de N’Djaména. Beaucoup de Tchadiens, même ses proches eurent cru que le président tchadien était dans l’ivresse totale lorsqu’il lança le dimanche 19 août 2019, selon les défendeurs des Droits de l’Homme un appel au massacre des civils à Goz-Beïda suite aux conflits interethniques meurtriers survenus dans les provinces du Sila et du Ouaddaï à l’Est du Tchad.On sent bien en lisant la réaction de monsieur Abakar Assileck Halata la profondeur de sa colère. Furieux comme un lion terrifié par d’énormes difficultés, cet exilé et activiste politique tchadien affiche  simultanément à travers son analyse écrite sans frein sa vision et sa déception : « Dépassé par les événements et rattrapé par sa gestion calamiteuse du Tchad le tyran Idriss Deby ordonne à sa milice de tirer à vue. Et pourtant toujours à l’Est dans la région d’Aramkolé il y’a eu un conflit entre Toubou et Zakhawa selon Toubou média qui s’est soldé par des morts d’hommes et sur ce conflit Deby n’a pas pipé un mot pourquoi ? Et nous observons de manière sélective, Déby a autorisé sa milice à tuer une partie de la population. Oui il s’agit bien d’une milice car une armée républicaine ne chasserait plus une famille de leur propre demeure , ne tuerait plus la population pour orpaillage et des prisonniers en transfèrement, il s’agit bel et bien d’une milice .Plus grave, le tyran pousse loin son cynisme et pour bien finir son tableau, il dit : « La cause principale de ce conflit intercommunautaire est liée au désordre qui dégénère au Soudan ».

Comme eut constaté Jules Payot sur l’éducation de la volonté en 1895 : « Le vulgaire se contente de plaisirs inférieurs par l’incapacité des plaisirs supérieurs ».Monsieur Assileck Halata  semble nous dire à travers son analyse qu’il a publié depuis hier lundi 19 août 2019 depuis Paris la capitale française que le président tchadien ne gouverne plus le pays. Aabakar Assileck Halata nous rappelle d’ailleurs que : « Comme par le passé il avait justifié l’insécurité au nord du Tchad et dans le Sahel, sur le fait que les occidentaux n’ont pas assuré le service après vente en Libye. Tout aisément il a trouvé son coupable et jamais lui Deby n’est responsable de quoi que ça soit .Ce n’est un secret pour personne , que le tyran Deby lui même entre 2005/2007 par l’entremise de son sbire Abdoulaye Sarwal avait distribué des armes de guerre à certaine communautés dans le Sila et dans le Salamat en vue de créer les conflits intercommunautaires ,et d installer le chaos et par la suite solliciter l’intervention de l’ONU , nous nous rappelons de L’EUFOR force opérationnelle multinationale dirigée par l’UE qui a opéré entre le Tchad et la RCA .Personne n’est dupe à chaque fois qu’il sent le danger potentiel à son régime le tyran Deby utilise son cynisme de stratégie du chaos , il instrumentalise la communauté internationale en leur tête la France , d’abord par leur officine médiatique pour distiller la désinformation le plus largement possible et ensuite on implique Bruxelles et le conseil de sécurité de l’ONU ; la finalité c’est conservée son pouvoir absolu et être la tête de pont de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel . Mais jusqu’à quand ? Nous pouvons dire que Deby a senti l’étau se resserrer sur lui, chute de Kadhafi, chute d’El-Bachir, et à la cérémonie de la signature de l’accord de transfert du pouvoir aux civils au Soudan le tyran de N’Djamena a constaté qu’il n’était pas le bienvenu ».

Monsieur Abakar Assileck Halata prend ici un bel exemple venant du Soudan voisin à son pays pour fustiger la dérive du pouvoir en place dirigé d’une main de fer par le général-président Idriss Deby Itno. Voici en quelques phrases les explications de l’activiste politique Abakar Assileck Halata : «En plus les militaires transfèrent le pouvoir aux civils, ceci est une menace pour son régime, il craint l’effet domino et c’est pourquoi il cherche à installer le chaos. Si non dans aucune annale de l’administration ou de guerre qu’un chef d’Etat ordonne à ce qu’on tue sa population pour résoudre un conflit. Quel serait le rôle de la justice ?puisqu’il n’y’a pas de justice ni de parlement le tyran tchadien autorise les meurtres prémédités et instaure l’état d’urgence pour trois mois renouvelable. Pour un pays sous le coup de l’austérité économique et financière, de 16 mesures , de privation partielle du salaire , un pays enclavé, mais enclavé doublement par le mauvais état de ses routes , par la fermeture de sa frontière vers la Libye ( encerclement de Miski ) fermeture de ses frontières avec les pays du bassin de lac Tchad ( Boko Haram) etc ...Deby n’est pas entrain de tuer les tchadiens à petit feu ?Nous l’avons dit par le passé que Deby n’aime pas le Tchad , et il n’a aucun projet de bien être ou de développement pour les Tchadiens . L’heure est grave comme elle n’est l’a jamais été, car l’existence du Tchad en dépend .Mon frère tchadien le devoir t’appelle pour sauver la mère patrie. Ta liberté naîtra de ton courage, constant et fidèle à nos engagements, vaille que vaille la lutte continue ».

La Rédaction

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