Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !
8 Mars 2020
Dans une publication qui ne date que d’hier samedi 07 février, le Coordinateur National de Lutte contre le Paludisme au Tchad Dr Djiddi Ali Sougoudi dénonce des pratiques religieuses qui atteignent le vivre ensemble. Ainsi dans son Coup de Badangaï 786 titré : « il n’est pas permis de déranger ses voisins sous prétexte de réciter le coran ou pour toute commémoration religieuse! », Dr Djiddi Ali Sougoudi constate que : « De nombreux tchadiens font tout un vacarme au nom de leur pratique islamique, en accrochant des hauts/parleurs ou des mégaphones qui dérangent tout un quartier. Certains amplificateurs de bruits peuvent être accrochés à la fenêtre ou à l’arbre du voisin.Sans tenir compte des nourrissons ou des enfants, des vieillards ou des personnes malades qui doivent bénéficier de la quiétude, les faux-dévots hurlent à tue-tête sans aucune rétention. Aux voisins de se boucher les oreilles et attendre sans réagir la fin des cérémonies bidons dans un vacarme assourdissant. Ce genre de pratiques bruyantes est contraire à l’Islam. Il n’est pas permis de déranger les voisins avec des tapages nocturnes au nom de cette grande religion qui magnifie le respect des droits d’autrui! Voici à propos ce qu’on peut lire par des érudits musulmans!« Il est recommandé de réciter le Coran à haute voix tant qu'on ne le fait pas par ostentation et qu'on ne perturbe pas ses voisins, car la récitation à voix audible éveille le cœur et concentre l'esprit sur ce qui est dit ; dans un hadith authentique, il y a ceci : « A rien Allah n'a prêté l'oreille comme Il l'a prêtée à un Prophète –« sallâ l-Lahû aleyhi wa sallam »- à la voix belle entrain de psalmodier le Coran »Alors conformez-vous aux règles islamique respectant la quiétude des voisins. La récitation du Coran ou tout Zikr doit se faire dans tartuferie et avec respect des voisins. Bio j’y à pas de contrainte en religion islamique car la vérité se distingue du mensonge ».
Le farouche opposant au régime de N’Djaména Abakar Assileck Halata eut publié une réaction titrée : « L’école de la République, Stupéfaction ! ».Ainsi selon l’opposant tchadien Abakar Assileck Halata : « Quelle école et pour quel avenir ? Pourtant le dictateur général et chef du gouvernement Idriss DEBY a fait la réflexion aux fils de la région de Tibesti sur l’intérêt de l’école , mais combien avait-il construit depuis qu’il est au pouvoir ?Un pays pétrolier depuis 2003 et voilà certaines de ses écoles à l’intérieur du pays .Les plus souvent avec des sureffectifs par salle de classe, les pauvres élèves assis par terre , et dans des conditions inconfortables, on doit s’attendre à quel résultat ?Y’en assez de sacrifier l’avenir de tout un peuple à vouloir servir un dictateur et sa famille, car le bout est payant et ça va coûter cher à notre pays .Y’en assez de votre égoïsme et de votre manque de patriotisme à servir de godillot pour enfoncer votre pays .Y’en a assez d’adapter cette posture d’indifférence pour satisfaire un capricieux dictateur qui se prend pour un petit dieu, il abuse de son pouvoir , humilie et invective comme bon lui semble .Mais jusqu’à quand et quel prix ?Ta liberté naîtra de ton courage .A cœur vaillant rien d’impossible. Constants et fidèles à nos engagements vaille que vaille la lutte continue ».
A l’occasion de la commémoration de la Journée Internationale de la Femme qui se célèbre ce dimanche 08 mars 2020,Liliane Guemdje poste sur son Facebook sa réaction : « Femme, tu as de la valeur aux yeux de Dieu c est pourquoi à la résurrection de notre sauveur Jésus-Christ, c est Marie de Magdala qui a constaté que le tombeau est vide. Tu es un être spéciale, mystérieuse et je voudrais te rendre hommage en cette journée spéciale de 08 Mars car en toi se trouve la vie. Je salue particulièrement les efforts de la femme rurale. Je voudrais reconnaitre les efforts du Gouvernement qui permettent aux femmes de disposer d un cadre juridique et institutionnel favorable à l épanouissement de la femme tchadienne. Je prie que le Dieu Tout Puissant bénisse tous ceux qui valorisent les efforts des femmes dans tous les secteurs et tous ceux qui respectent la femme. Bonne journée de défilé et de réjouissances à nous les femmes ».
