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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Sans rancune : « Au Tchad, les quinze dernières années, les mêmes badauds, les mêmes incapables et les mêmes voleurs des services et de médicaments ont mis en place un système digne de mafia sicilien dans lesquels ils s’interchangent, solidaires dans leurs magouilles et dans leurs manipulations expertes de chaque nouveau ministre qui mordait à leur hameçon efficace et fétichiste ».Constat amère lancé par Dr Djiddi Ali Sougoudi.

Habituellement, une grande partie de lecteurs s’attache plus à la forme d’un message qu’au fond ou au contenant qu'au contenu. Et pourtant, dans la vie quotidienne, la sagesse oriente plus les gens vers le fond d’une chose ou son contenu plutôt qu'à sa forme ou encore le contenant. Normalement les êtres humains devaient s’habituer à cette recommandation assez utile. En effet, dans ce Coup de Badangaï 422 de monsieur Djiddi Ali Sougoudi paru depuis le dimanche 15 juillet 2018, ce grand jour où la puissante France d’Emmanuel Macron eut arraché la coupe du monde des mains de la Croatie sur un score assez ordinaire de 4-2, ce Coordinateur National du Programme de Lutte contre le Paludisme au Tchad a battu de son côté  sur un score fleuve l'équipe des médecins voleurs des biens de l'Etat de son pays exerçant pour la plupart aux Hôpitaux publics, par son analyse littéraire ressemblant à une enquête de Grands reporters. Apparemment la préoccupation du Coordinateur National du Programme de Lutte contre le Paludisme au Tchad n’est pas assez centrée sur ce grand événement de l'année lié à la Coupe du Monde ayant eu lieu en Russie, mais sur son pays et surtout sur le système de santé du Tchad,  d’où ce titre :« Système de santé du Tchad: l’épave qui refuse de remonter et le bateau de secours qui chavire à son tour ». .A l'intérieur de ses écrits se trouve cachée une vraie question que l'on peut identifier comme le centre de la motivation de son coup de Badangaï 422 :« Le jeune ministre « de la Santé publique » maîtrise-t-il les directions des vents pour réorienter les voiles de son titanesque voilier pris aux furies de tous les horizons macabres qui hurlent? Et le commentateur ne s’arrête pas là. Il met encore une autre phrase en exergue  lorsqu'il regrette de façon assez profonde que : «Les quinze dernières années, les mêmes badauds, les mêmes incapables et les mêmes voleurs des services et de médicaments ont mis en place un système digne de la mafia sicilienne dans lequel ils s’interchangent, solidaires dans leurs magouilles et dans leurs manipulations expertes de chaque nouveau ministre qui mordait à leur hameçon efficace et fétichiste».Ces deux fortes phrases suffisent largement pour comprendre les raisons de ce Coup de Badangaï, sorti de la tête d’un jeune médecin de son état et désormais on peut bien le qualifier d'un collaborateur de la presse tchadienne, puisque beaucoup de médias reprennent assez souvent ses écrits ou ses analyses révélant des pratiques assez néfastes de certains milieux de la société tchadienne.

Aussi, il faut bien le reconnaître que certaines de ses interventions sont assez sincères, donc inacceptables pour les professionnels de la mafia tchadienne. Il suffit juste de lire ce paragraphe pour comprendre pourquoi elles sont inacceptables pour ceux qui ont fait du détournement des biens de l’Etat tchadien leur sport favori : «L’on a cru que le système de santé sera redressé, les vérités seront dites et les compétences seront exploitées avec l’arrivée du jeune ministère actuel. Oui, on a espéré que le ministère sera toiletté, les poches de gabegies et de concussions aseptisées à jamais et que la méritocratie sera hissée haut comme un trophée. Oui, on a largement cru que les vieux bougres et les jeunes « pickpocketeurs» aux poches sans fond seront dissuadés dans leurs élans de voleurs des deniers et confiscateurs des postes juteux de responsabilité. Oui, on a rêvé pour un meilleur système de santé qui traquera les mauvaises habitudes, qui rétablira un minimum des normes et de décences. Administratives, qui gérera les biens et les hommes dans la transparence. Oui, on rêve toujours d’un grand élan de probité et de mise à niveau de ce système de santé pourri où les faussaires et les arnaqueurs ont longtemps eu le vent en poupe. Il n’est pas interdit de rêver, même si les mêmes bandits et indélicats reviennent au galop dans les affaires par certains subterfuges de trafic d’influence et achats de conscients ».

