Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

RDC :« le procès Katumbi en appel s'ouvre dans un climat tendu », titrent la RTBF et ses Agences.

Qui sauverait la RDC ? Apparemment plus personne. Certainement Dieu pour ceux qui croient en lui et la providence pour d’autres qui croiraient évidemment à des divinités. Honnêtement serait-il un péché d’appliquer cet adage qui stipule que « ceux qui s’assemblent se ressemblent aux politiciens de la RDC ? Franchement ce n’est pas un péché. La vérité est certes dure à avaler, mais elle reste tout de même bonne à dire. D’ailleurs ce n’est pas la propre chose des politiciens Congolais. C’est presque un mal pour beaucoup de pays francophones d'Afrique où il serait probablement difficile de trouver une vraie opposition ou des vrais opposants au régime en place face à une majorité qui applique les lois selon la taille de sa mesure ou qui change la constitution comme une personne changerait des chemises. Là où le bât blesse, la majorité de ses soi-disant opposants au régime en place, ce sont souvent ses anciens alliés ou ses vrais amis qui deviennent ses ennemis pour des raisons souvent difficile à déceler ou pour des raisons purement égoïstes.

 

Si on prend directement comme exemple le cas de Moise Katumbi Chapwe, c’était un ex-allié de poids du président congolais Joseph Kabila Kabange, qui fut décidé un matin de passé dans l'opposition en septembre 2015 après avoir démissionné de son poste de gouverneur de l'ex-province du Katanga et quitté le parti présidentiel. Et justement c’est bien là la genèse de ses cauchemars. Tout est devenu haine et chasse aux sorcières après son divorce politique avec l’actuel président Joseph Kabila Kabange. Il n’y a plus d’admiration et les dents de la haine et de la violence sont sorties prêt à dévorer son pire ennemi. Cela n’étonne presque personne que la RTBF et ses Agences rapporte le procès de Moise Katumbi Chapwe s’ouvre dans un climat tendu. Plus personne ne s’attend au meilleur pour cet homme qui devient subitement le pire ennemi de Joseph Kabila Kabange que beaucoup de Congolais lui collent l’étiquette de « traître de Paul Kagamé » ou de « d’envahisseur rwandais en terre congolaise ». En tout cas, le « vin est tiré il faut le boire ». Moise Katumbi Chapwe sauverait-il sa peau ? En tout cas, pour l’instant il est presque difficile de répondre à une telle question.

 

D’après la RTBF et ses Agences, le procès en appel de l'opposant en exil Moïse Katumbi Chapwe, rival déclaré du président Joseph Kabila, s'est ouvert mercredi à Lubumbashi, dans le sud-est de République démocratique du Congo (RDC), dans un climat tendu, à l'image de la situation politique dans ce géant d'Afrique. La défense de Moïse Katumbi, richissime homme d'affaires résidant à l'étranger depuis mai 2016, a indiqué qu'elle avait sollicité l'arbitrage de la Cour constitutionnelle après avoir demandé en vain la récusation des juges du tribunal de Lubumbashi (sud-est). La RTBF et ses Agences rapporte que l’avocat de la défense,Maître Jean-Joseph Mukendi, eut indiqué que « le tribunal a promis de se prononcer demain (jeudi) » pour savoir s'il attendra la décision de la Cour constitutionnelle ou s'il poursuivra le procès, affirmant également que le tribunal avait reçu pour « instruction » « de ne pas recevoir » les recours de la défense. Les avocats de Moïse Katumbi ont notamment réclamé la récusation du juge Mbulayi, présenté comme frère du directeur de cabinet du président Joseph Kabila, Néhémie Mwilanya.

En mai 2016, Moïse Katumbi, ex-gouverneur de la région minière du Katanga (sud-est), avait été condamné en première instance et en son absence à trois ans de prison dans une affaire d'immobilier, alors qu'il était autorisé par le parquet à se rendre à l'étranger pour subir des soins médicaux. Les autorités congolaises avaient promis de l'arrêter dès son retour. La RTBF et ses Agences rappellent dans leur commentaire que le 29 juin, le parquet général a retiré à Moïse Katumbi l'autorisation d'expatriation qui lui avait été accordée en mai 2016 pour raison médicale. Dans un rapport confidentiel au président congolais Joseph Kabila, les évêques ont qualifié de « mascarade », la condamnation de l'opposant par la justice congolaise. Moïse Katumbi devra aussi comparaître dans une autre affaire de recrutement présumé des mercenaires étrangers, notamment américains, pour déstabiliser le pays, selon les autorités. Agé de 46 ans, Joseph Kabila au pouvoir depuis 2001 ne peut se représenter. Un accord entre la majorité et l'opposition prévoit la tenue de l'élection présidentielle fin 2017. « Si les élections ne sont pas organisées » cette année, « Kabila doit partir », avait martelé en juin à Paris Moïse Katumbi.

Ahmat Zéïdane Bichara

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article