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4 Octobre 2020
Respecteraient-ils cet accord de paix historique signé à Juba la capitale du Soudan du Sud hier samedi 03 octobre 2020 entre le Gouvernement soudanais et des Chefs rebelles, qui doit mettre fin à 17 ans d'une guerre meurtrière ? Question bien difficile qui a du mal à trouver des réponses juste et pertinentes, quand on sait que depuis le début de ce conflit soudanais entre le Gouvernement et en grande partie les rebelles du Darfour, aucun accord de paix qu’il soit historique ou pas n’a été respecté. Cette fois-ci disons-le tout simplement, Dieu, seul sait ! En effet, la RTBF eut publié ce samedi 03 octobre 2020,une information portant la signature de l’Agence Belga où on est informé que des représentants du Gouvernement de transition soudanais et de Mouvement rebelles, ainsi que des diplomates tchadiens, qataris, égyptiens, de l'Union africaine et des Nations unies, ont participé à la cérémonie dans la capitale du Soudan du Sud voisin, a constaté un journaliste de l'AFP.« Nous avons conclu aujourd'hui un accord de paix. Nous sommes heureux. Nous avons accompli notre mission », a déclaré peu avant la signature le Sud-Soudanais Tutkew Gatluak, un des médiateurs.
Selon le reporter de l’Agence France Presse, dont l’information fut reprise par Belga, les autorités de Khartoum, un pouvoir hybride de militaires et de civils en place après une révolte populaire ayant mis fin en avril 2019 à 30 ans de dictature d'Omar el-Béchir, ont fait de la paix avec les rebelles leur priorité. Sous le régime Béchir, les rebelles issus de minorités ethniques s'estimaient marginalisés dans un pays confronté à une grave crise économique, ayant été notamment amputé des trois quarts de ses réserves de pétrole depuis l'indépendance du Soudan du Sud.L'accord est composé de huit protocoles: propriété foncière, justice transitionnelle, réparations et compensations, développement du secteur nomade et pastoral, partage des richesses, partage du pouvoir et retour des réfugiés et déplacés.Il stipule également le démantèlement à terme des groupes armés et l'intégration des combattants dans l'armée, qui devra être représentative de toutes les composantes de la société.
Ahmat Zéïdane Bichara