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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Conflits Infos : Ce qui sort de chez vous

Les personnes qui ne croient pas à une fin collective des humains, taxeraient tout simplement le monde de têtue qui persiste dans sa façon  de briser la vérité  en étant finalement ami du mensonge. Pourtant rien d’étonnant pour les croyants avertis par une multitude ou une foultitude d’enseignements tirés des livres saints au sujet de la fin du monde comme ce passage du Nouveau Testament que l’on retrouve dans 2Timothée 3,1-6 exhortant celui qui croit en Dieu en ce terme : « Sache que ,dans les derniers jours ,il y aura des temps difficiles. Car les Hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, cruels, ennemis des gens de bien ,traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là. Il en est parmi eux qui s'introduisent dans les maisons, et qui captivent des femmes d'un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce… »Ne donnerons-nous pas raison à ce proverbe mondialement connu : « Un homme avertit en vaut  deux ». Evidemment oui, car pour quelqu’un qui s’alimente tous les jours des paroles sages le mettant au courant nuits et jours au sujet justement de la fin du monde qui s’annonce progressivement à travers des bouleversements négatifs modifiant la vie normale des êtres humains sur cette planète terre .Ne s’étonnerait jamais de cette information signée du journal Le monde où on apprend que l’actuel président Tchadien dépend désormais financièrement de ses alliés du Golfe ou encore ce virus-tueur nommé par les professionnels de la santé : « Ebola »,une épidémie comme indique le Journal de Montréal avec l’AFP, a conduit à la fermeture des frontières entre le Rwanda et la RDC. On retrouve aussi d’autres informations signées le Journal de Montréal, de l’AFP et enfin de la RTBF, montrant respectivement de différentes façons que le monde des humains se porte très mal. Et on se pose même la question s’il tiendrait encore débout pour longtemps !

Ainsi, au Tchad en Afrique centrale, le chroniqueur Benjamin Augé du journal Le Monde, nous apprend à travers une publication datée du 23 juillet que la survie politique du président Idriss Deby Itno dépend de plus en plus de ses alliés du Golfe : « Après la France, les émirats et l’Arabie Saoudite, place au Qatar… Si le président tchadien Idriss Déby peut remercier la France qui lui apporte un soutien indéfectible depuis François Mitterrand, sa survie politique dépend pourtant de plus en plus de ses relations avec les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite et désormais aussi le Qatar. Depuis quelques années, Idriss Déby, président du Tchad depuis 1990, soigne sa grande proximité avec les princes héritiers saoudien Mohamed Ben Salman (MBS) et émirati Mohamed Ben Zahed (MBZ) pour assurer sa sécurité. Ils sont en effet les principaux soutiens des factions clés qui évoluent au Soudan et en Libye, pays d’où partent historiquement les rébellions qui ont tenté de renverser le chef de l’Etat. Le pouvoir actuel du Conseil militaire de transition (TMC) à la tête du Soudan depuis avril est ainsi largement soutenu financièrement et politiquement par les Emirats arabes unis. C’est la raison pour laquelle ces derniers sont un allié de poids pour éviter la propagation des nouvelles rébellions venues de l’Est du continent. Une menace qui a ressurgi avec la chute d’Omar Al-Bachir en avril, à Khartoum. Pour maintenir un lien direct avec MBZ, Idriss Déby avait nommé son propre fils, Zakaria Idriss Déby, premier ambassadeur aux Emirats arabes unis en 2017. Et comme la formule a fait ses preuves, il vient de faire la même chose à Khartoum avec, comme messager de confiance, Abdelkerim Koiboro, son neveu par alliance. Outre l’avantage d’être de la famille proche, le nouvel ambassadeur tchadien au Soudan avait été consul général en Arabie saoudite au début des années 2010, ce qui lui a permis de manier parfaitement l’arabe et de bien connaître les élites saoudiennes. Point fondamental puisque Riyad finance aussi le TMC au Soudan. Autre sujet de crainte d’Idriss Déby : la Libye. 

