26 Novembre 2016
Lors d'une conférence débat qui a eu lieu le jeudi 24 novembre 2016 à N'Djaména,la capitale tchadienne,le député fédéraliste Ngarlejy Yorongar eut montré son mécontentement en dénonçant avec énergie les massacres et les arrestations arbitraires qui se sont déroulés à Miandoum et Bebedja ,dans ces deux villes situées au sud du Tchad.Pour le Fédéraliste,le choix de ces villes pour ces odieux massacres n'est pas par hasard.Il laisse croire que les autorités tchadiennes ayant commis ces massacres et arrestations à l'égard des populations de ces deux villes du pays, étaient en mission.C'est pourquoi il n'y a pas des réactions de la part du gouvernement tchadien,malgré tous ces morts et arrestations arbitraires ou autres cas malsains. Le conférencier déplore 7 morts et 15 blessés et plusieurs arrestations respectivement à Miandoum et Bébedjia.Pourtant,les pauvres chantaient les mains sur la tête des chansons initiatiques,soutient Ngarlejy face aux médias."Ils ont déposé les armes à côté des cadavres pour dire qu'ils étaient armés...ça c'est inhumain",déplore l'homme de la Fédération, action pour la République(FAR).Aussi,le député fédéraliste n'a pas perdu de vu ce qui s'est passé dans la Tandjilé avec l'arnaque organisée par le préfet de Kélo vis-à-vis de la population de Bologo, d'où plus de 600 têtes de boeufs ont été confisqués et vendus aux enchères, à 42 millions Fcfa.Yorongar cite clairement par les acheteurs, le préfet de Tandjilé a donné l'ordre et le commandant de brigade.Il qualifie ici cet acte d'arnaque et demande au président tchadien Idriss Dèby Itno de rappeler ses agents afin de restituer les biens des populations.Il faut rappeler que les arrestations arbitraires continuent à Bologo,car le matin du jeudi 24 novembre, tous les chefs des villages ont été arrêtés sans aucune raison précise.Ngarlejy Yorongar s'est posé assez des questions sur des tels actes commis par un préfet et un commandant, faisant la loi sur des paisibles citoyens sans tenir compte des aspectes juridiques définis par la Constitution tchadienne en vigueur.La fermeture de la Radio communautaire Bargadjié de Kélo,suivie de l'arrestation de son Rédacteur en chef, reste aussi parmi des cas les plus graves qui ont eu lieu au Tchad les semaines passées.En effet, la Radio Bargadjie a fait professionnellement échos dudit conflit sur ses antennes.Malheureusement le préfet de Kélo n'as pas du tout eu le courage de reconnaître et de le vouloir. De tout ce qui précède,le député Ngarlejy Yorongar a mis directement et ouvertement en cause le président tchadien Idriss Dèby Itno et son entourage en exigeant la libération des détenus ,la restitution de leurs biens et de traduire obligatoirement en justice toutes ces autorité véreuses pour crimes, viols, vols et faux usage de faux à l'égard des populations innocentes.
Michel Kalabassou Dekantar/correspondant spécial au Tchad