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8 Septembre 2019
Eclairages, ce journal numérique tchadien (https://eclairageweb.wordpress.com) paraissant également en version papier à N’Djamena, la capitale tchadienne sous la direction de monsieur Déli Sainzoumi Nestor en tant que Directeur de Publication eut relayé l’article du journal Toumaï Web Médias titré : « Moussoro: Khadidja Abdoulaye, l’animatrice de l’ACF qui attire l’admiration des couches vulnérables». Avec beaucoup de professionnalisme le journal Eclairages se définissant comme le 3ème œil eut publié intégralement le portrait de madame Khadidja Abdoulaye, cette femme battante et animatrice de l’Action Contre la Faim (ACF). Portrait dressé et signé du journaliste Moussa Mahamat Seïd avec la collaboration de sa Rédaction et notamment de son Rédacteur en Chef Ahmat Ali Adji en se servant d’une belle introduction : «Nos confrères de Toumaiwebmedias.com viennent de mettre en ligne le portrait de Mme Khadidja Abdoulaye Franje, une dame de terrain que nous avons eu la chance de parcourir avec elle de nombreux villages de la province du Bahr el Gazel pour le compte de l’Action contre la faim (ACF). Nous reproduisons pour vous ce portrait. De taille moyenne, mesurant 1 mètre 60, mère de trois (3) enfants dont deux (2) garçons et une (1) fille, Khadidja Abdoulaye Frandjé est née le 15 décembre 1984 à Moussoro. Cette femme au visage joyeux, est très bien connue dans presque tous les villages de Moussoro, dans la province de Barh-El gazel. Cette réputation qu’elle bénéficie des femmes villageoises, découle de son attitude réactive et positive qu’elle fait preuve sur le terrain des activités humanitaires de l'Action Contre la Faim et du consortium Rest Trust Found. Inscrite trop jeune à l’école moderne, la jeune fille commence ses études primaires à l’école centre de Moussoro en 1990. C’est après 14 ans sur le banc de l’école qu’elle va décrocher son premier diplôme supérieur de baccalauréat de Série A4 au Lycée de Moussoro en 2004. Diplôme du baccalauréat en poche, elle a pris la direction de la capitale N’Djamena, où elle va suivre des études supérieures en Gestion des Entreprises, option comptabilité-Finance à l’Institut AVD. Khadidja Abdoulaye Frandjé, après avoir décroché le diplôme de licence dont elle rêvait d’obtenir, elle va regagner l’humanitaire en qualité d’animatrice au niveau de service de Coopération Suisse à travers le projet (PDRK), Programme de Développement Rural dans le grand Kanem, c’est-à-dire une partie du Barh-El gazel également ».
Comme eut cru Pierre Corneille le dramaturge et poète français du XVIIème siècle : «Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».D’ailleurs ça serait probablement cette maîtrise des connaissances qui pourrait être l’une des raisons qui poussa nos confrères du Toumaï Web Médias vers Khadidja Abdoulaye ,l’animatrice de l’ACF a lui dressé un bel portrait reflétant la réalité du terrain, surtout ses interactions en faveur des couches vulnérables ou des populations en difficultés de survivant dans le Tchad profond. Le journaliste Moussa Mahamat Seïd a bien su le prouver en poursuivant le portrait de la jeune dame avec des termes bien appropriés à lui : « Maniant facilement les chiffres mathématiques, la catégorie de la série A4 de baccalauréat de Khadidja n’a guère empêché de devenir ce qu’elle désirait être (Gestionnaire Comptable). Avec sourire et confiance elle confit « Bien que j’ai fait la série littéraire, mais toutefois j’avais toujours eu l’idée de faire la Gestion après mon BAC, et ça été d’ailleurs une réussite pour moi ».Deux ans de service à la Coopération Suisse et mère au foyer, la dame battante, était obligée de laisser les enfants pour reprendre les études. Cette fois-ci, elle va s’envoler en direction de Douala au Cameroun.A l’Institut Mac Darwin de Douala, elle suit une année de formation sur le développement de Logiciel comptable et obtient une attestation en Secrétariat Comptable.De retour au pays, elle a convaincu les humanitaires de la place, et est nommée en 2010 au poste de responsable du Volet santé au niveau de PDRK (Programme de Développement Rural dans le grand Kanem), devenu une ONG locale. Khadidja Abdoulaye Frandjé, ne cesse de surprendre sa famille et ses amis, elle va servir loyalement l’Association d’Appui aux Initiatives de Développement Rural (AIDER) 2008/2012 et puis OXFAM de 2012 à 2016. Elle a assuré le rôle de superviseur dans le cadre du projet Humanitaire de OXFAM pendant toute une année (2016/2017).C’est le 12 juillet 2017 qu’elle a fait son entrée dans la base de ACF (Action Contre la Faim) de Moussoro en qualité de superviseur du Volet élevage ».
«Qui met son bonheur à être aimé, il faut qu’il aime sincèrement», citation de Simone de Beauvoir,(le deuxième sexe paru en 1949). Et ce n’est pas faux, puisque la Rédaction du journal Toumaï Web Médias par le biais de son Reporter eut fait une vraie observation de ces allers-retours intercommunautaires déjà réalisés par l’active animatrice de l’ACF Khadidja Abdoulaye. Selon eux : « Présente sur le terrain et rassurante face à ces couches vulnérables qui ne savent à quelle fin se vouer, Khadidja est une femme simple, calme et attentive quand les autres parlent. « Je suis très à l’aise lorsqu’une foule m’entoure et expose ses problèmes, je suis toujours proche de la population, parce que j’étais tout le temps disposée à écouter cette dernière ». Son encagement dit-elle, dans l’humanitaire lui a permis de déchiffrer facilement les besoins exprimés part la population « Pendant huit (8) années dans l’humanitaire, j’ai appris à partager avec presque toutes les femmes des villages de Moussoro. Partout où je passe dans le fond fin des villages, j’étais la seule et une unique femme animatrice ou superviseur. Ce qui fait qu’aujourd’hui, je suis apprécié presque par tout le monde ».Pour ses actions humanitaires et son engagement de servir les couches vulnérables, elle vient d’être promise par ACF de Moussoro au poste de Point Focal de AVEC (Association Villageoise des Femmes et de Crédits).Ce qui importe le plus à ses yeux dans sa vie professionnelle, c’est la réussite de son travail quotidien pour alléger la souffrance des populations. Contribuer au développement des personnes défavorisées, est l’une de mes préoccupations majeures, précise Khadidja.La placidité, la sagesse, la détermination, la sympathie et le dévouement sont les quelques élément qui déterminent son caractère de femme serviable. Comme tout autre humain, Khadidja Abdoulaye aime la lecture et le voyage ». William Shakespeare ne remarqua-t-il pas dans ses œuvres : « les deux gentilhommes de Vérone en 1590 que : « L’amour vrai, sa sincérité se distingue par les actes bien mieux que par les paroles ».
La Rédaction