Là, ce sont encore Abu Dhabi et Ryad qui détiennent les clés. En effet, l’allié du président tchadien en Libye, le général Khalifa Haftar, maître de la Cyrénaïque à l’est, soutenu à bout de bras par l’Emirati MBZ et le Saoudien MBS, est en grande difficulté dans son siège de Tripoli, lancé en avril contre les forces du premier ministre soutenu par l’ONU, Fayez Sarraj.Or le Tchad misait sur Haftar, après la conquête de Tripoli, pour « nettoyer » le Sud libyen. Cette zone frontalière avec son pays abrite notamment les membres de l’Union des forces de la résistance (UFR), dirigée par son pire ennemi, son neveu et ex-directeur de cabinet, Timan Erdimi.Avant les accords de Dakar signés en 2008 entre Omar Al-Bachir et Idriss Déby, Erdimi était soutenu par le Soudan. Désormais, c’est depuis le Qatar – lieu d’exil décidé par Déby et Bachir – qu’Erdimi pilote l’Union des forces de la résistance, grâce à laquelle il tente de déstabiliser le pouvoir de son oncle, devenu sa bête noire. Encore en février, une colonne de pick-up de l’UFR avait foncé sur N’Djamena depuis la Libye avant d’être arrêtée net par un bombardement de l’armée française. En fait, les relations entre le Tchad et le Qatar se divisent en deux périodes. Si, dans un premier temps, le président tchadien a donné des gages aux Emirats arabes unis et à l’Arabie saoudite en coupant tout lien diplomatique avec le Qatar dès juin 2017 dans le cadre de l’embargo saoudo-émirati contre leur voisin gazier, il a depuis revu sa copie. D’abord, pour des raisons économiques, financières, le Tchad a dû renouer avec le Qatar. D’autant que, par-delà les questions économiques, il y avait le dossier Erdimi. Car depuis le Qatar, Erdimi continue à œuvrer contre Déby via le territoire libyen…Alors, pour être certain d’être entendu, et parce que deux précautions valent mieux qu’une, Idriss Déby a aussi requis l’aide de son vieil ami le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, qui reste un bon messager.

En République démocratique du Congo (RDC), le journal de Montréal citant l’AFP fait le portrait d’un virus-tueur dans sa publication de 1er août dernier : « Ebola, dont l’épidémie en cours en RDC a conduit à la fermeture de la frontière rwandaise jeudi, est un virus redoutable pour l’homme, ses épidémies ayant fait au total environ 15 000 morts depuis 1976.  Le virus Ebola est identifié pour la première fois en 1976 en République démocratique du Congo (RDC, à l’époque Zaïre). Ce virus de la famille des filoviridae (filovirus) doit son nom à une rivière du nord du pays, près de laquelle la première épidémie a éclaté.  Cinq «sous-types» distincts de virus Ebola ont depuis été répertoriés: Zaïre, Soudan, Bundibugyo, Reston et forêt de Taï. Les trois premiers sont à l’origine d’importantes épidémies sur le continent africain.  Le virus circule parmi les chauves-souris mangeuses de fruits, considérées comme l’hôte naturel d’Ebola, mais elles ne développent pas la maladie.  D’autres mammifères comme les grands singes, les antilopes ou les porcs-épics peuvent le véhiculer puis le transmettre à l’homme. Lors d’une épidémie, Ebola se transmet entre humains par contacts directs et étroits. Une personne saine est contaminée par les «fluides corporels» d’une personne malade: sang, vomissures, matières fécales. Contrairement à la grippe, ce virus ne peut pas se transmettre par voie aérienne. Aussi Ebola est-il moins contagieux que de nombreuses autres maladies virales.  Mais ce virus est redoutable en raison de son «taux de létalité» très élevé: il tue en moyenne environ la moitié des personnes qu’il atteint, selon l’OMS Après une période d’incubation de 2 à 21 jours (en moyenne autour de cinq jours), Ebola se manifeste par une brusque fièvre, avec une faiblesse intense, des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête et de gorge et, dans certains cas, des hémorragies.  Des séquelles ont été fréquemment observées chez les survivants: arthrite, problèmes de vue, inflammation de l’oeil et troubles de l’audition.  Partie du sud de la Guinée en décembre 2013, l’épidémie la plus violente de l’histoire avait fait jusqu’en janvier 2016 plus de 11.300 morts pour environ 29.000 cas recensés, selon l’OMS. Les victimes étaient concentrées à plus de 99% au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée.  Il n’existe actuellement aucun vaccin ni traitement commercialisé pour faire face à Ebola, mais plusieurs pistes sont à l’essai.  Un vaccin expérimental a été mis au point à la suite de la terrible épidémie d’Ebola qui a frappé l’Afrique de l’Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11 300 morts. Un essai de grande ampleur conduit par l’OMS en Guinée en 2015 a montré qu’il était très protecteur, mais seulement contre l’une des souches de virus.   Ce même vaccin est actuellement utilisé dans une campagne de vaccination ciblée en RDC où une épidémie sévit depuis la mi-2018 L’actuelle épidémie en RDC a démarré le 1er août 2018 dans la province du Nord-Kivu avant de s’étendre. Deux cas ont été enregistrés en juin 2019 en Ouganda. Depuis début juillet, deux malades sont décédés à Goma, la deuxième ville du pays et un troisième y a été détecté mercredi. Ville d’un à deux millions d’habitants, Goma est située sur le bord du lac Kivu, tout près du Rwanda, qui a décidé jeudi de fermer sa frontière». 

