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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Sans rancune(Tchad) : «Madame la griotte, le jour où votre dieu, ira à Lamadji, n’hésitez pas à le suivre, car les mères dignes de ces millions de jeunes désabusés, sacrifiés et dont l’avenir est hypothéqué ne vous feront pas cadeau », conseille l’écrivain Abbas Kayangar à Mariam Djimet Ibet.

Dans une lettre ouverte titrée :«Madame Mariam Djimet Ibet, une griotte de la pure espèce», l’Enseignant et auteur Abbas Kayangar eut fait depuis Montréal, le 18 février 2018 cette réplique en guise de réponse à la maire de N’Djamena madame Mariam Djimet Ibet suite à ses paroles injurieuses et blessantes : « les jeunes qui manifestent seraient «mal éduqués. Il ne faut pas que nos enfants brutalisent la rue…»,qu’elle a prononcées le jeudi 15 février 2018 au Palais du 15 janvier lors de la journée consacrée à la paix organisée par l’Union des Femmes Commerçantes du Tchad. Abbas Kayangar lui parle personnellement en ces termes avec des mots consciencieusement choisis : « Une mère, une épouse, une femme si elle a des bonnes manières et une éducation décente à la naissance ne saura insulter grossièrement les enfants de milliers de femmes tchadiennes qui en ont ras-le-bol de la manière calamiteuse avec laquelle la mafia dont vous faites partie utilise pour mettre la vie des millions de Tchadiens en jeu, hypothéquer l’avenir des milliers de jeunes et endetter des générations futures. Il est malheureusement normal pour des ordures de votre espèce en manque d’argument d’user des injures et d’indélicatesse pour justifier l’injustifiable, dans votre bulle répugnante de voleuse de la république et de griotte sans foi ni âme, vous chercher à dédramatisez la situation chaotique que vivent ces millions de Tchadiens, qui ne peuvent vivre difficilement qu’à leur sueur de leur front, gardant leur dignité et leur honneur pendant que vous et vos zouaves de complices sucer quotidiennement leur substance vitale, en détournant les deniers publics sans aucun remords ».

On sent que l’écrivain et Enseignant Chercheur est en colère. Il a décidé depuis le Canada de faire pleuvoir sur la tête de madame Mariam Djimet Ibet un déluge de grèle, qui comme presque tous les responsables tchadiens du régime d’Idriss Deby Itno sont partout, sauf là où ils doivent être utiles pour le peuple et le pays. Ce sont de véritables sangsues qui se nourrissent du sang de pauvres citoyens sans défense. Et Abbas Kayangar très remonté continue sa violente diatribe contre madame Mariam Djimet Ibet dans un langage rugueux : «Offenser facilement et tenir des propos hideux et déplacer à l’endroit d’un peuple au désarroi, d’un peuple qui a faim, des jeunes qui craignent pour l’incertitude qui plane sur leur avenir, c’est manquer carrément de réalisme et de cœur, vous n’êtes qu’une salope à la hauteur de votre imbécillité, une traînée qui a forcé sa place en creusant son chemin par la force de son organe génital infesté d’asticots et de maladies sexuellement transmissibles, vous êtes tout simplement une femme dévergondée, une femme enragée par les maladies incurables qui vous rongent le pays:la corruption, le détournement,le griotisme,politiciens véreux,pantalonnade, fanfaronnade, détournements de deniers publics…Vos propos déplacés et puant n’ont de sens dans le creuset de la subjectivité de l’étroitesse de votre esprit dérangé, vous êtes pervers, immorales et grandement dégoûtantes. Insulter ces mères dévouées et courageuses autant que possible, toujours aux fourneaux et constamment inquiète pour leurs enfants. Vicieuses vous êtes madame, une pourriture de la pure espèce sortie de la machine répugnante et inadaptée à notre société qu’est le MPS, vous êtes une vomissure dégueulasse tout simplement. Ces étudiants manifestent pour cheminer vers le mieux-être, ils manifestent pour revendiquer leur droit reconnu par la constitution, ils manifestent pour que le pays soit mieux géré et non de la manière dont vous et votre cabale de morveux le faites comme si le Tchad et les Tchadiens sont des papiers toilettes ».

