15 Juin 2009
Mouda Nator
Il est 22h30 alors que Charles se trouvait chez son cousin surfant sur le Net, soudain il reçoit un banal coup de fil de la part de Victor, un ami à lui qui sort fréquemment en boîte de nuit. La communication dure une dizaine de minutes et se termine par une invitation de Victor à son ami pour aller en boite. Charles accepte bien volontiers l’invitation et attend sur place car Victor lui a promis de passer le chercher sans dire à quelle heure.
L’attente aura duré presque 2 heures, mais il finit par arriver sur le coup de minuit en compagnie de cinq amis communs à bord de deux voitures. A priori la soirée promet d’être belle et longue pour ce petit groupe d’amis. Charles les rejoint sans poser de questions sur l’éventuelle destination car il n’est pas vraiment quelqu’un de très branché pour les fêtes en boîte de nuit. Mais ce soir, il a voulu rompre avec son habitude pour aller s’éclater un peu ou du moins pour découvrir le monde de boîte de nuit.
Vers minuit trente, le groupe d’amis arrive à Bambou, une boîte de nuit moyennement animée avec la particularité notoire de jouer la musique Zouk et d’accueillir une clientèle composée majorité des femmes et des hommes assez mûrs. Première bonne surprise, l’entrée n’est soumise à aucune contrainte particulière, gratuite et libre. Deuxième surprise, on entre et ressort comme dans un marché et surtout on note une présence marquée des africains. Dès l’arrivée, le groupe s’éclate en 2 : Charles, Victor et deux autres amis se tiennent juste à l’entrée pour contempler cette foule en délire dansant au rythme de Zouk, les autres amis ont préféré se mêler en allant au fond de la salle.
Au bout de quelques minutes, Victor qui ne semble guère emballé ici, suggère au groupe de mettre le cap sur une autre boîte, Esmeralda située à cinq minutes des lieux. Mais le groupe n’ira pas au grand complet car deux d’entre eux ont trouvé mieux de continuer la soirée dans cette boîte de nuit.
Aussitôt, Victor et les autres s’embarquent à bord de leur voiture, avec deux autres amis rencontrés par hasard à la sortie de Bambou. Ils passent au moins dix minutes devant Bambou avant de convaincre l’un des deux amis qui n’était pas d’accord d‘y aller au départ .Ils arrivent enfin à Esmeralda, visiblement bondée de monde car les gens faisaient la queux pour y entrée, sous le regard vigilants de cinq vigiles costauds comme des monstres.
L’entrée en groupe doit obéir à une réglementation à savoir une bouteille d’alcool de 100 euros à payer pour cinq personnes, et 12 euros pour une personne seule. A plus de cinq personnes, les vigiles vous refusent en principe l’accès. Il a fallu l’indulgence et la faveur d’un vigile pour laisser entre Victor et ses amis, un groupe de huit personnes. A tour de rôle, les passent devant le guichet pour payer les tickets de consommation qui donnent l’accès dans la boîte. Deux autres vigiles sont chargés de vérifier les tickets avant d’autoriser tout client à pénétrer dans la salle.
Enfin, le groupe parvient à rentrer dans la salle dans une ambiance électrique car la piste est saturée du monde hystérique. Un petit tour dans la salle s’impose pour se trouver une table. Ils finissent par s’installer dans un coin à côté d’un couple. A la différence de Bambou, clairement à Esmeralda, la clientèle se compose des jeunes gens dont l’âge moyen se situe à 25 ans.La boisson coule à flot, les gens s’éclatent sur une grande piste où la musique semble enivrée davantage les clients que la boisson.
Victor et Charles devisent tranquillement en avalant doucement leur boisson pendant que les autres dansent sur la piste. Comme le temps passe si vite dans des pareilles circonstances, il est déjà 4 heures du matin alors Victor suggère aux autres de rentrer à la maison, seul un ami du groupe restera pour continuer la soirée. Victor ramène tranquillement chez lui son ami Charles qui aura passé une soirée différente. Comme beaucoup d’autres, il verra si l’expérience mérite d’être renouvelée un autre jour.