11 Avril 2018
Dans un article publié sur le site du journal numérique RTBF en date du 08 avril, dont le titre est : «Prêt à porter : pourquoi les prix de jeans varient-ils tellement ?», nos confrères I.L avec Clémence Dath abordent un sujet de société qui transcende aussi bien les âges, les sexes, que les différences culturelles, raciales, continentales ou autres. Le port du pantalon jean s’observe partout, en tout lieu, en toutes saisons, à tous les âges et sexes. Seulement le prix du jeans peut parfois varier du simple au triple. Le pantalon Jeans compte parmi les habits dont les gens préfèrent en avoir plusieurs dans leur garde-robe. La palme d’or revient aux américains qui sont les grands amateurs de ces pièces indémodables suivis de près par les Européens. Ces pantalons sont vendus plus d’un milliards tous les ans dans le monde. Les jeans sont accessibles pour toutes les bourses. «Dans un magasin de grande distribution, je payerai entre 20 à 30 euros pour un jeans, par contre dans un magasin de marque, je ferai plus attention au modèle et moins au prix », raconte une passante d’une rue commerçante. Un homme de passage confie quant à lui qu’il peut débourser jusqu’à 120 euros pour une pièce.
Le prix d’un jeans étant variable d’une grande enseigne à l’autre, il prend en compte la coupe, les détails du jeans, mais surtout le marketing. «La production d’un jeans coûte autour des 20 dollars quand il est fabriqué au Bengladesh, etc. Tout le reste c’est du marketing. On paye une image de marque, une campagne, une égérie et plein d’autres choses, mais ça reste du coton », indique la responsable de rédaction du ‘So Soir’, Ingrid Van Langhendonck. Il y a une marque de créateurs, spécialisée dans la matière denim qui a choisi une option originale pour se distinguer des jeans traditionnels. Ce qui revient à dépenser 150 euros pour acquérir un pantalon chez eux. Selon les sources de ladite marque, la production limitée se fait chez eux, et les créatrices n’hésitent pas à aller au Japon pour trouver un denim de meilleure qualité au prix de 8 et 13 euros le mètre. « Au Japon on utilise encore des métiers à tisser traditionnels, ce qui permet d’avoir un tissage plus serré et plus résistant.
On le sent au toucher. Les couleurs plus lumineuses, sont fabriquées à base de plantes naturelles », explique Emma Bares-Boya, chargé de communication de la marque. De créateurs de cette espèce sont plutôt rares. En général, le marché est envahit par des pantalons de fabrication industrielle. Le coton utilisé par les grandes marques provient des mêmes pays que les autres. « Il faut se méfier des trop grandes marques qui pratiquent des prix prohibitifs alors que leurs articles sont produits en masse hors Europe, et que le pantalon ne leur a coûté que 20 dollars», prévient Ingrid Van Langhendonck. Quelques années antérieurs, l’émission «On n’est pas des pigeons » de la RTBF avait testé en laboratoire la résistance et l’abrasion de plusieurs jeans de marque, dont certains très réputées et c’est le pantalon à moins de 40 euros qui l’avait emporté. Il est aujourd’hui incontestablement établi que le jeans est devenu le leader du marché du denim. La concurrence entre les femmes et les hommes est très forte d’autant plus que les premières possèderaient sept en moyenne alors que les deuxièmes six. Le secteur est évalué à plus de 32 milliards d’euros dans le monde.
Moussa T. Yowanga