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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

France-Diaspora:En Systèmes informatiques et rèseaux, Oumar El-Hajd est l'homme que toute personne doit connaître.

Cela n’étonne guère personne de l’entendre dire de lui-même qu’il est timide. Oumar El-Hadj est quelqu'un de sympathique et courtois.Il lui arrive s'il le faut de sourire, pendant une conversation  et  participe aisément  aux débats  tout en se  montrant très discret et resérvé lorsqu'on aborde des actualités politiques  tchadiennes.Il refuse clairement de participer  aux discussions qui semblent à  ses yeux  inutiles sans aucun intérêt culturel ou  intellectuel. « Je n’aime pas les discussions de peu d'importance. Il faut définir les choses avant de se lancer aux débats », affirmait-il  lors d’une causerie avec un citoyen centrafricain.

 
El-Hadj est connu pour ses qualités humaines marquées  par l'écoute et la sensibilité  à la souffrance des autres, notamment  de ses compatriotes tchadiennes à qui, il fait preuve d'une disponilité sans faille à leur rendre le moindre service quand elles le lui demandent. C'est fréquent  de le voir à bord de sa voiture amener sans rien demander en contre partie, une tchadienne qui voulait se rendre en un lieu donné  En Afrique, on parlera d’un « dépannage » c’est-à-dire  d’une aide provisoire et gratuite. Oumar est donc un « dépanneur » volontaire. C’est  de  cette façon  que ce jeune tchadien de vingt-six ans,rend service à certains de ses compatriotes dépourvus de moyen de  transport pour  les aider à résoudre leurs problèmes de déplacement  surtout dans les zones non desservies. 
 

 
 Mais, c’est dans les domaines relatifs aux systèmes informatiques et aux réseaux qu’il fait merveille et épate  tout le monde. Car il est informaticien de formation  et connait parfaitement ce milieu. Il  se sent à l'aise   devant un ordinateur quelque soit sa marque. Grâce à la magie du téléphone, les gens l’appellent pour dépanner leurs ordinateurs, de toute la France en particulier  de Toulouse, de Paris, de Montauban dans le Tarn etc.
Certains l’appellent même hors de  la France,  voire du continent africain pour lui demander  des conseils  ou intervenir directement à distance par  téléphone pour reparer des ordinateurs tombés en panne.

 
Oumar  l’affirme avec discrétion au téléphone, le dimanche, 10 mai 2009 en début d’après-midi. « Grâce à la magie du téléphone, il y a des amis informaticiens qui m’appellent d’Afrique pour me demander des conseils quand ils rencontrent des difficultés insurmontables » Pour les profanes en  informatique, les explications sont comparables à celles de toutes les personnes qui maîtisent bien ce qu'elles font.

Ce jeune informaticien tchadien s'étonne parfois  des appels inconnus  en  se demandant de quelle  manière certaines personnes  acquièrent  son numéro de téléphone.  « Pourtant je parle rarement de ma formation aux personnes que je côtoie. Je ne vois aucune importance de parler de soi-même et de son métier si on  ne  me l'avait pas demandé », déclare-t-il en disant que ce qui importe ce n’est pas de raconter partout où l’on passe, mais plutôt il faut agir et vite quand on vous demande un service relatif à votre formation.

 

Oumar El-Hadj est nanti d’un diplôme d’ingénieur en systèmes informatiques et réseaux de l’Institut Professionnel des Sciences Technologiques de Toulouse, après avoir été formé en informatique général comme administrateur en réseaux et informations à l’école des Hautes études de N’Djaména, la capitale tchadienne(NDR). Actuellement il suit un stage de trois mois, à l’Institut supérieur  de la promotion du travail  de Toulouse.


Oumar parle souvent de son pays et surtout d’insuffisance  en personnels  comme les informaticiens qualifiés, mais il n’est pas  encore prêt de rentrer dans la mesure où il attend peut-être une opportunité d'acquérir au préalable quelques années d'expériences.
 « Le Tchad est bien mon pays et un jour je déciderai d'y retourner  pour pouvoir m’installer, si tout se passe bien. Il me faudrait d’abord une bonne préparation et que je finisse avec mon stage », a-t-il conclu, tout en étant sûr de trouver de l’emploi dans son domaine en Europe ou en Afrique.

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