Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !
23 Août 2009
Que reste-t-il à faire pour les chercheurs et les experts occidentaux ? Même le sexe féminin n’est pas épargné. Tout est intéressant et important à leurs yeux pourvu qu’on leur donne l’occasion de tester. Qui acceptera une telle recherche en Afrique et surtout qu’elle est son importance ? N’existe-t-il pas d’autres choses prioritaires qui nécessitent des gros moyens ? Les autorités occidentales ne pourront-elles pas orienter les recherches des experts vers le Sida ou autres maladies dangereuses et contagieuses afin qu’on puisse trouver des remèdes efficaces pouvant vaincre la force des virus qui déciment les populations démunies d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique Latine ?
En tout cas, les dirigeants des pays puissants sont libres d’utiliser leurs moyens comme bon leur semble, mais cela ne nous empêche pas de dénoncer ce savoir-faire qui fait fi à des urgences dont les plus pauvres de ce monde font face. Pourquoi ne volent-ils pas au secours aux Somaliens qui meurent de faim à cause de la situation dangereuse suite aux conflits opposants depuis plusieurs années les rebelles Islamistes et les dirigeants au pouvoir qui se considèrent progressistes face à l’Europe très méfiante à la montée de l’intégrisme musulman ? En tout cas, c’est difficile de comprendre le but d’une telle recherche.
En effet des experts de l’université de Florence en Italie qui est l’une des plus anciennes et prestigieuses universités de ce pays, ont interrogé 800 femmes entre 18 et 50 ans à l’Hôpital Santa Maria Annuziata pour connaître le niveau de satisfaction de leur vie sexuelle. Utilisant le « Female sexual Function index », utilisé par les médecins pour évaluer la santé sexuelle des femmes, il est apparu que les femmes « buvant du vin » avaient de meilleurs scores que les autres qui ne prennent pas du tout d’alcool. Le résultat est déterminé en fonction de plusieurs facteurs dont l’excitation sexuelle, les orgasmes, la satisfaction et la douleur. Allant de 2 à 36, plus le score est élevé, plus la vie sexuelle est épanouie. Ainsi, les femmes buvant deux verres de vin par jour ont obtenu en moyenne un score de 27, 3°, les femmes ne buvant qu’un verre, 25, 9° et celles qui ne prennent pas du tout, 24,4°.
Les besoins sexuels pousseront-ils les femmes qui ne boivent pas du tout d’alcool et particulièrement du vin pour des raisons qu’on ne saura certainement pas de renoncer à leur abstinence ? Que feront les femmes musulmanes ou chrétiennes face à une interdiction catégorique d’alcool quelque soit son rôle d’après leurs livres saints ? C’est une tentation qui peut être forte pour des femmes qui mettent l’accent sur les plaisirs sexuels. A chaque femme d’agir même si certaines ne sont pas libres de leur choix ou qui ne dépendent que de leurs époux. Rappelons que l’Université de Florence comprend 12 facultés, plus de 60.000 étudiants, autant d’étrangers qu’Italiens avec des pôles et des sièges didactiques décentrés dans plusieurs villes de la Toscane.
Ahmat Zéïdane Bichara