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16 Novembre 2019
« Un homme averti en vaut deux », stipule une citation mondialement connue. En effet, publiée depuis le vendredi 15 novembre 2019 par la RTBF,mais portant la signature de Belga, l’information en question porte le message de la nouvelle présidente par intérim de la Bolivie qu’elle eut adressé à Evo Morales qui commence son exil politique au Mexique après avoir été contraint à la démission par le peuple en colère.L'ex-président bolivien Evo Morales peut rentrer dans son pays depuis son exil mexicain, mais il devra « répondre devant la justice » d'irrégularités lors de la présidentielle du 20 octobre et « d'accusations de corruption », a affirmé vendredi la présidente par intérim du pays sud-américain Jeanine Añez.Evo Morales « est parti de lui-même » pour le Mexique, et s'il devait revenir en Bolivie, « il doit savoir qu'il devra répondre devant la justice.
Il y a un délit électoral et de nombreuses accusations de corruption au sein de son gouvernement », a déclaré Mme Añez lors de sa première rencontre avec la presse étrangère, trois jours après s'être proclamée présidente par intérim. En rappel rapporte Belga pour la RTBF,Evo Morales vit en exil au Mexique depuis mardi 12 novembre 2019,mais il a assuré mercredi être prêt à rentrer en Bolivie pour « pacifier » son pays. Depuis l'annonce de sa démission dimanche, ses partisans manifestent quotidiennement et des heurts ont lieu avec les forces de l'ordre, notamment dans la capitale La Paz. Le premier président indigène du pays andin a été chef de l'Etat pendant presque 14 ans, avant de se retirer. Il s'était proclamé vainqueur du scrutin du 20 octobre, prétendant ainsi effectuer un quatrième mandat. Mais l'opposition a crié à la fraude et de nombreuses manifestations, parfois très violentes, ont eu lieu. Une mutinerie au sein de la police et enfin son lâchage par l'armée l'ont poussé à quitter la présidence.
Ahmat Zéïdane Bichara