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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

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Togo : L’opposition fait de nouvelles propositions au pouvoir

Le dialogue inter-togolais pour  sortir de la crise piétine malgré l’acharnement et la persévérance du facilitateur ghanéen, dont les efforts sont encore loin d’être récompensés. L’intransigeance des parties prenantes, l’opposition et le pouvoir ne lui facilite guère son travail de médiation. L’opposition togolaise devient plus raisonnable au point de faire des propositions pour la sortie de crise dans le pays. La propose phare de la coalition de l’opposition est l’ouverture d’une période de transition permettant au président actuel Faure Gnassingbé de rester au pouvoir jusqu’à la fin de son mandat, sous réserve de ne plus briguer un autre mandat en 2020. Cette nouvelle feuille de route vient d’être soumise au facilitateur du dialogue togolais, Nana Akufo-Addo de passage à Lomé.

La proposition d’ouverture d’une période de transition qui s’étale jusqu’en 2020 est un des éléments parmi tant d’autres concessions présentées par la coalition de l’opposition au facilitateur. L’opposition estime que la période transitoire sera consacrée au règlement de la question des réformes constitutionnelle et institutionnelles, source de conflit actuellement entre les protagonistes de la classe politique togolaise. Les points d’achoppement sont le rétablissement intégral de la constitution de 1992 et le départ immédiat du Faure Gnassingbé, qui sont revendiqués par l’opposition. Aimé Thcabouré Gogue, membre de la coalition des 14 partis de l’opposition tient à lever toute ambigüité concernant la proposition d’ouvrir une période de transition qui ne doit pas être interprétée comme une acceptation par l’opposition la candidature du président actuel en 2020.

L’opposition est catégorique au moins sur le fait qu’elle n’entend signer aucun accord susceptible de donner la possibilité à Faure Gnassingbé de se porter candidat à sa propre succession lors de la prochaine présidentielle de 2020. Alors que de son côté, le parti au pouvoir  refuse toute idée de révision constitutionnelle tendant à barrer la route à président Faure de briguer un quatrième mandat.  Face au statu quo et des positions inconciliables, le facilitateur ghanéen a été contraint de suspendre à nouveau le dialogue, estimant que parti au pouvoir et la coalition de l’opposition avaient besoin de plus de temps pour mieux apprécier et étudier les diverses propositions de sortie de crise.

Moussa T.Yowanga

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