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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Médias: Rien ne va quand la liberté d'expression conduit en prison.Et pourtant,beaucoup de journalistes sont toujours fidèles aux infos.

Comme il se passe énormément d'événements dans ce monde que nous vivons, « Regards d’Africains de France », votre journal d’informations générales, décide ce dernier temps de publier d’une manière groupée les informations en fonction de leur importance. Voici donc le sésame de ce début de Week-end. « Regards d’Africains de France », souhaite à tous ses lecteurs ou lectrices et ses journalistes un bon début de la semaine.

Attentat en France à Paris: l'étau se resserre. Un individu considéré par la police belge comme « très dangereux » et qui faisait l'objet d'un avis de recherche s'est rendu aux autorités. Connu des milieux policiers, l'homme de 35 ans pourrait être lié à l'attentat survenu sur les Champs-Elysées de Paris, revendiqué par le groupe armé État islamique (EI). L’individu tentait de se rendre en France. Un billet de train pour Thalys, daté du 20 avril 2017, des armes à feu et des cagoules ont été saisis lors d’une perquisition menée à son domicile. « L'homme faisant l'objet d'un avis de recherche diffusé par les autorités belges s'est présenté dans un commissariat d'Anvers », dans le Nord de la Belgique, a déclaré le porte-parole du ministère français de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet. Le porte-parole ne peut toutefois pas confirmer si l'homme arrêté en Belgique est lié « de près ou de loin » à ce qui s'est passé sur les Champs-Elysées. Il appert néanmoins que le prénom de l'individu présenté par l'EI comme l'auteur de l'attaque, « Abou Yussef le Belge », correspond à celui de l'individu nommé dans l'avis de recherche et qui se serait livré aux autorités belges. Une identité qui ne correspond toutefois pas à celle établie par la police française, qui estime que l'assaillant serait Karim Cheurfi, selon des sources de l’AFP. L’individu faisait l’objet d’une enquête menée par les autorités françaises. Outre cet individu, trois membres de l'entourage familial de l'assaillant ont également été interpellés et placés en garde à vue pendant la nuit. Un policier a été tué et deux autres ont été blessés dans une fusillade qui a éclaté sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris, jeudi soir. L’assaillant, qui a également blessé une touriste allemande, a été abattu par les policiers dans la fusillade qui a suivi l’attaque survenue vers 21 h jeudi soir. L’auteur de l'attaque serait un Français de 39 ans du nom de Karim Cheurfi, selon des sources de l’AFP proches de l’enquête. Condamné à 15 ans de prison en 2005 pour une tentative de meurtre contre un policier, Cheurfi faisait l’objet d’une enquête antiterroriste. Il avait été arrêté le 23 février dernier puis relâché faute de preuves suffisantes. L’attentat survient à quelques jours de l’élection présidentielle française. Les politiciens ont invité les Français à se rendre aux urnes, dimanche, afin de que la démocratie triomphe du terrorisme. Les attentats terroristes ont fait 238 morts depuis 2015 en France.

France:"Allo Emmanuel Macron ? C'est Barack Obama » : un coup de téléphone sous l'œil des caméras. « Allo Emmanuel ? C'est Barack Obama." Le candidat à la présidentielle française Emmanuel Macron a partagé jeudi 20 avril une vidéo sur les réseaux sociaux le montrant au téléphone avec l'ancien président des Etats-Unis. Un message d'encouragement diffusé à seulement trois jours du premier tour du scrutin français. « Je vous souhaite le meilleur dans les jours à venir, soyez sûr de continuer jusqu'au bout. Ce peut être le dernier jour de campagne qui fera toute la différence." La teneur de son soutien est clair et pourrait avoir un impact. Le président américain, aujourd'hui à la retraite, est en effet particulièrement apprécié dans l'opinion française. Une pétition l'avait même invité à se lancer dans la campagne française. Alors ce soutien jouera-t-il en faveur d'Emmanuel Macron ? Laurence Haïm à l'origine de la rencontre ? L'ancienne présidente de l'association de la presse étrangère de la Maison-Blanche est aujourd'hui porte-parole d'Emmanuel Macron. L'ancienne journaliste d'Itélé a longtemps suivi de près Barack Obama, dès sa campagne pour la présidentielle américaine de 2008.En janvier dernier elle aurait parlé du candidat " d'En Marche!" au président Barack Obama. Elle avait également confié voir en lui l'image d'un français ». Et,Et,Et….Je me battrai jusqu'à la dernière minute». C’est bien sous l’œil d'une caméra que l'ancien ministre français de l'Economie a choisi de passer son "coup de fil." Une prestation bien maîtrisée aux allures de "coup de com" qui montrait Emmanuel Macron s'exprimant en anglais. Contrôlé sur le fond, il a tout de même bafouillé à plusieurs reprises "Et, Et, Et, Et... Je me battrai jusqu'à la dernière minute". Si le candidat d'En Marche ! s'est empressé de publier la conversation sur ses comptes Twitter et Facebook, l'ancien président des Etats-Unis s'en est pour sa part abstenu.

