1 Mai 2020
Voici ci-dessous la transcription signée de l'Animateur de la Radio Web Réseau Citoyen ,dont le siège social est à Montréal au Canada,échanges établis en audio entre le Chef de la Sécurité de l'Assemblée Nationale l'Adjudant de la G.N.N.T Galmaye Tchoui et Migo.
Migo : Bonjour, c’est Migo, est-ce que c'est M. Galmaye ? Galmaye : Oui Migo : On est en direct, on est en direct. J’aimerais vous poser une question sur ce qui s’est passé à l’assemblée avec le Ministre (de la Défense). Galmaye : C’est qui d’abord ? Migo : Mon nom est Migo. Je suis animateur dans un Web Radio à Montréal au Canada. On est en direct en ce moment. Galmaye : Je ne comprends cette langue, parlez l’arabe. Migo : J’ai dit que je me nomme Migo, je suis l’animateur de Radio à Montréal au Canada. Galmaye : Une radio au Canada ? Migo : J’aimerais te poser des questions sur l’incident qui a eu lieu à l’assemblée nationale. C’est bien toi Galmaye ? C’est bien toi le gendarme ? Galmaye : Je ne suis pas gendarme, je suis de la GNNT( Garde nomade et nationale du Tchad, une branche de l’armée (N.D.L.R). Migo : Tu es de quel corps ? Galmaye : Je suis de la GNNT. Migo : Ok. Est-ce le Ministre t’a frappé et gifler ? Galmaye : Il m’a traité de chien et il a ordonné qu’on m’attache. J’ai rétorqué que je ne suis pas un mouton pour être attaché. C’est pour cela qu’il a ordonné aux militaires de me tabasser et on s’est battu. Migo : Ce sont les gardes du corps qui t’ont frappé ? Galmaye : Abali Salah aussi. Migo : Abali Salah t’a-t-il aussi frappé ou non ? Galmaye : On s’est battu avec lui Migo : Est-ce qu’il t’a frappé ? Galmaye : C’est lui qui’ m’a frappé Migo : Même le ministre t’a frappé ? Galmaye : Il m’a frappé avec ses propres mains. Migo : Que c’est que tu lui as dit pour qu’il te frappe ? Galmaye : Je suis le chef de poste de la sécurité du palais de la Démocratie. Les règlements sur place exigent que toutes les personnes entrantes doivent se laver les mains avant d’entrer. Eux, ont refusé de se laver les mains quand je leur ai exigé cela et m’ont frappé en retour. Migo : Y avait-il des témoins sur place ? Galmaye : Oui. Il y a plus de deux cents personnes. Migo : Ils t’ont attaché ? Galmaye : Non, ils ne m’ont pas attaché. Migo : C’est lui (ministre de la défense) qui est descendu de sa voiture pour te gifler ? Galmaye : Quand ses gardes du corps m’ont jeté à terre et frappé, il est venu me frapper avec les pieds et avec la crosse de l’arme sur la tête. J’ai toujours la blessure de la tête toujours saignante. Migo : Est-ce que tu as travaillé aujourd’hui ou non ? Galmaye : Non, je ne pars pas au travail. Il n’y a pas de lois, comment je vais aller au travail. Il a rassemblé ses frères pour me frapper. Migo : Est-ce qu’il(le ministre) t’a demandé pardon ? Galmaye : Je n’ai pas demandé pardon, si quelqu’un l’a fait ce n’est pas moi. Migo : Non, est ce que le Ministre vous a demandé pardon ? Galmaye : Je ne suis pas au courant. Je n’ai pas ses nouvelles. Migo : Ok. On vous voir avec les autorités. Il n’est pas normal qu’il te frappe, même si si c’est une plainte, il faut y penser. Galmaye : Je vais le convoquer à la justice. Migo : Est-ce que tu as déjà porté plainte ou pas encore ? Galmaye : Je vais le faire au parquet oui. Migo : Il n’est pas normal qu’il te frappe, tu dois aller porter plainte et on verra la suite. Parce que tu es un soldat et en mission, personne n’a le droit de venir te frapper. Galmaye : Ce n’est pas normal oui. Migo : Le ministre en plus est le chef de la sécurité. Gaalmaye : Oui. Migo : Je vais te rappeler plus tard. Si tu as blessure à l’œil ou ailleurs, il faut les filmer. Il faut aller porter plainte. Galmaye : Ok merci. Migo : Merci, je t’appellerais après.
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La Rédaction