On retrouve depuis hier samedi 07 mars 2020 la réaction de monsieur Zusâane Kəmay sur son espace Facebook titrée : « Pour une organisation véritablement nationale de Miss Tchad ! ».Il explique les choses à sa manière avec des exemples à l’appui: « Comme promis, je me permets de revenir sur l'élection Miss Tchad 2020 d'hier. Je redirai probablement ce que d'aucuns ont déjà décrié, mais aussi ma vue personnelle sur une organisation qui devait s'améliorer au fil des ans mais qui fait du surplace. Voici les points que je veux quereller: De manière générale, la gestion de l'événementiel est encore notre bête noire au Tchad. On ne sent pas une quelconque préparation alors que les choses devaient se dérouler de manière fluide. Et cela, malgré l'usage excessif des compétences étrangères. Justement, cet usage excessif de compétences étrangères ne nous honore pas du tout. La première élection miss des temps modernes a eu lieu en 2007 au Palais du 15 janvier. Depuis lors, n'avons-nous pas pu suffisamment apprendre auprès des étrangers pour être à même d'organiser nous-mêmes une élection miss digne de ce nom? Le comble est que même la décoration a été faite par des étrangers. Pourquoi n'avoir pas testé nos soeurs Xena Xena de Sarepta et Sylvie Pitimbaye de Noudji Décors? Il suffisait d'organiser un concours ou un appel d'offres ! En lien avec le point précédent, parlons de la musique sur laquelle ont défilé les candidates. Parmi toute la floraison de musiciens tchadiens, on est incapable de passer une soirée avec exclusivement de la musique tchadienne ? Quelle injure ! C'est vraiment trop vous demander? Ou bien nos musiciens ont tellement évolué que je ne les reconnais plus? Si l'on ne peut plus faire la promotion de nos artistes lors d'un événement culturel de ce genre, où allons-nous le faire?Dans le même registre, la prestation des artistes était rendue amateur par la régie. Et ça me fait penser à Miss Tchad 2007 où Mac Alex était présentateur. Le chef du Saïtonic, Alguewi Cidson avait tellement assuré avec son morceau fétiche d'alors « Roméo et Juliette » que la première dame s'était levé pour l'applaudir et...danser. Hier, nos stars étaient méconnaissables dans leurs playbacks.La régie, puisque c'est de cela qu'il s'agit, parlons-en ! L'amateurisme à la fois du caméraman et du régisseur son et images était déconcertant. Des zooms in et zoom out intempestifs, des changements de séquences en déphasage avec le couple des présentateurs, des images floues et instables,...il y avait trop a redire. Comme on aime trop les compétences étrangères, on aurait dû en utiliser aussi pour le bonheur de nos yeux.Une intruse royale : la Miss de Paris 2019. L'excès de visibilité que le présentateur, le grand frère Ricardo lui a donné a fortement fait ombrage à son homologue tchadienne Caltouma Sindigue qui avait la lourde charge de transmettre la couronne. C'était à la limite de l'humiliation pour notre reine de beauté. La galère qu'elle a traversée pendant son mandat (voiture en panne, clando, etc.) n'a donc pas suffi, il fallait ce coup de grâce ? J'espère qu'il n'y avait pas un quelconque deal dans cette louange excessive de la Miss Paris. Les critères d'élimination des autres candidates sont également critiquables. Éliminer des candidates juste après le premier passage était un peu injuste. De plus la façon de les appeler devant le public pour les disqualifier était humiliante. On peut faire mieux à la prochaine édition. Terminons par les coiffures et les collants qui ont marqué l'élection de cette année. En dehors du thème central qui a porté sur la lutte contre le paludisme (certaines ont même voulu lutter pour cette méchante maladie, heureusement qu'elles n'ont pas été élues), le second thème pourrait être, tenez-vous bien, les collants. On a compris que c'est pour répondre aux critiques des bikinis qui étaient jugés trop osés. Mais il y avait un abus. On avait aussi l'impression que la coiffure était imposée par le Conamit (Comité national de Miss Tchad). Trop de mèches dans vos corps les filles ! Pour le choix de Ronelyam, je suis à plus de 100% d'accord avec le jury. Par contre, dans la désignation des dauphines, la realpolitik l'a emporté sur le talent ».
La Rédaction