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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Parole au peuple: «François Ngarta Tombalbaye était Républicain, nationaliste et n’a pas volé l’Etat…», eut soutenu Kébir Mahamat Abdouleye, l’économiste tchadien et analyste politique

Débat proposé par l’économiste Kébir Mahamat Abdoulaye: « 13 avril 1975 et 13 avril 2018, cela fait 43 ans que le premier Président du Tchad, François Ngarta Tombalbaye, a été assassiné de suite d'un coup d'Etat militaire après avoir régné pendant 15 ans (1960-1975). Bien qu'il a mis fin au pluralisme politique par l'instauration du parti unique, exercer la répression politique sans trop de brutalité comme ses successeurs, il a été républicain, nationaliste et n'a pas volé l'Etat ».

Le Tchad perdait tragiquement son premier président François Ngarta Tombalbaye, tué lors du coup d’Etat militaire perpétré à l’aube de ce 13 avril 1975 au palais présidentiel à N’Djaména. L’histoire mouvementée du pays sera intimement liée au sinistre destin d’un homme qui a hérité les rênes du pouvoir des mains du colonisateur français. Qu’on l’aime ou pas, l’homme a marqué l’histoire du Tchad et 43 ans après sa mort, beaucoup de Tchadiens honorent sa mémoire et lui reconnaissent des qualités indéniables malgré certaines erreurs commises dans l’exercice du pouvoir. Le débat suscité par l’économiste Kébir Mahamat Abdoulaye s’articule autour de trois qualités de l’homme : «Il était Républicain, nationaliste et n’a pas volé l’Etat».

Cela fait écho aux réalités actuelles de ce pays de la Sous-région d'Afrique centrale qui connaît de sérieux problèmes de gouvernance et de respect des droits de l’Homme. La démocratie tant vantée lors de l’entrée triomphale du MPS, 28 ans jour pour jour, n’est qu’un mélange des élections truquées, des vols organisés de deniers publics, de nominations de complaisance, du musèlement de la presse, de l’accaparement des richesses par un seul groupe ethnique avec ses tentacules d’affidés et alliés, des arrestations arbitraires, de spoliations et déguerpissements sauvages des citoyens de leurs terres et maisons, de passage en force pour faire passer des réformes contestées et contestables.

Bref ce n’est qu’un leurre, une véritable arnaque cousue de fil blanc. Les internautes sont lucides et critiques vis-à-vis des actes posés par le premier président du Tchad, Ngarta Tombalbaye qu’ils n’ont pas adulé ni diabolisé même si parfois certains se montrent plus cléments alors que d’autres sévères. C’est bien cela les règles d’un débat contradictoire et respectueux qui élève et enrichit. Voici le 55e numéro de votre rubrique Parole au Peuple.   

Vertu Moula semble dubitatif quant à l’objectif recherché à travers ce débat : «C'est quoi le projet de cette publication?»

Empereur Faudel tente de lui donner une explication : «Vertu Moula, le projet c'est de faire un flash back sur l'histoire de notre ancien président que beaucoup d'entre nous ignorent...43 ans en arrière pour connaître d'abord qui est le président Ngarta Tombalbaye ! »

Mahadi Al-Habib Adjid fait un rappel historique:«Abbas, tu fais bien de parler au conditionnel. L'extrême nord du Tchad était tenu par le Frolinat. Les Libyens avaient installés un poste avancé. Le Frolinat a fermé les yeux ne voulant pas se couper de ses bases arrières installées en Libye et mener un combat sur deux fronts. Les Libyens, à la Cour internationale de la Haye, avaient brandi l'accord Laval Mussolini entre la France et l'Italie au sujet de cette bande et non un document de vente d'Aouzou par Tombalbaye. Nous avons récupéré Aouzou grâce à nos vaillantes forces armées et à l'équipe du Tchad à la Haye, conduite par feu Abderaman Dadi »

Aboulanwar Djarma conteste la version avancée par un internaute : «Wikipedia ne peut diffuser que ce que lui est transmis par une source quelconque. Et justement sa source n’est pas la bonne. En 1971 déjà, la Libye était à Aouzou sous prétexte d'entériner les combattants du Frolinat, qui occupaient la région. Dieu merci les acteurs sont encore en vie et nombreux ceux qui suivent ma page, ils peuvent dire le contraire. Les conditions dans lesquelles cette occupation a eu lieu participent tout simplement de la ruse. D'ailleurs celles-ci ont divisé les leaders de l'opposition armée en son temps»

