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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Conflits infos : Ce qui sort de chez vous

A son époque, Hobbies disait : « l'homme est un loup pour l'homme ». Le contexte n'est pas forcément le même néanmoins le comportement néfaste de l'homme vis-à-vis de son prochain et de la nature s'est encore renforcé en mal. Il ne se passe pas un seul jour sur terre sans que les médias fassent écho des informations affligeantes. Tel est le cas aujourd'hui de ce médecin qui a utilisé consciemment de la seringue contaminée du VIH sida pour injecter 90 de ses patients parmi lesquels quelque 65 enfants. Que dire de l'explosion d'un camion-citerne transportant du liquide inflammable faisant plusieurs victimes? La situation au Burkina Faso se complique et prend des proportions inquiétantes tellement les forces gouvernement semblent dépassées par le harcèlement des groupes terroristes. L'Etat islamique défait en Irak et Syrie se reconstitue méticuleusement en Afrique subsaharienne si l'on y prend garde. La Rédaction vous invite à prendre connaissance de toutes ces informations qui proviennent de nos confrères tels que journal de Montréal, RTBF et l'AFP. 

En Afrique, précisément au Niger, le journal de Montréal en partenariat avec l'AFP publie le 12 mai une information triste selon laquelle l'explosion d'un camion citerne a provoqué la mort de 76 personnes et plusieurs blessés : « Soixante-seize personnes ont été tuées lors de l’explosion du camion-citerne survenue le 6 mai, selon un nouveau bilan communiqué dimanche soir par la télévision d’État nigérienne. «Le sinistre accident du camion-citerne a fait à la date d’aujourd’hui [12 mai] 76 morts», a indiqué la télévision d’État nigérienne. Un précédent bilan officiel faisait état mardi de 60 morts, dont 55 au moment de l’explosion survenue lundi aux environs de 1h (locale et GMT), à quelques centaines de mètres de l’aéroport international de Niamey. La plupart des victimes tentaient de récupérer de l’essence qui coulait du camion renversé. Mardi, le capitaine Hamani Adamou Abdoul-Aziz, commandant du Groupement d’incendie et de sécurité de Niamey, avait déjà averti que le bilan pourrait s’alourdir, car d’autres personnes, brûlées au troisième degré, avaient «peu de chance de survivre».  Selon les premiers éléments de l’enquête de la police judiciaire (PJ), une défaillance technique est à l’origine du renversement du camion qui transportait 50 000 litres d’essence et qui avait quitté la semaine dernière la Soraz (Société de raffinage de Zinder) dans le centre-sud du pays, à 1000 km de la capitale. «Selon les explications du conducteur du camion-citerne qui est entre nos mains, il était là afin [d’accomplir] les formalités douanières pour transporter son carburant au Burkina Faso, lorsqu’il a eu un incident électrique qui a provoqué des défaillances sur toutes les commandes [du camion], particulièrement sur les freins. Il n’avait d’autre choix que d’essayer de stopper sa machine et le véhicule s’est renversé», a raconté à la télévision Boubacar Rabiou Daddy, le directeur de la PJ. D’après les premiers témoignages, un motocycliste qui venait de remplir des bidons a cherché à faire redémarrer son engin, ce qui a produit l’étincelle qui a conduit à l’embrasement et à l’explosion du camion. Niamey avait décrété un «deuil national de trois jours», de mercredi à vendredi, «à la mémoire des victimes du tragique accident».

Le Burkina Faso, pays des hommes intègres devient de plus en plus la cible des terroristes islamiques, comme le confirme l'attaque contre les chrétiens d'une église catholique, rapportée par RTBF hier dimanche 12 mai : « L'église catholique de Dablo, commune de la province du Sanmatenga, dans le centre-nord du Burkina Faso, a été la cible d'hommes armés. Les assaillants, qui sont arrivés dans le lieu de culte vers 9 heures, au moment où débutait la messe, ont ouvert le feu sur les fidèles qui «essayaient de s'enfuir» a déclaré Ousmane Zongo, le maire de Dablo.Six personnes, dont le prêtre, ont été tuées, toujours selon le maire. Une source sécuritaire, précise que l'attaque a été menée par un «groupe de 20 à 30 hommes armés.» Après avoir mis le feu à l'église et pillé une pharmacie et plusieurs autres magasins, ils ont pris la fuite à bord de véhicules. Une attaque du même genre avait eu lieu fin avril au Burkina. Des individus armés avaient tué un pasteur et cinq fidèles dans un temple protestant à Silgadji, dans la province du Soum, au nord du pays. Il s'agissait de la première attaque visant un lieu de culte chrétien au Burkina, avait alors déclaré le porte-parole du gouvernement. Environ 55% à 60% de la population du Burkina Faso est musulmane et 20% à 25% chrétienne, selon des chiffres du département d'Etat américain. Le pays est confronté à une vague de violences islamistes et le gouvernement a décrété en décembre dernier l'état d'urgence dans plusieurs provinces du Nord, frontalières avec le Mali. Là même où vendredi a eu lieu la libération de quatre otages - deux Français, une Sud-Coréenne et une Américaine. Deux soldats français ont perdu la vie dans l'opération menée pour les libérer »

