Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Tchad : « Après sa « défaite » de 1996, le Général Kamougué a pourtant bien prospéré avec le régime qui l'avait défait en acceptant le poste de Président de l'Assemblée Nationale. Où est la logique dans tout ça? »Forte  et imprévisible réplique du Professeur Avockouma Djona Atchénémou

Quelques minutes après la publication par Regards d’Africains de France de l’article du journal tchadien Le Pays, le vendredi 10 mai sous le titre : « Pour en finir avec le contentieux Banana-Sara », analysé, décrypté et commenté par notre Rédaction  sous le titre : « Des Observateurs ont rappelé à Kebzabo qu’il paye ce qu’il a fait en 1996 quand il a refusé de soutenir le défunt président de l’URD, Wadal Abdelkader Kamougué face à Déby au deuxième tour de la présidentielle ». Auteur de plusieurs ouvrages, le professeur Avocksouma Djona Atchénémou n’a pas perdu des heures en nous postant via notre adresse mail (raf.journal09@gmail.com) une réplique forte pertinente et imprevisible. Comme eut souligné Jay Mclnerney dans trente ans et des poussières : « Les écrivains sont ceux qui trouvent des répliques cinglantes longtemps après être rentrés chez eux ». C’est ce que l’écrivain et professeur Avocksouma Djona Atchénémou eut exactement fait en réagissant ce vendredi 10 mai 2019.En effet, il estime que :« L'affirmation selon laquelle Saleh Kebzabo paie actuellement pour l'acte qu'il aurait posé en 1996 en ne votant pas pour Wadal Abdelkader Kamougué est totalement anachronique puisque cela n'a rien à voir avec un tel événement. L'acte en question avait bénéficié à Idriss Déby, or la décision de déchoir Saleh Kebzabo de son titre de chef de l'opposition comme celle d'empêcher que le congrès de l'UNDR se tienne à Mongo sont les faits du seul MPS, c'est-à-dire de monsieur Déby. Et personne n'a daigné analyser les raisons pour lesquelles le chef de l'URD est devenu le « chef de l'opposition »: décès d'un député et félonie d'un autre ».
« Le peuple n’a pas que faire de liberté. Il a seulement besoin de la certitude que son avenir ne sera pas un long chemin de croix. Il a besoin d’un guide en qui croire, et la seule question qui compte pour chaque homme est : être berger ou mouton ». Cet extrait venant d’un discours prononcé par Alexis Aubenque va dans le même sens que les deux questions suivantes posées de façon sûre par le professeur Avocksouma Djona Atchénénou :« Que gagne le chef de l'URD à être chef de l'opposition? Pour faire quoi exactement ? » Qui de vous oserait le lui répondre à ses deux questions ? Surtout quand on sait comme eut déclaré Albert Einstein : « Il n’ya pas de question idiote, seulement une réponse idiote ». Comme s’il tendait un piège aux détracteurs, voire les concurrents  cherchant à rabaisser le mérite du président de l’UNDR Saleh Kebzabo  ou nuire à la réputation  de son parti. Avocksouma Djona Atchénénou  dans le but d’apporter son soutien à ce dernier, lance une série de questionnements accompagnée d'une profonde analyse : « Doit-il remercier ceux qui ont manigancé la déchéance de Saleh Kebzabo? Dans quel but. URD est-elle devenue l'appendice du MPS? Comme Viva? Quelle sera la conséquence principale d'une telle forfaiture pour la vraie opposition? Et quelle conséquence pour l'UNDR? A mon avis, négligeable et minable. L'UNDR ne vit pas parce que son leader est le chef de l'opposition. Et tout ça, qu'est-ce cela a à voir avec l'événement de 1996. C'est comme si on observait une chose et on concluait sur une autre. En biostatistique, on appelle ça « erreur de premier type ». Autre chose, après sa « défaite » de 1996, le Général Kamougué a pourtant bien prospéré avec le régime qui l'avait défait en acceptant le poste de Président de l'Assemblée Nationale. Où est la logique dans tout ça? La véritable question qui était intéressante à savoir est la suivante: existait-il entre l'UNDR et l'URD un accord de réciprocité de soutenir au second tour? Qu'est-ce qui se serait passé si c'était Kamougué qui devait soutenir ou non Saleh Kamougué s'il était au second tour? En politique, tout est une question de calcul ou d'alliance. Enfin, le débat aurait été plus intéressant s'il portait sur le futur au lieu de pinailler sur ce qui s'est passé il y a plus de 23 ans ».Jean-Louis-Auguste Commerson ne reconnait-il pas dans la petite encyclopédie bouffonne 1860 que : « le passé, c’est la lampe qui éclaire l’avenir » et Sosthène de la Rochefoucauld-Doudeauville déclare sous forme d'un sermon populaire : « Heureux qui peut songer au passé sans aucun remords ».
Choix et commentaire de La Rédaction