Mahadi Al-Habib Adjid continue d’asséner quelques réalités historiques : «Nous avons récupéré Aouzou grâce à nos vaillantes forces armées conduites par feu Commandant Hassan Djamous et à l'équipe du Tchad à la Cour internationale de justice de la Haye conduite par feu Dr Abderaman Dadi »

Kebir Mahamat Abdoulaye rectifie un peu la version incomplète de son prédécesseur : «Aouzou a été restitué au Tchad par la Libye après le verdict du Tribunal de la Haye. Certes les Forces Armées Nationales Tchadiennes (FANT) ont conquis Aouzou en 1987, mais il a été repris après par l'armée libyenne, qui s'est retirée et avait restitué au Tchad après l’arrêt de la Cour internationale de justice rendu le 3 février 1994 »

Mahadi Al-Habib Adjid se focalise sur les exploits de l’armée tchadiennes : «Le rapport de force était probablement de 1 pour 10 en faveur des Libyens. Les forces du défunt Commandant Djamous n'avaient, peut être pas l'intention de rester à Aouzou. Elles voulaient juste marquer un coup dur aux Libyens et l'avaient fait avec bravoure. L'honneur du Tchad a été lavé»

Abbas Drey apporte également des précisions sur la question d’Aouzou : «La bande d’Aouzou n’a pas été reprise par l’armée libyenne après sa libération. Mais cette reconquête du nord par l’armée tchadienne n’avait pas suffi en elle-même à mettre un terme au conflit. C’est pourquoi l’affaire a été portée devant la Cour de justice de la Haye qui l’a rendue au Tchad. La bande d’Aouzou n’a donc pas été restituée au Tchad par la Libye comme vous l’avez affirmé, monsieur Kébir. Elle a été conquise de force et la Cour de la Haye n’a fait qu’entériner. Sauf si je me trompe »

Kebir Mahamat Abdoulaye réfute la thèse du marchandage de la bande d’Aouzou : « Cela n'a jamais été prouvé, la vente de la bande d'Aouzou à la Libye. C'était de la machination politique et un pire mensonge

Abbas Drey se rallie à la position de Kébir tout en dénonçant le côté autoritaire de Ngarta : « Oui, j’en suis très sceptique. Comme vous l’avez souligné, n’eut été ses dérives autoritaires, il aurait été un bon président. Il a d’ailleurs été, en mon sens, le président le plus patriote que notre pays ait connu»

Abdraman Abakar Kokoye refuse l’étiquette de patriote attribuée au premier président : «Le plus patriote? Non! Il a été un grand dirigeant mais il a exercé une injustice sans égal sur une partie du Tchad  Bien-sûr, combien d'orphelins et de veuves et veufs a laissé l'armée de Tombalbaye à Faya, Fada, Bardaï, kalaït ou Zouar pour la simple raison que Goukouni Weddeye était le chef de la rébellion et fils de la région lutte contre son pouvoir ! L'armée auteure de cette barbarie était dirigée par le commandant Allafi »

Kebir Mahamat Abdoulaye préfère comparer les présidents selon le degré de leurs actes : « Certes des militaires avaient commis des exactions sur les populations civiles, un acte condamnable. Mais suivant quelle échelle en comparant à celles commises sous d'autres régimes? Enfin, je te rappelle que ce n'était pas seul Goukouni qui combattait le régime de Tombalbaye mais beaucoup d'autres tendances du Frolinat»

Abdraman Abakar Kokoye donne des raisons objectifs de  l’acharnement de Ngarta contre les ressortissants de l’extrême nord: «Si le BET était victime, c'est parce que Goukouni est l'un de ses fils et qu'il était le chef. Je sais que beaucoup d'autres tchadiens combattaient le régime»

