Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Que reste-t-il de valeurs républicaines tchadiennes ?

A l’heure où nous sommes, il ne reste plus rien. Tout fonctionne à l’envers comme si nous sommes dirigés par un chef d’Etat qui a les deux yeux placés derrières la nuque ou encore on dirait une « personne-animale » qui a grandi sans un contact humain en ne ressentant aucun sentiment à l’égard de l’autre. Il ne pense qu’à lui et aucun regard chaleureux à l’égard d’un autre être qui l’entoure. Heureusement le président tchadien n’est pas né d’une formation artificielle ou essentiellement scientifique pour qu’on le considére de « personne-animale ». La preuve qu’il a des parents, des enfants, une ethnie et surtout une formation politique dont il est entouré par des gangsters intellectuels, dont beaucoup sont formés dans des grandes écoles à travers le monde. Il croit aussi en Dieu, puisqu’il se dit musulman croyant et pratiquant. Mais alors, qu’est-ce qui le pousse à se comporter de façon machiavélique, xénophobe, égocentrique, divisionniste, pointilliste ou autres adjectifs négatifs pour n’est citer que cela, d’autant que la liste des mots est trop longue et profonde ? D’où lui provient cette mauvaise gouvernance provoquant le crash d’avion portant les valeurs républicaines tchadiennes: de sa formation politique, de son groupe ethnique ou tout simplement de sa formation humaine ? Mystère ! On comprend bien l’attitude de ceux qui ont honte de lire des articles affichant l’image négative de la République du Tchad. Mais que reste-t-il des meilleurs en politique ici et maintenant dans ce territoire et qui suscitera des réflexions positives ? Même au niveau sportif, culturel ou autres disciplines, le pays n’existe ni à l’échelle nationale, ni internationale.Le Tchad est un pays orphelin dans le vrai sans du terme. Le tableau de vie tchadienne ne s’affiche que partout nul, insipide, mièvre, délavé etc. Le président tchadien n’est-il pas l’un des mauvais prophètes dont parlent depuis toujours les livres saints ? Faisons juste un tour d’horizon vers un seul secteur de l’administration tchadienne pour avoir juste une idée. Prenons l’exemple du gouvernement actuel. Beaucoup de ces individus qui occupent des postes ministériels sont les mêmes depuis plus d’une décennie. Pour éviter des fonctions monotones et politiques au sein de son gouvernement, Deby les appelle à d’autres fonctions ou il les met en chômage technique, mais surtout appointés pour quelques mois ou entre une et plusieurs années avant de les intégrer dans son gouvernement avec parfois plus de confiance. L’avancement ou la cooptation de Mahamat Zène Bada Abbas comme directeur général des projets présidentiels est l’exemple le plus concret qui assassine les valeurs républicaines.Finalement ce sont les mêmes têtes qui repartent avec les mains pleines d’argent du pays et qui reviennent encore avec beaucoup d’énergie et de stratégie de corruption et des fortes idées de détournement de fonds publics mettant agenou financièrement la nation. Si ailleurs sous d’autres cieux les gens se battent pour rehausser le niveau de vie de leurs populations, faire parler le nom de leur pays à l’échelle internationale de façon positive et victorieuse, au Tchad chaque ministre se bat à la façon hitlérienne pour construire des belles villas, violer autant des femmes, faire la fête avec les amis(es) se marier à autant des épouses afin d’avoir beaucoup d’enfants. Et puis une fois qu’ils ont grandi, ils sont envoyés dans des bonnes écoles étrangères même si leur niveau scolaire est défaillant et crevé, telles des roues des voitures.Ce n’est pas un problème. De toutes les façons, puisque ces gens-là ne puissent que dans les caisses de l’état pour envoyer leurs enfants, cousins, frères et sœurs à l’étranger même s’ils n’étudient pas, cela ne leur dit absolument rien. Là où le bas blesse, que ces oiseaux de basse-cour reviennent au pays après tant d’années passées à l’étranger avec une bonne formation et des diplômes dignes ou qu’ils ne reviennent comme ils sont partis, c’est-à-dire sans aucune formation humaine universelle, ni aucun diplôme autonome et légal, cela n’est pas un problème. Ils sont aussitôt intégrés dans la fonction publique avec parfois des nominations à des postes des responsabilités d’un haut niveau. D’où aujourd’hui, nous avons une administration tchadienne dirigée par des voyous, des incapables ou tout naturellement par des fonctionnaires délinquants qui ne savent ni peser leurs mots pour aider la société actuelle à vaincre les maux qui la minent, ni juste défendre le sort du Tchad lors d’un débat télévisé regroupant des gens de divers horizons. On est franchement dans un monde à l’envers. Les riches d’hier sont rendus pauvres aujourd’hui. Quand aux pauvres d’hier, ils se sont rendus riches malhonnêtement aujourd’hui. Les courageux fonctionnaires et intelligents qui ont fait leur preuve hier dans l’administration tchadienne sont vus aujourd’hui comme des cancres et des délinquants. Les cancres d’hier, se considèrent aujourd’hui comme les seuls et meilleurs fonctionnaires que le pays dispose et propose partout à travers la