 

Rédactions importantes à relire relatives à celle de l’écrivain et professeur Avocksouma Djona Atchénénou
Bonaz Cabral Aguide : « Le Prof doit aimer les questions en quoi le titre chef de file de l'opposition de SK profite au peuple?? N'est il pas contradictoire pour SK de réclamer le titre de CFO alors qu'il s'est déclaré gagnant des élections de 2016?? Où en sommes-nous avec le gouvernement promis par SK 2016? »
Trésor Aguidé : « Prof Djona Avocksouma c'est compliqué avec vous hein. Vous avez posé ce problème quelque part en invoquant même l'animosité Banana-Sara, nous vous avions répondu qu’il n’en ait rien de tout ça. Pourquoi vous persistez? « Quand le bouc est là on ne bêle pas à sa place ». Sagesse africaine. De grâce laissez le bouc bêlé ».
Djona Avocksouma : « Trésor Aguidé, Qui le bouc qui bêle alors? »
Moudinet Passoret : « Très bonne observation, Prof. Moi, je n'ai pas fait la biostatistique, mais cette erreur de première espèce je l'ai apprise en inférence statistique dans les tests d'hypothèses...peut-être que c'est le même concept en biostatistique ».
David Togmal : « Pr, j'aurais aimé que vous épiloguiez un peu plus sur la dichotomie Sara-banana.. Une communication de la direction de l'UNDR en pareille circonstance permettrait de reconquérir des militants... Le reste, comme vous le dite est une question de calcul politique... »
Maxime Baboguel : «  Il y avait: 15 candidats dont le candidat sortant (sorti en fameuse 1e place du 1er tour) et plus de 10 candidats qui avaient sollicité le boycott du 2nd tour car insatisfaits par les résultats d'alors (sérieusement entachés d'irrégularité de leur point de vue). Les deux K (Kamougué et Kebzabo arrivés respectivement 2e et 3e) avaient décidé de partir au 2e tour soit pour challenger le Parti MPS soit pour soutenir ce dernier. La real politik...C'était passé il ya longtemps et l'eau a coulé sous le pont car il ya eu après le 2001 avec Yorongar puis tout récemment le 2016...A présent, on fait comment? »
Eric Mocnga Topona : « Maxime Baboguel, surtout que malgré que Kebzabo avait soutenu Deby au second tour de la présidentielle de 1996, Kamougué a signé un accord avec le même MPS de Deby et à hérité du perchoir, à l’issue de ce scrutin. Au nom de la démocratie consensuelle et participative (DCP), le même Kamougué au nom de son parti a signé un accord avec le MPS, et eu des représentants au gouvernement. Kebzabo et Kamougué ont donc, au sortir de la présidentielle de 1996, participer à la gestion de la chose publique avec le MPS. Conclusion: qu’aurait apportée le soutien de Kebzabo à Kamougué lors du second tour? Car, la finalité a été la même »
Maxime Baboguel : « Eric Mocnga Topona, vraiment! Je pense qu'ils avaient plus ou moins des raisons... et puis il y a beaucoup de coup francs par après.1996 et 2019 ne sont pas corrélées! »
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article