Sebey Arim renvoie dos à dos tous les présidents tchadiens jugés peu patriotes : «Premièrement que son âme repose en paix. Cher ainé aucun de nos présidents n'a pu aimer son peuple, chacun d'entre eux était dictateur d'une façon ou d'une autre. C'est quoi être républicain et nationaliste? Avant tout pour être républicain et nationaliste, il faut aimer son peuple tendrement avant de penser au respect des valeurs républicaines et défendre l'intérêt général. Sans le peuple qui le compose, le Tchad est comme l'Amérique avant sa découverte par Christophe Colomb, on ne peut pas aimer le Tchad en s'en prenant au peuple tchadien si ce n'est pas de l'ironie mais quand on voit le bilan des différents régimes qui se sont succédés, on en déduit qu'aucun président n'a fait mieux, mais il y a toujours l'homme de la situation du néant»

Abakar Ali Abakar Abbana ne dédouane pas NGarta : «Bien qu'il n'ait pas volé, mais sa manière de gouvernance qui a mené le pays dans un dénuement  le plus total »

Kebir Mahamat Abdoulaye lui reconnaît une qualité essentielle : «Toutefois il a laissé un pays construit. La suite ce n'était pas de sa responsabilité»

Abakar Ali Abakar Abbana estime au contraire que : « Le Tchad n'est pas du tout construit par rapport aux autres pays, il a mis le système de répression le plus féroce de la sous-région de l'Afrique centrale, si le Tchad a connu des guerres, sachez que c’est lui qui en est responsable. Le régionalisme, le sectarisme, tels sont toutes sortes de subjectivité mis en place par Tombalbaye durant les années amères de règne»

Helene Yamta replonge dans les méandres des souvenirs de ce triste anniversaire : «J’ai oublié que c’est le 13 Avril aujourd’hui ! Des souvenirs inoubliables dans ma tète que Dieu me console avec les autres qui étaient présents ce jour du 13 avril au palais. Mes parents que Dieu nous console, c’est la vie Rip tonton repose en paix »

Kebir Mahamat Abdoulaye ne tarit pas d’éloges pour Ngarta tout en soulignant ses erreurs : « Cher frère Sebey Arim, François Ngarta Tombalbaye, bien qu'il ait un niveau d'instruction faible (il n'a pas un BPCE), était un président attaché aux intérêts supérieurs de la nation. Il gérait avec rigueur les ressources de l'Etat. Il était nationaliste car il a démoli les symboles de la colonisation en changeant progressivement les noms des villes, des préfectures...qui portaient les noms des blancs et fonctionnaires de la colonisation par des Tchadiens. Il a été moins tribaliste, régionaliste. Il a mis en place une économie fondée sur le capitalisme d'Etat en créant de nombreuses sociétés étatiques sui ont fait les fleurons de l’économie nationale. Un système de santé accessible aux citoyens et les agents de l'Etat bénéficiaient d’un régime de fonction publique beaucoup plus favorable, social et protecteur. Sans oublier son grand projet inoubliable sans comparaison jusqu'à nos jours, c'était la construction de la grande mosquée de N’Djamena. Sous son régime, malgré la répression politique, il n'y a pas eu un niveau de massacre, de tuerie en masse comme dans les autres périodes. Il n'a pas encouragé la destruction de l'Etat. Il n'a pas volé. Il a laissé un Etat organisé, une économie stable malgré la faiblesse des ressources de l’Etat. Voilà le nationalisme, le patriotisme de feu président Ngarta Tombalbaye »

Abdraman Abakar Kokoye liste le côté positif et les aspects négatifs du règne de Ngarta : «Nier le patriotisme et les acquis de feu Ngarta, est une preuve d'apatridie mais il a été l'auteur de plusieurs crimes dont était victime la partie nord du pays suite à la création de Frolinat. À cela, s'ajoute la supposée vente de la bande d'Aouzou à Kadhafi. Même si je ne le confirme pas, sa restera une hypothèse»

Youçef Dyna Ad'um met en cause certaines qualités attribuées au défunt président Ngarta : «Le nationalisme et le patriotisme pour celui qui n’a fait que diviser les Tchadiens. Quelle ironie. Paix à son âme »