planète. Voilà pourquoi chacun ne conçoit que son projet personnel pour devenir le plus tôt possible riche au détriment de l’intérêt général d’un pays,oubliant ainsi la devise de la République:Unité-Travail-Progrès.D’ailleurs ne demandons pas trop à cette catégorie de fonctionnaires « made in Idriss Deby » qui poursuit de façon possessive l’intérêt particulier, puisqu’à partir du moment où chacune d’entre elle ne porte pas les bonnes valeurs du pays dans son cœur et dans son âme, la notion d’unité, du travail ou bien du progrès n’existe pas dans sa tête. L’essentiel, c’est d’avoir un bon poste, un niveau de vie très élevé avec une ou plusieurs belles femmes ou un beau mari et c’est terminer. C’est cela l’égocentrisme.Pour ce qui est des maisons, tout le monde sait qu’avec un bon salaire ou bien sans une seule propre et digne pièce d’argent, ils arriveront à taper des belles villas en un rien du temps.De toutes les façons, tant que ces détourneurs des biens de l’état tchadien partagent tout ce qu’ils pillent en complexité avec la famille politique du président actuel et surtout avec le président lui-même et avec son ethnie dont il est issue, ce n’est plus des malversations financières.Ce n’est que juste des départs d’argent d’un endroit à un autre. D’où le terme recel qui est une fraude qui se caractérise par le détournement d’un bien de la communauté.On n’a jamais vu des pareilles choses au Tchad dans les précédentes républiques.Inutile de revenir en arrière. Aujourd’hui ce n’est plus un secret pour personne, un simple petit fonctionnaire travaillant à la présidence ou dans n’importe quel ministère a entre quatre et dix villas. Quand aux ministres et les autres hauts fonctionnaires de l’Etat tchadien, cela fait mal au cœur de passer inutilement des heures à compter leurs villas respectives.Timan Erdimi, l’international et confus exilé politique, avait prêché sa cent et une villas construites au Tchad à l’issue d’une fête qu’il a eu à organiser dans un jardin privé situé à une quarantaine de kilomètres de la Capitale. C’était avant son départ vers un exil monté de toutes pièces. Là aussi, Timan n’est plus pour l’instant dans le pouvoir, tout en étant au pouvoir, puisqu’il est issu d’un même groupe ethnique que le président actuel. Qu’en est-il de ceux qui ont eu à occuper des meilleures places depuis l’arriver de Deby le 1er décembre jusqu’à nos jours ? Inutile de rentrer dans les profondeurs des choses, puisque cela ne changera plus rien le niveau de vie de ceux qui souffrent terriblement parcequ’ils ont tout donné, mais sans que l’on y pense à eux à l’heure où nous sommes.Prenons enfin ce dernier exemple pour finir, puisqu’on détient des preuves tangibles. Tous les éléments de l’ethnie du président actuel reçoivent des indemnités compensatoires en argent liquide (Diya en arabe dialéctale) pour avoir perdu un ou plusieurs membres de leurs familles pendant le régime d’Hissène Habré actualité oblige ou après, peu importe la période.Ceux qui n’ont perdu aucun être dans leurs familles sont payés sous forme des indemnités pécuniaires de maladie.Voilà c’est pourquoi ce sont eux qui arrachent les évacuations sanitaires,alors qu’ils ne sont même pas malades. Les rémunérations leur proviennent directement de la présidence, via des caisses noires. Peu importe également la distance, qu’ils soient à l’étranger ou bien dans le pays. Que chacun de vous tente de faire la comparaison de niveau de vie des étudiants issus de l’ethnie du président qui sont au Maroc, en Tunisie, au Sénégal, en France avec celui des étudiants issus d’autres ethnies tchadiennes (N.D.LR.même si ce dernier groupe reçoit des bourses peu importe sa provenance) pour avoir une idée de ce dont on parle. Que vaut un régime qui déstabilise les valeurs humaines et républicaines de son pays ? Quand au niveau de vie des certains représentants du Tchad basés à l’étranger et qui ne sont pas issus de la lignée du président de la République, cela vous oblige à verser des larmes chaudes dès que vous l’apprenez. En Suisse par exemple, une partie du personnel de l’ambassade n’a pas pu se déplacer avec sa famille (enfants et épouses) à cause des moyens financiers insuffisants ne leur permettant pas de jouer au luxe. Pendant que des ambassadeurs ou autres responsables zaghawas pleurent de bonheur en ayant tout à leur portée.Comment parler d’une fierté nationale pendant qu’il se passe au sein d’un territoire plusieurs façons de traiter les enfants d’un même pays ? Dans ce cas palpable, quelle est l’utilité de parler de façon positive de son pays à travers un article de presse, dans une conférence internationale si cela ne cadre pas avec la réalité de la vie quotidienne qui se passe au terrain ? L’histoire d’un peuple ne s’embelie jamais. Tout se construit à l’image des évènements dont produit le régime qui vous gouverne.C’est peut-être d’ailleurs, c’est en exposant toutes les choses fâcheuses produites par les dirigeants de votre pays qu’on a une forte chance de changer quelque chose en bien pour tous,y compris pour ceux qui nous dégagent l’odeur d’une mauvaise gouvernance.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article