Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !
9 Mars 2020
Cette information serait vue d’un mauvais œil par beaucoup de pays exportateurs du pétrole comme certains du continent africain entre autres le Nigéria, le Tchad, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Soudan etc. …En effet l’Agence France Presse, Reuters et Maxime Paguaye eurent signé cette information publiée depuis dimanche 08 mars 2020 par la RTBF où justement il est question de la dégringolade des cours du pétrole et la guerre des prix qui s’est malheureusement installée. Selon les deux Agences européennes d’informations générales et Maxime Paquay de la RTBF,ce dimanche 08 mars, la Bourse saoudienne a plongé de 6,5% à l'ouverture, alors que les marchés ont dévissé à Dubaï de 8,5% ainsi qu'au Koweït et à Abou Dhabi, en chute de plus de 7%. Les cours du pétrole ont dégringolé de plus de 30% depuis le début de l’année sur fond de ralentissement économique dû à la propagation du nouveau coronavirus en Chine et à travers le monde. Mais le revirement de vendredi à l’OPEP accélère encore la dégringolade des cours.Le Vendredi 06 mars 2020 décrivent l’AFP, Reuters et Maxime Paquay, la belle harmonie qui régnait depuis trois ans entre l’Opep et la Russie a volé en éclats. Moscou s’est opposé à une nouvelle réduction de la production de pétrole pour enrayer la baisse des cours due à l’épidémie de coronavirus. Le cartel des pays producteurs, qui souhaitait une baisse supplémentaire de 1,5 million de barils par jour jusqu’à fin 2020, a riposté en supprimant toutes les limites à sa propre production. Le revirement de situation est donc assez spectaculaire.Ce dimanche, les marchés en Arabie saoudite et dans les autres pays du Golfe ont atteint leur plus bas niveau depuis plusieurs années à leur réouverture dimanche, après l’absence d’accord entre l’Opep et la Russie sur des coupes de production de pétrole. L’action du géant pétrolier Saudi Aramco a même dégringolé pour la première fois en dessous de son prix d’introduction en Bourse (32 riyals ou 8,5 dollars) pour atteindre 31,15 riyals.
Conséquence directe de cet échec de la réunion (à Vienne), un effondrement dans la foulée, vendredi, du baril de WTI de plus de 10% à 41,28 dollars, et du baril de Brent de plus de 9% à 45,27, tous deux tombant à des niveaux plus vus depuis près de quatre ans.Les réductions de production convenues précédemment par l’OPEP expirent fin mars. Faute d’accord sur un nouvel encadrement de la production visant à soutenir les prix, l’Arabie saoudite vient en plus de réduire le prix de vente officiel de toutes ses qualités de pétrole brut vers toutes les destinations (Asie, Etats-Unis…) pour le mois d’avril. En ce qui concerne l’Europe du Nord et de l’Ouest, le prix du baril de brut léger a été fixé à 10,25 dollars de moins que la référence Brent. Une baisse de 8 dollars le baril sur un mois à peine.Seth Sutel, (Associated Press) analyse la situation: « ce qui se passe avec le pétrole, c'est que le prix a baissé parce que, comme les investisseurs prévoient moins de voyages, moins de demande d'énergie, moins de vols, moins de conduite, moins d'usines en fonctionnement, tout cela nécessite de l'énergie. Donc, lorsque la demande d'énergie diminue, globalement, en dans le monde entier comme pour l’instant, le prix du pétrole baisse ».« l'OPEP a essayé de faire coopérer ses alliés non membres, comme la Russie, pour réduire la production de pétrole dans l'espoir de maintenir le niveau des prix prix. Jusqu'à présent, il n'y a pas d'accord avec ces alliés. Cela signifie que la production continue comme d'habitude, même si la demande d'énergie diminue ».Plusieurs experts s’attendent à une baisse spectaculaire des prix du brut alors que les principaux producteurs de l’OPEP et des pays non-membres de l’OPEP se préparent à une « guerre des prix totale ».Ali Khedery, un ancien conseiller senior d’Exxon au Moyen-Orient et actuel CEO de Dragoman Ventures société basée à Dubaï, cité par CNCB, va jusqu’à annoncer un pétrole à 20 dollars courant 2020.
Ahmat Zéïdane Bichara