Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !
17 Août 2010
-Quels sont les échos qui vous parviennent à la suite de la parution de votre roman depuis le 17 février 2010 ? Qu’est-ce qui a changé dans votre vie ?
-Si vous le lisez, vous comprendrez pourquoi il est si spécial. Maintenant quant à ce qui a changé, moi qui déteste la popularité, je suis obligée ici d'en parler avec vous
- Quels sont vos projets littéraires à court, moyen et long termes ? Et avec quels moyens espérez-vous les atteindre?
-Un recueil de poèmes fin prêt à être publié, deux romans en chantier et à long terme une pièce de théâtre et un film à partir de mes écrits.
- Comment vous y prenez-vous pour trouver des éditeurs ?
-J'ai du talent! (Rire)
-Pourriez-vous nous évoquer la rencontre avec votre premier éditeur ?
-Non, mais je peux vous dire que j'étais en demande et qu'il n'y a eu aucun refus et moi je suis partie avec celui du net par habitude mais mes prochaines publications seront différentes et plus exposées à tout public.
- Votre pays d’origine la Côte d’Ivoire s’est résolument engagé vers le retour d’une paix définitive dont le point culminant devrait être la tenue des élections présidentielles maintes fois reportées. Quelles sont les chances de réussite de ce processus et des élections en particulier ? Quelle analyse faites-vous de la situation actuelle ?
Ouch! Si vous saviez combien de fois je reste en dehors du domaine politique...
-Pouvez-vous nous parler de la vie des africains aux Etats-Unis ?
-Vous savez, l'Amérique permet à tous de rêver grand, les Africains inclus. Vous verrez donc de nombreux Africains qui vivent dans de grandes maisons duplex et qui conduisent de grandes cylindrées et cela sans vendre de la drogue mais à la sueur du dur labeur. C'est un pays où l'on peut se réformer à tout moment et à tout âge, repartir à l'école pour donner un nouveau sens à sa vie
-Quelles sont les difficultés auxquelles font face les femmes africaines aux Etats-Unis ?
-Comme partout dans le monde quand les hommes nous laissent avec des enfants à élever toutes seules, ce n'est pas différent aux Etats-Unis sauf que quand le tribunal attrape ces pères ou plutôt ces donneurs de sperme, on les enferme jusqu'à ce qu'ils prennent conscience de ce qu'est la responsabilité d'un homme vis-à-vis de son enfant.
-La majorité des Etats africains francophones célèbre timidement le cinquantenaire de leurs indépendances. Quel commentaire faites-vous de ces évènements historiques au regard du chemin parcouru ?
-Il ne faut pas oublier ceux qui ont perdu la vie au nom de l'indépendance et de la paix. Les Africains devraient pouvoir inventer leurs propres véhicules aujourd'hui au lieu de continuer d'enrichir les autres. Et en même temps, 50 ans, ce n'est pas rien, nous venons de loin le passé rigoureux devrait nous servir de leçon pour avancer.
-Comment les pays africains peuvent-ils réellement s’affranchir de la tutelle des anciennes métropoles pour bâtir des relations saines et respectueuses du droit international ?
-C'est pour cela que nous avons des spécialistes de communication dans ce domaine précis, je n'en suis pas une.
-Que conseilleriez-vous aux jeunes dirigeants africains en devenir et en particulier, les jeunes africains en quête de réussite ?
-Il est important de savoir d'où on vient et ce que nous voulons par dessus tout. Quand on sait cela, on peut tout réussir, ou du moins presque...(rires). Les jeunes dirigeants connaissent l'Afrique d'hier, surtout ne pas tomber dans les mêmes erreurs et savoir que l'Indépendance n'est pas un vain mot mais un état
-Quel est votre dernier mot pour conclure cet entretien ?
Merci! Tout simplement.