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5 Juin 2009
Pourquoi les occidentaux ont-ils si peurs des arabes musulmans? En quoi Obama Hussein Barack incarne l’espoir de toutes les nations pour trouver des remèdes magiques au climat de méfiance nourris des préjugés entre l’occident et le monde arabe musulman?
Bien d’autres questions peuvent être posées par le commun de mortel ou toute autre personne pour comprendre les réelles difficultés qui fragilisent depuis longtemps le monde arabe musulman et celui d’occident considéré comme chrétien et surtout taxé d’être l’allié d’Israël. Obama à la différence de son prédécesseur veut réconcilier l’Amérique et les autres peuples du monde en particuliers les arabes musulmans. Il est clairement le plus attentif Président des Etats-Unis aux nombreuses plaintes des pays arabes et des groupes islamistes radicaux qui justifient leurs actions terroristes par l’arrogance de l’occident et son accointance avec l’Etat hébreux.
Pour une fois, on assiste à une volonté manifeste d’un Chef d’Etat de la plus grande puissance du monde qui tente d’apporter des solutions adéquates au climat d’hostilité réciproque entre le monde musulman et les Etats-Unis et certains pays européens. Cependant nul doute que le chemin reste encore long pour concilier ces deux mondes, aux civilisations différentes. Personne n’est naïve au point de croire que les solutions efficaces viendraient de lui seul. Il ne parviendra pas par un coup de baquette magique à régler miraculeusement, par un discours historique aussi prestigieux, un conflit de civilisation qui oppose depuis toujours les arabes aux occidentaux.
La paix dans le monde et précisément dans les pays sous-développés d’Afrique, des Amériques, d’Asie et surtout dans le Proche-Orient est une aspiration de tous les peuples de la terre et il n’y a aucunement pas des raisons de se tourner uniquement vers seul homme. Tous les acteurs politiques du monde entier, musulmans, Juifs, chrétiens ou d’autres confessions religieuses ont l’obligation de prôner la paix et rien que la paix pour endiguer les violences meurtrières dont sont victimes un peu partout des hommes, des femmes et des enfants innocents qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Que les Etats-Unis fassent le premier pas vers les pays arabes musulmans est un acte courageux de leur part même si le discours d’Obama semble ne pas faire l’unanimité comme en témoigne les critiques d’Oussama Ben Laden sur la chaîne arabe Aljazeera, relayés par la presse française dans ses parutions du jeudi 3 juin 2009. Cela ne surprend guère personne venant du numero1 de Al-Qaïda.
Mais que cela vienne des dirigeants arabes ou Israéliens qui font difficilement preuve de courage politique refusant un dialogue franc et sincère peu importe le lieu des négociations relève simplement de la mauvaise foi et d’un esprit notoire d’intolérance.
Prêcher la réconciliation à l’adresse de 1,3 milliards des musulmans dans le monde avec un discours dense et prometteur peut sûrement suscite une volonté de dialogue et de tolérance mutuelle, d’une part entre palestiniens et Israéliens, d’autre part entre l’occident et le monde arabe. Mais attention, il peut être interpréter par d’autres personnes comme une provocation de la part du président américain. En vertu de quoi adresse-t-il un discours uniquement aux musulmans du monde entier ? Les musulmans sont-ils les seuls acteurs et responsables des violences perpétrées partout dans les cinq continents ?
En tout état de cause, ce discours a le mérite de tourner la page des relations tendues des Etats-Unis et le monde arabe après huit ans de présidence Bush. Les Etats-Unis à l’époque de Georges Bush et aujourd’hui sous l’égide de Barack Obama ont certes, des désaccords avec l’Etat Hébreu, mais les Américains demeurent toujours les premiers alliés des Israéliens. Et c’est là où réside le nœud des problèmes à la base de la défiance du monde musulman en général et arabe en particulier. Le nouveau président américain aura-t-il le courage de privilégier la recherche de la paix dans le monde en ayant des bonnes relations politiques avec les pays arabes tout comme avec l’Israël sans partie pris ?