Dr Djiddi Ali Sougoudi sait enchaîner ses analyses en se servant des propos assez particuliers dont il a le secret pour lancer ses messages à l’endroit de ceux-là qu’il traite sans peur des confiscateurs des postes juteux de responsabilité : «Les quinze dernières années, les mêmes badauds, les mêmes incapables et les mêmes voleurs des services et de médicaments ont mis en place un système digne de la mafia sicilienne dans lesquels ils s’interchangent, solidaires dans leurs magouilles et dans leurs manipulations expertes de chaque nouveau ministre qui mordait à leur hameçon efficace et fétichiste. Certains sont si indétrônables, pourtant si incompétents et hypocrites, qu’ils se font « grands chefs » ou « petits ministres » ou « enfants du système ». Ceux-là dévorent, s’empiffrent de tout: ressources de projet détournés, financement des vaccins englouti dans leurs immeubles de Diguel, Dubaï, de Ngaounderé ou d’Egypte. Enfants grassouillets du monde environnant marasmique, ces gosses nés des cuisses et des mains chapardeuses ne reculent pas devant l’illicite qu’ils promettent avec l’aisance du diable incarné en humain. Ces véreux ont été capables de provoquer les ruptures de vaccins, les ruptures de médicaments de premières nécessités dans les grands et petits hôpitaux. Aujourd’hui, le ministère reste inefficace et incompétent par un système de santé au bord du précipice: vols et foutaise dans tous les rouages. La majorité pense à leurs bedaines. Aucune objectivité, aucun bon sens. Vol des médicaments antipaludiques et autres, vendus à vil prix dans les marchés parallèles, matériels des hôpitaux revendus ou égarés expressément, détournements et non justification des ressources financières de Gavi pour la vaccination, détournements et ventes des antituberculeux et des ARV du Tchad dans les pays voisins ».

Et c’est là où on sent que le Coordinateur National du Programme de Lutte contre le Paludisme au Tchad eut décidé de lancer son message à l’endroit d’un groupe de personnes ou des responsables du ministère de la Santé publique de son pays ayant pris en otage le Système de santé au détriment des populations tchadiennes. Il suffit juste lire, peu importe le jugement que l’on portera après lecture :« Ces indélicatesses ont vite fait de plonger le pays dans un enfer d’épidémies galopantes et d’Hôpitaux à l’agonie. Dans les grands hôpitaux, tout manque et jusqu’au fil de suture et le valium contre les convulsions d’un enfant qui convulse. Incroyable mais vrai! Le bateau ivre du système sanitaire chavire par dessus sa propre tombe et sépulture marine antérieure. Le jeune ministère maitrise-t-il les directions des vents pour réorienter les voiles de son titanesque voilier pris aux furies de tous les horizons macabres qui hurlent? Saura-t-il haranguer ses matelots, sinon chicoter ses marins, pour sauver son « Titanic » pris aux diables du voyage, aux récifs coralliens et aux icebergs tapis dans la mer houleuse et traîtresse? Comment pourra-t-il ou peut-il comprendre un instant que certains de ses marins sabotent son titan de mer qui recule au lieu d‘avancer? Sur le paquebot sanitaire du Tchad, le chef des marins est à sa première épreuve ébruitée par des décrets qui ont le relent de parentalisme et de médiocratie. Les cancres obtiennent un coup de pouce qui les placent au beau milieu du râtelier ou du « management ».Les petits infirmiers sans cursus, les faux-gestions à compétence clanique et douteuse, les faux-comptables qui peinent à dresser un journal de comptabilité, les médiocres géographes qui ignorent où se situent le village de Djoukoulkouli au Tchad, les tintins et autres farceurs cupides sans parchemins munis de fausses attestations se réveillent au milieu d’une charogne grassouillette offerte à eux, les charognards insatiables. Les petits commis de parcours scolaires douteux cherchent et obtiennent à diriger les érudits et les médecins au nom du faux et d’un mensonge selon lesquels « les Médecins sont des effigies plantées dans les salles de consultations » , telles des statues robotisées ne savant que délivrer des ordonnances ».

Enfin, c’est la fin de son marathon littéraire. Djiddi Ali Sougoudi injecte tout de même un sérum assez fort à ses détourneurs des biens de l’Etat tchadiens ou à ces malfaiteurs nés pour détruire le Tchad dans son sens profond et large:« Désormais les idiots, en complicité avec des politiciens, vont diriger les éminences grises du système sanitaire pour espérer des résultats non obtenus à cause des nominations fantaisistes antérieures et des interférences des politiques et des politiciens manipulateurs. Les mêmes bêtises renouvelées pour escompter des résultats différents. Les mêmes récriminations de petits ministrons contre les médecins clochardisés, jamais écoutés et toujours pris pour boucs émissaires. Et la situation est catastrophique et en reculade manifeste et honteuse. Les décideurs lâchent les faux cris d’orfraie. Entre-temps les médecins sont en grève, la population court après les soins primaires, les vaccins en rupture dans tout le pays, l’anarchie règne dans tous les rouages et en dépit des indicateurs Tous en rouge, les fauves et les carnivores dépècent les dernières quartiers de viande du cadavre sanitaire gisant au sol, spumeux et boursouflé. Le problème du Ministère reste le népotisme et la promotion des cancres aux peaux si dures. C’est la tribalisation du système sanitaire par chaque nouveau ministron sans vision que celle de se servir et servir les siens avec la morgue de celui qui sème sciemment la corruption et le favoritisme. Il est encore de se rattraper et mettez-moi l’ordre et la discipline dans cette fourmilière dantesque où grouillent des vrais assassins du système ».

Ahmat Zéïdane Bichara

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