Le dernier bilan pour cette épidémie fait état de 1803 morts, selon les chiffres publiés mercredi par les autorités.   C’est la dixième épidémie qui touche le sol congolais et la deuxième plus grave en Afrique après celle de 2013-2016 en Afrique de l’Ouest.  Partie du sud de la Guinée en décembre 2013, l’épidémie la plus violente de l’histoire avait fait jusqu’en janvier 2016 plus de 11.300 morts pour environ 29.000 cas recensés, selon l’OMS. Les victimes étaient concentrées à plus de 99% au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée. L’actuelle épidémie en RDC a démarré le 1er août 2018 dans la province du Nord-Kivu avant de s’étendre. Deux cas ont été enregistrés en juin 2019 en Ouganda.   Depuis début juillet, deux malades sont décédés à Goma, la deuxième ville du pays et un troisième y a été détecté mercredi. Ville d’un à deux millions d’habitants, Goma est située sur le bord du lac Kivu, tout près du Rwanda, qui a décidé jeudi de fermer sa frontière.  Le dernier bilan pour cette épidémie fait état de 1803 morts, selon les chiffres publiés mercredi par les autorités. « C’est la dixième épidémie qui touche le sol congolais et la deuxième plus grave en Afrique après celle de 2013-2016 en Afrique de l’Ouest»

Au Royaume-Uni, Boris Johnson, le successeur de Théresa May échoue à faire gagner son parti à l’élection partielle, selon l’information rapportée le vendredi 02 août par l’agence Belga pour le compte de la RTBF : «Le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson a subi son premier revers dans les urnes, une défaite de son parti à une élection partielle ayant ramené sa faible majorité parlementaire à seulement une voix, compliquant sa stratégie pour le Brexit. Le Parti conservateur au pouvoir, dont Boris Johnson a pris la tête la semaine dernière, a perdu le siège de la circonscription de Brecon et Radnorshire, au Pays de Galles (ouest), au profit d'une candidate pro-européenne, selon les résultats officiels annoncés vendredi. Cette défaite fragilise le tout nouveau gouvernement qui vient d'annoncer le doublement de son budget annuel consacré aux préparatifs d'un Brexit sans accord, en leur allouant 2,1 milliards de livres supplémentaires (2,3 milliards d'euros). Cet argent servira à « accélérer les préparations à la frontière, soutenir les préparatifs des entreprises et assurer l'approvisionnement des médicaments essentiels » ainsi qu'à lancer une nouvelle campagne de communication sur le Brexit, a précisé le ministère des Finances. Au total, 6,3 milliards de livres (6,9 milliards d'euros) auront été alloués pour préparer le Brexit, dont 4,2 milliards cette année. « Depuis que je suis arrivé au Trésor, j'ai mis le turbo pour nos préparatifs (...) pour un Brexit sans accord, non parce que nous le voulons, mais nous devons être préparés car nous partirons le 31 octobre », a déclaré jeudi le nouveau ministre des Finances Sajid Javid. Si Boris Johnson veut renégocier l'accord de retrait conclu entre l'ancienne Première ministre Theresa May et Bruxelles - ce que l'Union européenne exclut- il a affirmé qu'en cas d'échec, il ne demanderait pas de nouveau report du Brexit et que le Royaume-Uni quitterait l'UE, accord ou pas, le 31 octobre. « La probabilité d'un Brexit sans accord a augmenté pour les participants du marché », a noté la Banque d'Angleterre, qui a sabré jeudi les prévisions de croissance pour le pays. Elles passent à 1,3% en 2019 et 2020, contre respectivement 1,5% et 1,6% en mai. « Ce gouvernement aurait pu écarter un 'no deal' et dépenser ces milliards pour nos écoles, nos hôpitaux et nos citoyens », a fustigé John Mcdonnell, ministre des Finances du cabinet fantôme de l'opposition travailliste, dénonçant un « gaspillage ». L'opposition ne se situe pas seulement dans les rangs du Labour. Le poids lourd Philip Hammond, ministre des Finances du précédent gouvernement conservateur, a déjà prévenu qu'il ferait tout pour bloquer un « no deal ». 