En Gambie: l'impossibilité d'une île mémoire de l'esclavage. Les quatre syllabes de son nom sont omniprésentes en Gambie, de la coque des navires à l'enseigne des bars: Kunta Kinté, l'esclave rebelle dont l'odyssée est connue dans le monde entier grâce à un best-seller et une série télévisée.Mais, dans le pays d'où il a été arraché par des négriers au XVIIIe siècle pour un voyage sans retour vers les colonies britanniques d'Amérique du Nord, les traces de la mémoire de ce symbole de la traite atlantique sont aujourd'hui menacées par l'érosion côtière et la négligence.L'île James porte aujourd'hui son nom: Kunta Kinté y connut à 17 ans le cachot et les fers, avant une effroyable traversée enchaîné à fond de cale, selon le récit de l'écrivain afro-américain Alex Haley "Racines", à l'origine d'une série télévisée au succès planétaire dans les années 1970 puis d'un "remake" diffusé depuis 2016."C'est très important parce que nous avons besoin de connaître notre histoire", estime Lamin Jammeh, 17 ans, venu avec un groupe d'élèves visiter pour la première fois l'île située sur le fleuve Gambie, à une trentaine de kilomètres à l'est de son embouchure. "C'est la seule façon de comprendre et de réaliser notre potentiel."Des arbres desséchés et des ruines de structures en brique jonchent le site par lequel de nombreux captifs africains ont transité avant d'être embarqués vers le Nouveau Monde. Mais des sections entières des quartiers des esclaves ont été emportées par les flots salés et les vents puissants.En 2003, l'île a été inscrite par l'Unesco au Patrimoine mondial de l'humanité, avec un ensemble de sites associés, en tant que "lieu de mémoire exceptionnel de cette période douloureuse mais essentielle, de l'histoire». L’île James fut achetée en 1456 aux chefs locaux par les Portugais, qui y construisirent le premier fort après avoir participé pendant plus de trois siècles à la traite. Elle servit de prison pour les esclavagistes impénitents après l'abolition de cette pratique par la Grande-Bretagne en 1807."Des mesures régulières de maintenance, de suivi et de conservation sont nécessaires pour que ces ruines aient des chances de survivre et de résister aux assauts de la nature", prévient l'Unesco, dont une équipe est attendue pour une mission d'évaluation dans les prochains mois. Il suffit de consulter des cartes anciennes pour constater à quel point l'île, passée aux mains des Portugais, des Néerlandais, des Français et des Anglais, a diminué en taille au fil du temps : sa superficie équivaut actuellement à un sixième de celle d'origine, selon des estimations.Pour enrayer cette inexorable dégradation, Hassoum Ceesay, historien et responsable du Centre national des Arts et de la Culture, veut croire à un changement avec le nouveau président, Adama Barrow.

