Santé publique: La Chine accusée d’avoir créé le Coronavirus à partir « de l’ADN du VIH »

Derrière une question biologique qui semble apparemment se dessiner, on ressent clairement apparaître celle de communication qui s’est établie entre la Chine et les grandes puissances européennes. En effet dans une publication datant d’hier vendredi 17 avril du Site GENT Side portant la signature de la journaliste Marion Mancho, l’accent est mis sur les origines du Coronavirus. Dans une interview au site : « Pourquoi Docteur ? », le Professeur Luc Montagnier et Prix Nobel de médecine en 2008 a accusé la Chine d’avoir créé le virus dans ses laboratoires. D’après le Professeur Luc Montagnier, le virus ne viendrait pas d’un plat typique trouvé sur les marchés animaliers chinois, mais bien des laboratoires de Wuhan, épicentre de la propagation. « C'est une belle légende, ce n'est pas possible. Le virus sort du laboratoire de Wuhan qui s'est spécialisé sur ces coronavirus depuis le début des années 2000 », affirme-t-il. 

Le professeur explique alors avoir analysé le virus, « dans ses moindres détails », et ce qu’il a découvert ne serait autre que de l’ADN du VIH. Référent dans le domaine de la recherche sur le sida, depuis son prix Nobel, Luc Montagnier explique que  «le génome complet de ce coronavirus a des séquences d'un autre virus, qui est le VIH, le virus du Sida ».CNews rappelle que le professeur Luc Montagnier est décrié dans le monde scientifique. En 2017, 100 académiciens ont demandé sa radiation de l’Ordre des médecins après ses prises de positions anti-vaccin. Pourtant, il n’est pas le seul à croire que la Chine est à l’origine de la pandémie. Plusieurs médias américains ont décidé de mener leur enquête sur les origines du coronavirus. Pour le Washington Post, les États-Unis étaient au courant des expériences sur le coronavirus à Wuhan et auraient été prévenus de sa dangerosité. Pour Fox New, le virus est d’origine naturelle (chauve-souris) mais a été étudié par les laboratoires chinois avant de s’échapper selon eux, par le biais du patient zéro employé dans le laboratoire. Encore une fois, les pistes restent floues. D’autant que les affirmations du Professeur Luc Montagnier trouvent leurs oppositions. Le fait qu’un patient espagnol ait guéri grâce à un traitement à base de Lopinavir et Ritonavir (utilisés pour lutter contre le VIH ou l’hépatite C) ne veut pas dire que la souche de la maladie est la même, explique Midi Libre. De même quand un médecin chinois a dit à Global News, « L’influence du Covid-19 sur le corps humain est comme une combinaison du SRAS et du sida », il parlait des symptômes de la maladie et non de la composition du Covid-19.

Ahmat Zéïdane Bichara