Monde: l'Onu combat le populisme mondial.

Pourquoi la politique fait-elle  de plus en plus peur même aux dirigeants les plus forts du monde ? Normalement ce sont certains d'entre eux qui font peur au monde à cause de leur politique techniquement démagogique et machiavélique. Cela paraît presque paradoxale qu'un premier responsable d'une haute institution comme l'Organisation des Nations Unies(Onu), Antonio Guterres se lève un de quatre matin pour déplorer ce lundi 27 février 2017 devant le Conseil des Droits de l'Homme la montée du populisme. Ce même lundi 27 février 2017,le patron de l'Onu n'est pas le seule à pointer du doigt cet aspect populaire et dangereux du monde politique. Le Haut-commissaire aux Droits de l'Homme,Zeid Ra'ad Al Hussein,né le 26 janvier 1964 à Amman en Jordanie a décidé dans son intervention de mettre en garde ce qu'il appelle les «profiteurs politiques»qui tentent de se retirer du système multilatéraliste.

Monsieur Guterres déclare donc lors de l'ouverture de la 34e session du conseil qu'on voit prospérer le phénomène du populisme de l'extrémisme, qui se nourrissent conjointement l'un l'autre sur le fond de déferlante raciste ,xénophobe , antisémite et islamophobe entre autres formes d'intolérance.De son côté, le Haut-Commissaire a lancé un message clair aux acteurs politiques qui menacent le système multilatéral ou ont l'intention de se retirer de certaines parties de ce système.«Nous ne resterons pas assis. Nos droits, les droits des autres, l'avenir de la planète, ne peuvent pas, ne doivent pas être mis de côté par des profiteurs politiques», soutient-il ses arguments.

A la manière des chanteurs qui ont composé une chanson en duo, le patron de l'Onu pour sa part estime sans cacher sa colère que les minorités, les communautés autochtones et d'autres groupes sont en butte aux discriminations et aux exactions partout dans le monde. «Les droits des réfugiés et des migrants sont gravement mis en cause. La traite des êtres humains gagne de l'importance. Et face à la multitude de personnes qui fuient la guerre, la communauté internationale ne doit pas se soustraire à ses responsabilités», condamne-t-il ce mauvais comportement politique avec force. La situation des Droits de l'Homme en Syrie, en Corée du Nord,dans certains pays africains ou encore en Birmanie sera une fois de plus largement discutée par les diplomates, qui débattront également d'une multitude de sujets thématiques allant de la torture aux migrants en passant par la liberté de croyance. Antonio Guterres a par ailleurs appelé le monde entier à poser une vraie résistance et avec la plus grande fermeté à ceux qui souhaitent rétablir la torture comme beaucoup de pays africains le pratiquent toujours, relevant que «la torture est un acte de lâcheté.A titre d'informations , il faudrait noter que les débats de la principale réunion annuelle du Conseil qui compte 47 États membres élus chaque année par l'assemblée générale de l'ONU auront lieu de ce lundi jusqu'au 24 mars et devraient donner lieu à l'adoption en majorité par consensus d'une multitude de résolutions lors des deux derniers jours de la session.

                                                 Ahmat Zéïdane Bichara