En Angleterre, notre confrère Frédéric Guidon a rapporté le jeudi 9 mai qu'une dame piégée dans un ascenseur, a dû boire son urine pour échapper à la mort : « Une préposée à l’entretien britannique qui était portée disparue depuis 2 jours a dû employer des méthodes extrêmes pour ne pas mourir de déshydratation alors qu'elle était emprisonnée dans un ascenseur.La femme dans la cinquantaine, à l’emploi d’une firme d'entretien ménager, a subitement disparu de son lieu de travail vendredi le 3 mai dernier. Celle qui est responsable de l’entretien dans un centre d’éducation aux adultes de Margate, dans l’est de l’Angleterre, n’avait donné donné aucun signe de vie à sa famille depuis cet après-midi fatidique. Selon ce que rapporte le Daily Mail, des membres de son entourage inquiets de sa disparition soudaine ont contacté la police, qui a finalement retrouvé l’employée coincée dans un ascenseur. Elle aurait été localisée dimanche en début d’après-midi, soit environ 48 heures après qu’elle se soit évaporée, aux yeux de sa famille. Selon les médias locaux, elle se serait blessée en tentant de s’échapper de son cachot inattendu. Prise au piège, elle n’aurait pas eu d’autre choix que de boire sa propre urine pour éviter une déshydratation certaine. Le conseil de ville, qui administre l’immeuble où l’incident s’est produit, et l’employeur de la dame ont déclenché une enquête pour tenter de faire la lumière sur les circonstances y ayant mené. Ces derniers assurent que la victime obtiendra tout le soutien nécessaire et que des enseignements seront tirés de cette mésaventure ».

Au Pakistan, un médecin a commis un acte détestable en injectant ses patients à l'aide d'une piqûre contaminée du virus du sida. C'est une information révélée depuis le 03 mai par l'AFP : « Au moins 90 personnes, dont 65 enfants, ont contracté le virus du sida dans le sud du Pakistan après qu'un médecin a utilisé une seringue contaminée, ont accusé des responsables vendredi. «Nous avons arrêté un médecin», a déclaré à l'AFP Kamran Nawaz, le chef de la police de Larkana (sud), où la contamination s'est produite.«D'après les autorités sanitaires, (il) injectait des médicaments avec une seule seringue», a-t-il poursuivi, ajoutant que le médecin avait «aussi le VIH». Un document de police transmis à l'AFP établit qu'une clinique est «la source de la diffusion de la maladie», sans préciser si le médecin en question y travaillait. Les autorités ont été alertées pour la première fois la semaine dernière, après que 18 enfants vivant en banlieue de Larkana avaient été testés positifs au virus du sida, ce qui a incité les responsables de la santé à effectuer des dépistages plus larges.«Plus de 90 personnes», dont quelque 65 enfants, ont alors été testées «séropositives», a déclaré à l'AFP le Dr Abdul Rehaman, responsable sanitaire du district de Larkana.Un deuxième cadre du système de santé a confirmé cette contamination, mais a mentionné des chiffres légèrement différents. «Le sang des parents des enfants infectés a également été testé, mais leurs résultats ont été négatifs», a observé le Dr Azra Pechuho, ministre de la Santé de la province du Sindh, dont Larkana fait partie. Depuis, les fonctionnaires ont lancé une campagne de tests et de prévention encore plus vaste. Le Pakistan est considéré comme un pays à faible prévalence du VIH. Mais la maladie y est en forte expansion, surtout parmi les consommateurs de drogues, les travailleurs du sexe et les travailleurs migrants revenant de pays du Golfe »