Louis Deubalbet s’insurge contre les discussions autour du niveau d’instruction du président : «Je ne vois nulle part l'allusion faite au niveau d'étude de Tombalbaye par le frère Arim. Pourquoi s'obstiner à croire que ce sont les diplômes qui font un homme, un intellectuel ou quoi je ne sais pas Kébir ? Toi qui es spécialiste en débat là si on mettait Tombalbaye face à Idriss Deby, qui penses-tu serait plus éloquent ? »

Juda Allahondoum traduit le sentiment d’attachement à Ngarta par la frange nord de la population tchadienne : «J'ai parcouru le nord du Tchad. J'ai rencontré des vieillards. Ces derniers souhaitent la résurrection de Tombalbaye. Kébir  a raison dans cette publication. Et son post est clair. Si Tombalbaye avait les moyens que d'autres ont eus, le Tchad serait très loin. Et ça ne sera pas maintenant que nous allons courir vers l'émergence»

Abdraman Abakar Kokoye semble surpris des affirmations de Juda: «Déby n'a rien de commun avec Tombalbaye parce que chez lui, le mot patriotisme n'a même pas un sens et n'a jamais existé dans le langage humain. Juda, personne n'aime Ngarta au Nord, presque la totalité des familles au Nord, a perdu au moins un membre injustement sous les balles de son armée. Quel Nord avez-vous parcouru? Il était un grand patriote mais il a laissé « un mauvais héritage » le Nord/sud un peu comme Hissein Habré qui était un grand patriote mais avec une image entachée par la DDS, les tchadiens ont des opinions contradictoires sur sa personnalité»

Sebey Arim s’oppose radicalement à l’argumentation de Juda : «Juda Allahondoum, peut-être que vous avez parcouru un autre nord, ce que nous subissons sont pour la plupart les retombées de son règne. Il nous a légué de mauvaises idées »

Juda Allahondoum taquine son interlocuteur : « Sebey, je connais plus le Nord du Tchad. Venez me voir et je vous conduirai sous les manguiers de Dar Tama. Nous allons mieux discuter là-bas, profitant des brises des Ouadis»

Kebir Mahamat Abdoulaye convoque un ancien du Frolinat pour appuyer sa thèse : «Alhadj Garondé Djarma, qui a combattu le feu président Tombalbaye a reconnu en lui un homme patriote et il a sauvegardé l'essentiel, c'est-à-dire un Etat, une administration solide, une armée nationale et une économie prospère malgré un budget national faible (moins de 600 millions Fcfa et sans exploitation des ressources nationales »

Sebey Arim semble trouver un point de convergence avec Juda mais affiche son désaccord sur le fond : «Juda Allahondoum, sur ce point vous avez parfaitement raison. Nous nous encaissons mais en aucun cas nous sommes les auteurs de ce clivage. Ce n'est pas nous qui avions inventés les mots nord-sud on les a hérités. Je n'en disconviens pas mais vous connaissez le nord ou bien l'histoire du Nord? Il y'a une différence sur ça aussi »

Abdraman Abakar Kokoye juge mauvais l’héritage légué par NGarta : «Le problème n'est pas le nord/sud mais l'héritage que nous a laissé le Président Tombalbaye. Le BET était victime de son pouvoir et les preuves sont vivantes. Son armée n'était pas une armée nationale comme certains le prétendent. En tout cas, il a été un grand homme et un patriote bien-sûr mais pas un modèle vu le climat sociopolitique qu'il a laissé derrière lui »

Abougren Adam salue la réussite politique du président Idriss Deby : «Le forum National Inclusif est l’une des pièces maîtresses du programme politique du président Déby. En avril 2016, c’est le programme qui l’a fait brillamment élire au 1er tour. C’est pour te dire que Déby n’a rien forcé ou volé. Il a présenté un programme politique dans lequel il a annoncé de réformer les institutions et ce programme le peuple l’a accepté et les électeurs l’ont élu. Aujourd’hui, le président veut juste concrétiser son programme en organisant le forum! Donc même s’il passe par référendum ou pas il va toujours gagner car le peuple a accepté son programme, le peuple est d’accord avec la modification de la constitution si non Deby ne sera pas élu »