On dirait qu’il la connait bien cette dame. On ne sait jamais, c’est bien possible. A lire attentivement cette lettre ouverte, on dirait qu'elle a été rédigée par un psychologue social, fin connaisseur de son terroir tellement les mots choisis sont précis, adaptés et percutants: «Pour un fils, une fille se sentir aimé est un des meilleurs sentiments indescriptibles de bonheur et de joie qu’un enfant puisse ressentir en son for intérieur. Il faut être respectueux envers toutes ces mères qui se démènent comme des forcenées pour éduquer leurs enfants, leur trouver de quoi manger, comment leur prodiguer des soins et assurer leur sécurité, tirer un chapeau bas pour ces femmes battantes au lieu de nous afficher votre toxicité en tant que mère indigne, irrespectueuse, dégoûtante et salope de votre espèce. Une ribambelle de qualificatifs ne pourra dresser la liste de la sale garce que vous êtes. On n’insulte pas une femme, mais pour une femme voleuse, indigne et morveuse qui se permet d’insulter d’autres mères dignes qui se battement avec courages et abnégations pour leur progéniture, je me permets de fouler aux pieds la règle de bienséance pour vous dire tout ce que je pense de répugnant sur votre personne fourbe, sournoise et voleuse ».

Abbas Kayangar, l’écrivain et Enseignant Chercheur ne range pas si vite son stylo. Car il crache encore ses derniers mots à la maire de la Commune de N’Djamena, considérée encore récemment comme la vitrine de l'Afrique. Il interpelle directement madame Mariam Djimet Ibet : «Madame, la griotte, le jour où votre dieu, ira à Lamadji (comme authentique sans papier a été contraint le 13 avril 1975 en suivant son dieu Tombalbaye), n’hésitez pas à le suivre, car les mères dignes de ces millions de jeunes désabusés, sacrifiés et dont l’avenir est hypothéqué ne vous feront pas cadeau, vous raserez les murs et le peuple Tchadien vous demandera des comptes à rendre sur vos biens mal acquis ».

Enfin avant de ranger son stylo, Abbas Kayangar tel un cycliste donne un dernier coup de pédale comme s’il n’allait plus s’arrêter. C’est bien courageux de sa part. Mais ce n’est pas surprenant  de la part d’un homme en colère : « Madame, votre génitrice a commis une grossière erreur de ne pas vous faire avorter, des espèces, des escogriffes et des êtres de votre acabits nuisibles à outrance, n’ont pas de place dans la sphère du Tchad de tolérance, de respect et de cohésion sociale que nous voulons et appelons de tous nos vœux. C’est au Tchad du MPS qu’on voit des voleurs récidivistes faire la morale, c’est dans ce pays transformé en enfer terrestre par votre parti-machin que l’on voit des moins que rien gravir les échelons et nous pourrir la vie quotidiennement au fil des années. Madame, si c’était dans un pays normal, vous serez en ce moment derrière les barreaux entrain de méditer pour payer à la société, vos millions volés, hélas pour nous et heureusement pour vous, vous êtes à la Mecque et au Vatican des truands, des voleurs et des violeurs de tous poils ».

Choix et commentaire de Ahmat Zéïdane Bichara/ Moussa T. Yowanga

Bon à savoir :

Lamadji (mot sur le titre) est un grand cimetière où l'on enterre généralement des morts de confession musulmane, contrairement à d’autres lieux comme Ngonba réservé aux Chrétiens ou autres personnes décédées.

Gourouss en arabe tchadien veut dire argent.

Gourouss mafi signifie pas d'argent.

 

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