En Belgique, des accusations sur Twitter ont coûté son poste au directeur ad intérim d'Unicef Belgique. L'information a été publiée ce jour lundi 13 mai par RTBF avec Agences : « Le directeur ad interim d'Unicef Belgique, qui occupe le poste seulement depuis une petite semaine, a été provisoirement démis de ses fonctions dimanche, annonce dans un communiqué le président de l'organisation, Eddy Boutmans.Des messages postés sur Twitter ont porté de lourdes accusations à l'encontre du remplaçant, affirmant qu'il était impliqué - en tant qu'ancien trésorier de l'association Hacer Puente - dans un dossier d'adoptions frauduleuses au Guatemala. « Après avoir lu certains messages sur Twitter qui portent de lourdes accusations à l'encontre du directeur ad interim d'Unicef Belgique, Bernard Sintobin, le président a demandé à M. Sintobin de se retirer temporairement » le temps que la clarté soit faite sur ces accusations. « Le président est personnellement convaincu que Bernard Sintobin est de bonne foi et n'est pas impliqué dans les adoptions frauduleuses », indique Unicef Belgique dans un communiqué.Il faut demeurer très prudents dans cette affaire mais une chose est certaine: une enquête est ouverte au Parquet fédéral visant l'association Hacer Puente. A la fin des années 80, elle a organisé moins d'une centaine d'adoptions d'enfants guatémaltèques. Or deux de ces enfants adoptés, deux femmes, expliquent avoir été arrachées à leurs parents. Bernard Sintobin rétorque qu'il est droit dans ses bottes, qu'il a agi par idéalisme et qu'il a uniquement servi d'intermédiaire.La personne qui recevait l'argent au Guatemala était la belle soeur du dictateur de l'époque. Pour Bernard Sintobin, interrogé par le Morgen, si elle a trompé les  parents, elle a aussi trompé l'association.De son côté, Unicef Belgique affirme que le président de l’association est personnellement convaincu que Bernard Sintobin est de bonne foi ».

Au Brésil, l'AFP rapporte le jeudi 09 mai que l'ex-président brésilien Michel Temer poursuivi pour corruption, va bientôt rejoindre le président Lula en prison :« Une cour d’appel de Rio de Janeiro a ordonné mercredi la réincarcération de l’ancien président brésilien Michel Temer, poursuivi pour corruption. Cette décision est «exécutoire immédiatement », a indiqué à l’AFP un conseiller de la cour d’appel, qui a infirmé une décision de remise en liberté de l’ex-président rendue le 25 mars par un juge de première instance. Michel Temer, 78 ans, avait déjà passé quatre jours en détention après son arrestation. Il est soupçonné par la justice d’être à la tête d’une « organisation criminelle » ayant détourné jusqu’à 1,8 milliard de réais (417 millions d’euros). «C’est une surprise désagréable pour moi, mais je me livrerai volontairement demain », a réagi l’ex-chef de l’Etat mercredi soir devant sa maison à Sao Paulo. Il a toutefois estimé que la décision de le réincarcérer était « complètement erronée sur le plan juridique ». «Il n’y a aucun fondement pour cette incarcération. Les juges disent eux-mêmes qu’il n’y a pas de risque » de fuite ou de destruction de preuves, a affirmé pour sa part l’avocat de Michel Temer, Eduardo Carnelos. «L’argument, c’est qu’il faut faire un exemple pour la société. Cette décision est une page triste de plus dans l’histoire récente de la justice brésilienne ». Prédécesseur du président Jair Bolsonaro, Michel Temer avait été arrêté à Sao Paulo 80 jours après avoir quitté le pouvoir fin 2018, dans le cadre de l’opération « Lavage express ». Cette enquête tentaculaire, lancée il y a cinq ans, a mis au jour le plus grand scandale de corruption de l’Histoire du Brésil, autour de contrats de la compagnie pétrolière publique Petrobras, avec des grands groupes du BTP. Le parquet a notamment évoqué un « système criminel sophistiqué » sur des projets de génie électro-mécanique dans la centrale nucléaire d’Angra, qui n’est toujours pas achevée. Michel Temer était arrivé au pouvoir en août 2016, après la destitution brutale de la présidente de gauche Dilma Rousseff-pour maquillage des comptes publics,dont il était le vice-président. Il s’apprête à devenir le deuxième président brésilien incarcéré dans le cadre de l’opération « Lavage express », après Luiz Inacio Lula da Silva, en prison depuis avril 2018 pour corruption et blanchiment d’argent ».

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