11 Novembre 2021
Le Dictateur nicaraguayen a remporté sans grande surprise le simulacre d’élection présidentielle, a rapporté la RTBF citant la dépêche de l’AFP datée du lundi 08 novembre 2021. Déclaré vainqueur avec 75% des voix, le candidat Daniel Ortega s’est vu abattre sur lui un déluge de critiques de la communauté internationale et une sévère réprimande des Etats-Unis. Selon le président américain Joe Biden, il s’agit d’un scrutin de comédie et a brandi, lundi, la menace de nouvelles sanctions vis-à-vis de Managua. « Nous continuerons à avoir recours à la diplomatie, à la diplomatie, à des mesures coordonnées avec nos alliés et partenaires régionaux, aux sanctions et aux restrictions de visa» pour que « les complices des actes non démocratiques «Nous continuerons à avoir recours à la diplomatie, à des mesures coordonnées avec nos alliés et partenaires régionaux, aux sanctions et aux restrictions de visa" pour que « les complices des actes non démocratiques du gouvernement Ortega-Murillo rendent des comptes », a indiqué Antony Blinken.
Les Etats-Unis et l’Union européenne avaient infligé des sanctions aux proches du chef de l’Etat. Bientôt, Biden va promulguer un arsenal de sanctions encore plus dures édictées par la loi RENACER, approuvée par le Congrès américain. Managua risque d’être suspendue par l’Organisation des Etats Américains (OEA) lors de son assemblée générale prévue cette semaine. Interrogé par un rapporter de AFP, Elvira Cuadra, de l’Institut nicaraguayen d’Etudes politiques, s’est alarmée pour ce pays : «2022 sera assurément une année difficile pour le gouvernement nicaraguayen mais aussi pour la population, aussi bien en termes politiques qu’économiques ».Cependant, pour l’analyste politique costaricien Kevin Casas, la marge de manœuvre de la communauté internationale s’est réduite, tandis que Daniel Ortega peut se tourner vers la Russie et la Chine.
Yowanga S. Moussa