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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

RDC : Un braquage armé d’un bureau de transfert de fonds à Goma fait six morts, selon AFP .

La RDC, surtout Goma, la capitale de la province déchirée du Nord-Kivu dans l’Est de ce grand pays des Grands-Lacs et d’Afrique centrale donne de plus en plus l’impression d’une nation sans Etat où les bandes des hors la loi comme les malfaiteurs, les braqueurs, les assassins, bref des gens sans foi, ni loi sévissent contre les populations congolaises pratiquement délaissées à leur triste sort. Il ne se passe jamais une semaine sans que la presse locale ou internationale ne révèle toutes sortes d’incidents mortels. Entre temps, les politiciens congolais, y compris le régime actuel de Joseph Kabila Kabange au lieu de prendre conscience du calvaire vécu par leur peuple, surtout les populations du Nord-Kivu, épuisent inutilement leur temps à se déchirer afin de préserver leurs privilèges purement égoïstes et personnels. Tout juste le samedi 03 mai 2017, l’AFP annonce grâce à une source policière la mort d’un policier et celle de cinq autres personnes tuées au cours du braquage d’un bureau de transfert de fonds à Goma.

 

L’Agence de presse belga a pour sa part relayé la déclaration d’un certain général Vital Awashango, chef de la police du Nord-Kivu, recueillie par l’AFP où il s’est confié en ces termes : « L'attaque d'un shop Airtelmoney (bureau de transfert de fonds de la société de téléphonie cellulaire Airtel, NDLR) a fait six morts dont un policier. » Les médias belges et français ajoutent tour à tour que dans les échanges de coups de feu nourris entendus en fin de journée dans la ville, les policiers de faction « ont tué quatre bandits ». Un policier et le préposé au bureau ont également trouvé la mort, a ajouté l'officier, assurant que le calme était revenu. Tous les deux médias soutiennent l’idée que la province du Nord-Kivu, comme l'ensemble de l'Est congolais, est déchirée par plus de vingt ans de conflits armés, alimentés par des différends fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières de la région et des rivalités entre puissances régionales. Ils décrivent aussi que la multiplication des incidents isolés et les foyers de tensions actuels dans plusieurs régions de la RDC rappellent une vague de violences qui avaient éclaté simultanément dans l'est, dans le centre et dans le sud-est vers la fin de l'année 2016, coïncidant avec l'arrivée à son terme du mandat du président congolais Joseph Kabila qui a échu le 20 décembre.

 

En février, les évêques catholiques disaient redouter « une planification » de ces violences « en vue de retarder ou d'empêcher la tenue des élections » d'ici à la fin de l'année 2017, conformément à l'accord de partage du pouvoir signé le 31 décembre par la majorité et l'opposition en vue de sortir de la crise née du maintien de Joseph Kabila au-delà de la fin de son mandat. Comme rappel d’un entretien avec le journal allemand Der Spiegel, publié le vendredi par RTBF, Joseph Kabila , qui n'a pas signé cet accord, a déclaré n'avoir « rien compris » sur l'organisation des élections avant « fin 2017 ». L'accord prévoyait la nomination d'un Premier ministre issu de l'opposition et le déroulement de la présidentielle et des législatives cette année. Mais Joseph Kabila a nommé un dissident de l'opposition aux fonctions de chef du gouvernement, ce qui a été qualifié de forfaiture par la frange majoritaire de l'opposition. Ahmat Zéïdane Bichara

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