En Arabie Saoudite, l’AFP rapporte hier vendredi 02 août, l’information selon laquelle les femmes sont autorisées à voyager sans l’aval d’un gardien mâle ; « Les femmes en Arabie saoudite vont être autorisées à obtenir un passeport et à voyager à l'étranger sans l'accord préalable d'un « gardien »  de sexe masculin, a annoncé jeudi le gouvernement. Cette mesure écorne le système saoudien de « gardien masculin », qui assimile les femmes à des mineures toute leur vie durant en les soumettant à l'autorité arbitraire de leur mari, père ou autres parents mâles. Décriées par les défenseurs des droits humains, ces restrictions ont été déjouées ces derniers mois par plusieurs jeunes saoudiennes qui, faussant compagnie à leurs « gardiens », « ont fui à l'étranger de façon rocambolesque ». « Un passeport sera délivré à tout ressortissant saoudien qui en fera la demande », proclame un décret gouvernemental publié dans le journal officiel Umm Al Qura. Selon le quotidien proche du gouvernement Okaz et d'autres médias citant des sources officielles, cette nouvelle règle signifie que toute Saoudienne âgée de 21 ans ou plus va pouvoir obtenir un passeport et quitter le pays sans la permission de son « gardien » ? Un autre journal progouvernemental, Saudi Gazette, a salué cette mesure comme « un pas de géant pour les femmes saoudiennes ». « Les rêves de certaines femmes ont été brisés à cause de leur impossibilité de quitter le pays pour (...) étudier à l'étranger, pour répondre à une offre d'emploi ou même pour fuir si elles le désiraient », a commenté sur Twitter la femme d'affaires saoudienne Muna AbuSulayman. « Ce changement signifie que les femmes sont sur la voie de prendre totalement le contrôle de leur destinée légale », s'est-elle félicitée. Autre changement annoncé jeudi: les Saoudiennes pourront désormais déclarer officiellement une naissance, un mariage ou un divorce, et être titulaires de l'autorité parentale sur leurs enfants mineurs, des prérogatives jusqu'ici réservées aux hommes. Ces réformes surviennent alors que l'Arabie saoudite est critiquée pour son comportement en matière de droits humains, notamment pour le procès en cours contre onze militantes s'étant élevées publiquement contre le système de « gardien masculin ». La plus célèbre de ces militantes, Loujain al-Hathloul, a eu 30 ans en prison cette semaine. Elle et plusieurs autres activistes, poursuivies pour des contacts avec des médias étrangers, des diplomates et des organisations de défense des droits humains, affirment avoir été torturées et harcelées sexuellement pendant leur détention.

La décision d'autoriser les Saoudiennes à voyager librement s'inscrit dans la série de mesures de libéralisation décidées par le prince héritier Mohammed ben Salmane, alias MBS, qui dirige de facto le royaume ultraconservateur. La plus emblématique de ces réformes a été celle permettant aux femmes de conduire une voiture depuis juin 2018. Les femmes ont également été autorisées récemment à assister à des matches de football, et à accéder à des emplois autrefois strictement réservés aux hommes. Si elles ont transformé la vie de nombreuses Saoudiennes, ces réformes sont toutefois insuffisantes aux yeux des critiques, qui soulignent que le système de « gardien masculin » est encore loin d'être aboli. Ces derniers mois, plusieurs affaires d'évasions à l'étranger de jeunes saoudiennes se déclarant victimes de violences de la part de leurs « gardiens » ont défrayé la chronique. Début 2019, une Saoudienne de 18 ans, Rahaf Mohammed al-Qunun, a obtenu l'asile au Canada après avoir dans un premier temps été arrêtée à l'aéroport de Bangkok, d'où elle avait raconté ses péripéties en direct sur Twitter. Deux soeurs saoudiennes de 18 et 20 ans, bloquées à Hong Kong depuis septembre 2018 après avoir fui leur famille dont elles dénonçaient le comportement abusif, se sont de leur côté réfugiées fin mars dans un pays tiers non communiqué. En mai, deux autres soeurs saoudiennes de 25 et 28 ans ont également obtenu l'asile dans un pays non identifié après s'être réfugiées dans un premier temps en Géorgie.De hauts responsables saoudiens se disent déterminés à lutter contre les abus du système de « gardien ». Mais ils soulignent aussi que ce système ne pourra être démantelé que petit à petit afin de prévenir toute contre-offensive des milieux les plus réactionnaires au sein d'une société profondément patriarcale»