Ibrahim Djerou Betchi Gueou réitère les soupçons de la vente d’Aouzou par Ngarta  : «Ce que je retiens de lui c'est ce qu'il était le 1er président du Tchad. Si non, je ne pense pas qu'un président qui à vendu une partie de sa nation méritera l'appellation de "Patriote". Les véritables patriotes sont ceux qui se sont combattus pour libéré ce qui à été vendu par le 1er ... Je suis de passage ... »

Mahamat Fadoul Hassane Outmanmi s’incline devant sa mémoire tout en pointant ses échecs : «Paix à son âme, mais ne dite pas qu'il n'a pas volé, c'est mieux de dire qu'il veut voler mais il n'a pas eu l'occasion, car à son époque, le Tchad n’était pas comme aujourd’hui. Sa manière de gouverner est aussi mauvaise bien qu'on n'ait pas assisté physiquement, l'histoire nous a dit»

Salah Djibrine refuse de reconnaitre à NGarta d’être un grand président : «J'ai suivi les réactions et les commentaires de Kébir, mais je suis désolé, l'histoire retiendra que Tombalbaye était seulement le premier président du Tchad. Sinon dire qu'il est patriote vraiment se moquer des mémoires de martyr et de ceux qui ont libéré Aouzou. Tombalbaye est jusqu'à présent à l'origine de tous les maux que le Tchad connaît»

Empereur Faudel se pose l’unique question sur l’héritage laissé aux Tchadiens:«Mon frère Kébir, la question que je me pose souvent sans avoir la réponse est : quel héritage a laissé notre ancien président à la génération actuelle ?»

Kebir Mahamat Abdoulaye s’efforce de lui donner une réponse aussi complète que possible :«Cher frère Empereur Faudel, il a laissé un Etat organisé, une économie prospère, un système social réussi, une administration forte. Sauf il a laissé un pays avec un seul parti unique avec une répression politique. Il a laissé des valeurs républicaines»

Empereur Faudel n’est pas convaincu : «Kébir, les exactions sommaires que Ngarta a commis, de la ségrégation raciale entre nordiste et sudistes? Un exemple précis le terme que ce dernier a utilisé contre la famille Koulamallah et Jean Baptiste…"les enfants de nos sœurs", l'instauration de la Tchaditude appelée communément "Yondho? Que sais-je encore au Tchad, à mon avis les présidents qui n'ont pas été taxés de criminels et de ségrégationnistes sont : les présidents Félix Malloum, Goukouni Weddeye et Lol Mahamat Choua»

Noubatar Naiban se lance dans une justification plutôt discutable : «Non, moi je dirai qu'il a semé l'amour du travail pour qu'un jour le pays devienne une puissance. C'était ça sa vision que d’autres Personnes n'ont vu et ceux qui ont compris on tout fait pour le saboter de telle manière pour qu'il ne parvienne pas  à ses fins. Soulever la population contre lui en lui collant l'étiquette de dictateur. Et pour vous définir les différents aspects de la dictature : il y a la dictature positive et la dictature négative. La dictature positive est d'aimer son pays et tout faire pour son développement. C'est le cas de Ngarta. La dictature négative c'est celle que Hissein Habré. Nous fait subir, il nous a torturé maltraité pour aucun intérêt du développement du pays. Au lieu de rester et critiquer les bonne œuvres que les gens courageux ont fait en prenant des risques au péril de leur vie pour un meilleur futur du pays malgré qu'ils savent que le prix à payer est fort, ils ont quand même osé, mais un vrai dictateur comme Hissein Habré, celui qui a fait couler des rivières de sang vous l'applaudissez malgré ces actes odieux»

Empereur Faudel conteste l’idée de dictature positive formulée par Noubatar : « Noubatar Naiban, mon cher il faut que tu saches une chose, il n'y a pas de positivité dans une dictature qui a endeuillé plusieurs familles. Bien-sûr qu'il était notre président, mais il porte aussi une grande part de responsabilité sur l'histoire sombre de la République. Tu as parlé de sa bonne intention. Mais la question est de savoir si cette bonne intention suffit-elle pour masquer les crimes commis ?»

Choix et commentaire de Moussa T.Yowanga/ Ahmat Zéïdane Bichara

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N
francois ngarta restera toujour dan nos coeur et graver dans notre memoire.
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