Tchad : Deux provinces: Le Batha et Le Guéra sont prises en otage par le CMT et son Gouvernement !

Gaya Ple Seïd, Collaborateur spécial depuis Oslo en Norvège

Récent, le ministre des mines et de la géologie Abdelkerim Mahamat Abdelkerim accompagné par une forte délégation de son ministère composée des cadres et techniciens ont rendu visite à leur entreprise d'exploitation illégale de l'or dans le Guera. (Voir info Télé Tchad du 11.04.22.)

Le ministre des mines avec sa délégation se sont rendus dans le département d'Abtouyour /Bitkine pour la visite d'un site minier situé à moins d'une cinquantaine de kilomètres, exploité par la Société Afrique Commercial (SAC), et constater l'évolution de leurs activités. Juste après cette visite, la délégation ministérielle s'est rendue aussi à Tchaga où est logé le siège de site minier du groupe GMIA dans la province du Batha. Ces deux provinces constituent un scandale géologie avec un sol et sous-sol regorgeant d’immenses richesses qui n'attendent qu'à être exploité d'après les spécialistes. Au Tchad, le cadre minier prévoit que 5% des revenus provenant des activités minières soient redistribués aux collectivités territoriales où l'or est exploité. Monsieur, le ministre avez-vous informé le peuple tchadien de cette exploitation d'or dans le Batha et Guéra ? Monsieur, le ministre avez-vous informé la population locale de cette exploitation d'or ? Monsieur, le ministre avez-vous un contrat avec cette population relative au loi de 5% ?Monsieur, le ministre avez-vous pensé aux risques des produits toxiques, à l'environnement et les garanties à la populations ?Monsieur, le ministre où va l'argent de l'or exploité dans ces deux provinces Batha et Guéra ?Au cours de la dernières décennies les malfaiteurs impliqués dans l'exploitation minière illégales ont réalisé d'énormes profits illicites au détriment des économies nationales, des populations vulnérables et de l'environnement dans ces zones concernées.

Dans ces deux provinces Batha/Guéra, l'or est majoritairement produit par des mineurs artisanaux et à petit échelle et des entreprises semi-mécanisées installées par le CMT et son Gouvernement. Les autorités ne connaissent même pas les quantités exactes d'or produites; la contrebande d'or à l'intérieur et à l'extérieur dans ces deux provinces soeurs.Mais c'est bien organisée par les malfaiteurs de CMT et son gouvernement, systématique et concerne la majorité de l'or quittent les deux provinces destination inconnue. Une variété d'élément ayant une incidence sur l'intégralité de la chaine d'approvisionnement en or favorise la prépondérance de la criminalité dans l'industrie aurifère. Les financements illégaux, qu'ils soient assurés au moyen d'or, d'argent liquide ou d'autres moyens, alimentent le processus. Les pratiques frauduleuses représentent un aspect central de l'exploitation des terres, elles permettent aux malfaiteurs d'utiliser des méthodes d'exploitation et production plus efficaces et de dissimuler la véritable quantité d'or produites. Un réseau d'acheteurs illégaux collecte l'or auprès des sites de production et le fait ensuite passe en contrebande par l'intermédiaire de négociants dont il faut s'attendre par voie de conséquence. Les informations dont nous disposons suggèrent que l'exploitation aurifère dans les deux provinces est largement contrôlée par des consortium criminels composés de divers protagonistes qui collectivement, tirent parti de synergies criminelles; des membres de fonctionnaires hauts placés corrompus, des personnalités économiques et des groupes armés non étatiques dans ces deux provinces Batha/Guéra.Par ailleurs l'exploitation minière illégale sous-entend l'expansion d'autres formes de criminalité économique liée à la pollution ou de la traite d'être humains. Ces mêmes groupes criminels, des malfrats organisés ou d'autres sont susceptibles de tirer des profits encore plus importants de ces formes de criminalité.

Par ailleurs, ils contrôlent les flux illégaux d'or grâce à leur tout puissant pouvoir du pays. CMT/Gouvernement! L’or de ces deux provinces Batha et Guéra franchit illégalement les frontières par voie terrestre ou aérienne, ils ont souvent exporté illégalement en dehors du pays dans des bagages diplomatiques, à mains, sur des vols commerciaux, grâce à la corruption et aux faibles capacités de contrôle de certains aéroports. L'or en provenance de la république du Tchad est principalement passe en contrebande vers le Cameroun. Dans le secteur de Kouri-Bougoudi autodéfense s'est installée, l'armée tchadienne, qui se disputait les richesses du sous-sol ont eu du mal à fenêtre dans cette zone. Le comité d'autodéfense de Miski refuse de déposer les armes tant que l'Etat n'accepte pas sa revendication de garanties comparables à celles données aux habitants de Daba, dans le sud du pays. Le 13 octobre 2020, le gouvernement du Tchad a décidé de fermer tous les sites d'orpaillages illégaux afin de mettre de l'ordre dans l'exploitation de l'or jugée anarchique, ou qu'en réalité pour leur permettre d'avoir les zones pour bien organiser et contrôler. C’est vraiment incroyable ! Seul au Tchad que le gouvernement de la transition, le CMT et son gouvernement se sont installés et exploitent l'or et les ressources naturelles du pays aux profits des malfrats aux yeux impuissants du peuple tchadien. Quand les autochtones ont voulu faire au tant de l'orpaillage, ils ont été pourchassé, il y a eu même de gens qui ont été tué.Le CMT et son gouvernement accomplissent-ils leurs engagements au service de la Nation tchadienne et leurs contribution à l'amélioration des conditions de la vie de nos concitoyens ?Nous demandons humblement à la population du Batha et du Guéra de y penser à une plainte contre, CMT et son gouvernement enfin de déposer cette plainte au niveau de l'interpol de l'exploitation aurifère illégale dans ces deux provinces.Personne n'est au dessus de la loi !vous comptez des milliards dans vos comptes-banques, regardez les écoles sur cette photo, sans honte vous vivez une vie sauvage aucune pensée à nos enfants, qui sont les futures cadres du pays...

Gaya Ple Seïd, Collaborateur spécial depuis Oslo pour Regards d’Africains de France