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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Belgique : « 1,63 milliard de pièces de 1 et 2 centimes traînent chez les belges: que faire ? », révèle la RTBF

Très bon reportage qui touche le secteur économique belge réalisé par Maxime Fetteweis avec la participation de la Rédaction de la RTBF. « Qu'elles soient enfuies au creux de nos poches, dans nos tiroirs ou entassées dans des bocaux, les pièces rouges peuvent parfois être utiles. Nous nous rendons souvent compte des bienfaits de certaines petites choses lorsqu'elles viennent à manquer, une situation plus que jamais d'actualité depuis l’annonce officielle  ce matin de la pénurie de pièces de 1 et 2 centimes », constate le journaliste Maxime Fetteweis dans ce reportage publié depuis hier lundi 24 septembre 2018. Selon le reporter donc, en Belgique dans son pays, il constate aussi que 860 millions de pièces et 1 centime seraient déjà en circulation pour 770 millions de pièces de 2 centimes. Face à de tels chiffres, pas étonnant qu'elles pèsent parfois lourd dans notre porte-monnaie. « Avant, on frappait énormément de pièces de 1 et 2 centimes, souligne Florence Angelici, porte- parole du SPF Financemais cela coûte extrêmement cher. »Longtemps, la Belgique a produit ces petites pastilles cuivrées à chaque fois que la demande se faisait ressentir. « Au final, on se rend compte que c'était du gaspillage car cela ne force pas les belges à sortir les pièces qui dorment chez eux », témoigne Mme Angelici. Face à ce constat, l'Etat  a décidé de ne plus frapper de nouvelles pièces. Néanmoins, des solutions existent pour leur permettre de circuler à nouveau.

Il affirme avec expérience que Bien que compter ses petites pièces une par une peut s'avérer agaçant, c'est un passage nécessaire pour palier la pénurie. « Les personnes doivent utiliser leurs pièces. Cela ne sert à rien de les garder chez soi », martèle la porte-parole du SPF Finance. Avec leur petite taille, elles se glissent un peu partout et se perdent malgré elles. Avec cette recommandation, le Ministère des Finances lance une vaste chasse aux centimes que les belges gardent chez eux. Ils rappellent du même coup que ces ronds de cuivre ont de la valeur, bien que minime. Au magasin, chez le coiffeur, chez le libraire, n'hésitez donc plus à payer en pièces rouges. Mais c'est visiblement déjà le cas : « 62% des dépenses de moins de 50 euros sont payées en cash », indique Geert Ciot, porte-parole de la Banque Nationale. Si remplir votre portefeuille de petites pièces pour aller faire vos emplettes ne vous enchante guère, pas de problème. Un simple aller-retour à la Banque Nationale Belge (BNB) vous permettra de vous débarrasser de vos petits centimes d'un seul coup. Il suffit de vous rendre au guichet avec une masse de pièces inférieure à 5 kilos. La personne derrière le guichet insère les pièces dans une machine et le comptage est fait. Vous récupérez ainsi, en plus grosses coupures, le montant total de vos pièces.

Et c’est là où son reportage devient utile, car ce journaliste belge donne des orientations à ses compatriotes en indiquant que le siège de la BNB est situé à Bruxelles mais si vous habitez en Wallonie, vous pouvez aussi vous rendre dans les deux agences locales situées à Courtrai et Liège (elles fermeront dès novembre, ne tardez pas). Sachez aussi qu'il est possible de répéter cette opération une fois par mois gratuitement. Si vous préférez vous rendre au guichet de votre banque, c'est aussi envisageable. Néanmoins, elles n'offrent ce service gratuitement que pour de petites quantités de pièces. À titre d'exemple vous pouvez apporter un maximum de cinquante pièces dans les banques Belfius, au-delà de ce nombre, il faut acheter un sachet à 3,75 euros. Face à la pénurie, des mesures peuvent aussi être prises par les commerçants. Depuis 2014, ils ont la possibilité d'arrondir le montant final des achats de leurs clients à 5 centimes. Néanmoins, l'Association des indépendants flamands (Unizo) déplorait la faible utilisation de ce procédé, lorsque le SPF finance a averti que la pénurie nous pendait au nez en juillet dernier. En cause : la peur que cela déplaise à la clientèle. Face à ce constat, le ministre de l’Economie Kris Peeters travaille à la création d’un projet de loi pour imposer d’arrondir tous les paiements en liquide lors d’achats dans le commence.

Ahmat Zéïdane Bichara

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