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13 Mai 2020
Malgré la tendance en constante baisse de l’épidémie, l’Organisation mondiale de santé, a estimé qu’une «extrême vigilance restait nécessaire». Le journal français Le Parisien a publié le mardi 12 mai, une information pleine d’espoir suggérant que « l’épidémie est en train de se terminer », d’après la conclusion très optimiste formulée mardi par le professeur Didier Raoult dans son dernier bulletin d’information publié sur son compte Twitter. Interrogé pour décrire la situation à Marseille, l’infectiologue a prédit que l’épidémie de Covid-19 « est en train de disparaître » dans la cité phocéenne avec « un seul cas détecté hier [NDLR, lundi] malgré le fait qu’on ait testé plus de 1 200 personnes ». «On voit donc bien que les choses sont en train de s’arrêter », dit-il. Le professeur Raoult estime que ce ralentissement de l’épidémie s’explique à Marseille par le fait d’avoir « systématiquement diagnostiqué et traité » les patients.
Car «on sait que le traitement diminue la durée du partage viral », indique le spécialiste. En évoquant l’épidémie dans le reste du monde, le professeur marseillais se montre tout aussi optimiste en martelant que « Cet épisode est en train de se résoudre. Il n’y a nulle part de deuxième vague. C’est la courbe banale ». Cependant le célèbre médecin concède que « quelques cas sporadiques apparaîtront ici ou là éventuellement s’il y a quelqu’un de super contagieux, mais tout cela ne traduit plus une dynamique épidémique. L’épidémie est en train de se terminer », La situation sanitaire de la France fait apparaître plusieurs foyers épidémiques ces derniers jours, notamment en Dordogne, à Clamart dans les Hauts-de-Seine et en Vendée. Il faut maintenir la vigilance nécessaire quoi les chiffres de l’épidémie se révèlent désormais moins préoccupants, a en croire l’Organisation mondiale de la Santé. Sans désigner les pays, le responsable des questions d’urgence sanitaire de l’OMS, Michael Ryan a regretté le fait que certains d’entre eux aient choisi volontairement de « fermer les yeux et avancer en aveugle » vers le déconfinement. «Si la maladie persiste à un faible niveau dans des pays qui n’ont pas la capacité d’étudier les foyers, de les identifier, le risque existe toujours que la maladie reparte », met-il en garde.
M.S.Y