USA: Une mobilisation mondiale sans précédent pour la défense de la science. Sonnés par l'élection de Donald Trump, des milliers de scientifiques et défenseurs de la science sont attendus samedi à Washington et à travers le monde à l'occasion d'une marche pour défendre la recherche scientifique, jugée essentielle pour le progrès de l'humanité. Les organisateurs de cette mobilisation, qui coïncide avec la Journée mondiale de la Terre, expliquent qu'elle ne vise pas M. Trump et le parti républicain en particulier mais cherche surtout à défendre la rigueur, la démarche scientifique et le rôle-clé de la recherche dans l'élaboration des politiques publiques. « Ceux qui ont organisé cette marche insistent sur le fait qu'elle n'est pas politique et ne cible pas des responsables gouvernementaux en particulier", a expliqué Rush Holt, président de l'Association américaine pour l'avancement de la science (AAAS), plus grande organisation scientifique généraliste, forte de 120 000 membres, qui publie entre autres la prestigieuse revue Science. « Les scientifiques se rendent compte depuis ces dernières années (...) que les faits scientifiques sont trop souvent ignorés dans les débats publics pour être remplacés par des opinions et des croyances idéologiques", a expliqué à l'AFP ce scientifique nucléaire et ancien élu démocrate de la Chambre des représentants. « Et ils ont finalement compris que s'ils n'intervenaient pas publiquement, la science serait de plus en plus battue en brèche et que le public en pâtirait", a ajouté M. Holt, citant "l'impact négatif sur la recherche médicale, la croissance économique et pire encore les dommages au climat terrestre et à l’environnement ». Il pointe aussi le fait que les préoccupations quant à la place accordée à la science aux États-Unis remontent à plusieurs décennies alors que le budget fédéral consacré à la recherche est actuellement moins de la moitié de ce qu'il était dans les années 1960 en pourcentage du PIB. Tout en reconnaissant que ces inquiétudes ne sont pas nouvelles, Lydia Villa-Komaroff, une biologiste moléculaire du Massachusetts Institute of Technology et co-présidente honoraire de la Marche pour la Science, a aussi estimé lors d'une conférence de presse que l'arrivée de l'administration Trump a "sans aucun doute catalysé l'organisation de cette marche ». Pendant sa campagne, M. Trump avait déclaré que le changement climatique était un canular monté par les Chinois, avant de se montrer plus nuancé depuis son élection. Il a aussi dit qu'il retirerait les États-Unis de l'Accord de Paris de 2015 sur le climat, une décision toujours attendue et objet apparemment d'âpres débats à la Maison Blanche. Peu après sa prise de fonction, M. Trump a signé un décret pour détricoter les protections environnementales mises en place par Barack Obama et nommé à la tête de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) le climato-sceptique Scott Pruitt. Enfin dans son premier projet de budget, il a proposé une baisse spectaculaire de 31% des fonds alloués à l'EPA et des coupes dans des enveloppes de la recherche sur le climat et des Instituts nationaux de la santé (NIH). Mais l'idée de la Marche est née dès le jour qui a suivi l'investiture de Donald Trump, avec la Marche des femmes pour la défense des droits civiques, le 21 janvier. Cette manifestation a mobilisé plus de deux millions de personnes dans le monde, dont plus de 500.000 à Washington. « Les scientifiques qui y participaient ont commencé spontanément à se regrouper", a expliqué Rush Holt. Plusieurs se sont ensuite mobilisés sur les réseaux sociaux pour organiser cette manifestation pour défendre la science. Le rassemblement à Washington est prévu samedi à partir de 8H00 locales (12h00 GMT) sur l'esplanade du National Mall, à deux pas de la Maison Blanche, où plusieurs intervenants s'adresseront aux manifestants. Un défilé qui commencera en début d'après-midi en direction du Capitole, siège du Congrès, clôturera cette mobilisation. Près de 500 autres manifestations sont également prévues à travers les États-Unis et dans le monde, notamment au Canada, au Mexique, au Brésil, au Nigeria, en Corée du Sud et dans nombreux pays européens. En France, treize villes prévoient des marches. Elias Zerhouni, patron de la recherche et du développement du laboratoire pharmaceutique français Sanofi et ancien directeur des Instituts nationaux américains de la santé (NIH), a souligné mercredi lors d'une conférence de presse que la science "est un langage universel animé par des faits et la raison ». « Ce n'est pas seulement une question américaine mais mondiale car nous vivons tous sur cette planète", a-t-il fait valoir. Cette marche sera suivie une semaine plus tard, le 29 avril, par la marche pour le climat.

Etats-Unis(USA)-Une première exécution en 12 ans en Arkansas. Ledell Lee, qui était dans le couloir de la mort depuis 24 ans dans l'État américain de l'Arkansas, a été exécuté par injection létale tard jeudi soir. La mort du condamné âgé de 51 ans a été prononcée à 23 h 56, heure locale, au pénitencier de Cumins, dans le Sud-Est de l'État, 11 minutes après l'injection. Sean Murphy, journaliste de l'agence Associated Press, a assisté à l'exécution et a dit par la suite que le condamné n'avait pas semblé souffrir lors de sa mise à mort. A la place d'un dernier repas de son choix, Ledell Lee avait demandé de pouvoir communier. Peu avant, un tribunal avait autorisé que son exécution ait lieu. Ledell Lee avait été condamné à mort pour le meurtre de Debra Reese commis dans une banlieue de la capitale, Little Rock. L’Etat de l'Arkansas tente depuis plusieurs jours d'exécuter sept autres détenus, mais des décisions des tribunaux ont bloqué les plans des autorités. Il s'agirait du plus grand nombre d'exécutions par un État en si peu de temps depuis que la Cour suprême des États-Unis a rétabli la peine de mort en 1976.

La Rédaction 

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