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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

RDC: Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege et des dizaines d'ONG ont demandé jeudi au président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi  d'agir contre l'impunité

C’est bien courageux de sa part, surtout que parfois il expose sa vie en danger. En effet, l’Agence Belga et la RTBF eurent publié hier vendredi 30 avril  l’information selon laquelle le prix Nobel de la paix Denis Mukwege et des dizaines d'ONG ont demandé  depuis le jeudi 29 avril au Président de la République Démocratique du Congo(RDC), Félix Tshisekedi, d'agir contre l'impunité des auteurs présumés de crimes commis pendant les conflits qui déstabilisent le pays depuis près de 30 ans. « Le président Tshisekedi devrait maintenant passer de la parole aux actes et adopter une stratégie visant à remédier à l'absence choquante de justice et aux conséquences de l'impunité », déclare le docteur Mukwege dans cet appel.Relayé par Human Right watch (HRW), le texte est signé par des dizaines d'ONG congolaises et internationales, dont Amnesty international.

Selon les deux médias belges, les signataires demandent au président et son nouveau Premier ministre Sama Lukonde de « s'engager publiquement à faire de la lutte contre l'impunité une priorité absolue ».Ils plaident pour un « mécanisme judiciaire international » pour poursuivre les auteurs des « graves crimes internationaux commis en RD Congo, notamment ceux documentés dans le Rapport Mapping de l'ONU ».Ce rapport, qui date de 2010, répertorie plus de 600 violations graves des droits humains commises en RD Congo entre mars 1993 et juin 2003 (massacres à grande échelle, violences sexuelles, attaques contre des enfants...).Le rapport Mapping a suscité la colère du Rwanda, impliqué dans les deux guerres du Congo (1996-97, 1998-2003) soit directement, soit par milices interposées.Les signataires de l'appel demandent également aux autorités congolaises « d'identifier et de démettre provisoirement de leurs fonctions les agents des forces de sécurité et d'autres responsables de l'exécutif » auteurs présumés de graves violations des droits humains, « le temps que leurs dossiers soient traités ».Ils souhaitent enfin un « programme complet de réparations pour les victimes ».

Ahmat Zéïdane Bichara

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