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1 Mars 2021
Jacob Zuma serait-il rattrapé par son passé ? Cette question, c’est tout le monde qui se la pose au moment où la Commission chargée d'enquêter sur la corruption d'Etat généralisée lorsque Jacob Zuma était au pouvoir a réclamé depuis le lundi 22 février 2021 deux ans de prison à l'encontre de l'ex-président sud-africain, pour son refus de témoigner.
Dans la publication de la RTBF de ce lundi 22 février, signée de l’Agence Belga, il est rappelé que depuis la création de la Commission en 2018, M. Zuma, déjà mis en cause par une quarantaine de témoignages, multiplie les manœuvres pour éviter d'avoir à s'expliquer. Après des mois à jouer au chat et à la souris, la commission du juge Raymond Zondo a mis ses menaces à exécution en déposant un recours urgent auprès de la Cour constitutionnelle pour que l'ancien chef de l'Etat (2009-2018) soit puni d'avoir « intentionnellement et illégalement » refusé de faire avancer l'enquête.Lundi 15 février, l'ancien président sud-africain avait une énième fois snobé la commission anticorruption devant laquelle il était convoqué toute la semaine. Mais cette fois-ci, il avait en même temps fait fi d'une décision rendue en janvier par la Cour constitutionnelle, l'obligeant à comparaître et le privant du droit à garder le silence.La commission demande désormais à la juridiction suprême qu'elle tranche si ce dernier affront de M. Zuma constitue un « outrage à la justice » et, le cas échéant, qu'il soit envoyé derrière des barreaux.L'actuel président, Cyril Ramaphosa, qui a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille, a mis en garde contre les possibles conséquences des propos tenus par Zuma.
La Rédaction