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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Chronique de Kébir Mahamat Abdoulaye

L'Etat tchadien autorisera-il aux établissements privés d'Enseignement Supérieur d'ouvrir des écoles doctorales ?

Après la prolifération des formations de niveau de premier et deuxième cycle (parfois dans des conditions ne respectant pas les textes officiels) par les établissements supérieurs privés, devrions nous assister à un nouveau développement de cas de troisième cycle ? En effet, j'ai suivi comme tout autre compatriote tchadien sur les antennes de la Télé -Tchad lors du journal de 20h que le Président du Conseil d’Administration(PCA) d'un établissement supérieur privé dénommé « Université Emi Kosusi, une appellation utilisée aux universités publiques dans le système Français et francophone), veut ouvrir une école doctorale en partenariat avec un établissement d'Enseignement Supérieur Tunisien de la ville de SFAX. Ce PCA (ce dont notre chroniqueur a fait taire son nom ; N.D.L.R) eut aussi profité de l'occasion que lui avait offert les journalistes de la presse publique à parler de son militantisme au Mouvement Patriotique du Salut(MPS),le parti de l’actuel président tchadien, Idriss Deby Itno. Quel lien entre l'ouverture d'une école doctorale et de son engagement politique dans le MPS ?

Aujourd’hui, il est connu de notoriété publique que même l'université de N'Djamena pour beaucoup de ses facultés et certaines autres universités publiques financées par l'Etat ne peuvent ouvrir des écoles doctorales pour faute des moyens humains, financiers, des infrastructures et des conditions académiques (programmes adéquats et mobilisation d'un corps enseignant qualifié). Comment un établissement privé peut se permettre de créer une école doctorale et suivant quelles conditions matérielles, financières et surtout de la qualification du Corps professoral ? Il est de la responsabilité des autorités et surtout de l'Etat de protéger le système éducatif national, surtout du supérieur face à certains risques et pratiques ! Tout le monde a les yeux tournés vers le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Mackaye Hassane Taïsso, seul capable d’apporter des éléments de réponse à des telles difficultés touchant la formation supérieur de nos futurs cadres. Prendra-t-il compte de cette préoccupation ?

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