Aux Etats-Unis, le président Donald Trump annonce des «progrès» mais maintient la pression sur les Talibans, comme le publie le journal de Montréal citant l’AFP daté de vendredi 02 août : «Le président américain Donald Trump a déclaré vendredi qu'il y avait «beaucoup de progrès» dans les négociations de paix avec les talibans tout en avertissant qu'il avait le pouvoir d'anéantir une bonne partie de l'Afghanistan en quelques jours. «Nous avons fait beaucoup de progrès. Nous parlons», a confié M. Trump aux journalistes. Le dirigeant républicain n’a néanmoins estimé que les forces armées américaines «pourraient l'emporter en Afghanistan en deux, trois ou quatre jours», alors que les États-Unis sont engagés dans ce conflit depuis maintenant 18 ans. «Mais je ne cherche pas à tuer 10 millions de personnes», a ajouté le locataire de la Maison-Blanche. Ses déclarations interviennent au moment où l'émissaire américain pour l'Afghanistan, Zalmay Khalilzad, a repris, à Doha, les négociations de paix avec les talibans. «Les talibans indiquent qu'ils souhaiteraient conclure un accord. Nous sommes prêts pour un bon accord», a-t-il écrit vendredi sur Twitter. «Nous cherchons un accord de paix pas un accord de retrait; un accord de paix qui nous permet le retrait», a développé M. Khalilzad. Plusieurs médias américains avaient annoncé la veille l'existence d'une proposition d'accord de paix en Afghanistan, impliquant la rupture entre talibans et Al-Qaïda, qui permettrait le retrait de milliers de soldats américains. Selon le Washington Post, un premier accord de paix devrait réduire le nombre de soldats américains sur place à 8000, contre 14 000 actuellement. Les talibans s'engageraient à un cessez-le-feu et couperaient tout lien avec le groupe djihadiste Al-Qaïda. Le secrétaire d'État Mike Pompeo avait déclaré lundi que le président Trump voulait engager le retrait des soldats américains d'Afghanistan avant l'élection présidentielle de novembre 2020, où il brigue un second mandat.Le milliardaire républicain avait promis, avant son élection à la Maison-Blanche en 2016, un retrait d'Afghanistan, la plus ancienne guerre américaine. Mais une fois au pouvoir, il avait accepté d'envoyer des soldats américains dans le pays. Depuis un an toutefois, les États-Unis ont engagé un dialogue direct inédit avec les talibans, dans l'espoir de trouver un accord de paix permettant de sonner le retrait, et Donald Trump a de nouveau émis le désir de mettre fin aux «guerres sans fin» pour tourner la page des coûteuses interventions militaires à l'étranger».

En Uruguay en Amérique latine devenu plaque tournante de la drogue, une saisie recours a été effectuée, selon l’annonce du ministère de l’intérieur. Cette information a été rapportée par l’AFP pour le compte du journal de Montréal ; «Une tonne de cocaïne a été saisie en Uruguay, a annoncé samedi le ministère de l’Intérieur, alors que le pays est en train de devenir une nouvelle plaque tournante pour le trafic de cette drogue à destination de l’Europe. Répartie en 817 paquets, la cocaïne a été découverte dans une maison de Parque del Plata, une station balnéaire du sud du pays à 55 km à l’est de la capitale Montevideo. Trois narcotrafiquants présumés, des Uruguayens, ont été arrêtés et déférés devant la justice. Les saisies de cocaïne en Uruguay ou en provenance de ce pays, qui n’est pourtant pas un producteur de cette drogue, se sont multipliées depuis un an. Vendredi, la police allemande a annoncé une prise record de 4,5 tonnes dans le port de Hambourg, dans un conteneur provenant de Montevideo qui devait être acheminé à Anvers (Belgique). Et le 16 mai, 603 kilos de cocaïne avaient été découverts à l’aéroport de Mulhouse-Bâle (France) à bord d’un jet privé en provenance d’Uruguay. Ces deux saisies en Europe ont entraîné vendredi la démission du directeur des douanes uruguayennes, Enrique Canon, mis en cause pour la faiblesse des contrôles aux frontières et dans les ports de son pays. Les récentes saisies «démontrent que les trafiquants pourraient être en train d’utiliser de plus en plus ce pays d’Amérique du sud comme un point d’embarquement majeur pour les drogues destinées à l’Europe», affirme le site indépendant d’analyse de la criminalité Insight Crime. Pour l’analyste indépendant et commissaire à la retraite Robert Parrado, les trafiquants de cocaïne ont jeté leur dévolu sur l’Uruguay en raison de ses «frontières poreuses et très fragiles en matière de contrôles». Fin juin, l’Italien Rocco Morabito, surnommé le «Roi de la cocaïne» et arrêté en 2017 en Uruguay, s’était évadé d’une prison de Montevideo. Il est toujours en cavale ».

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